Chapitre 16
Pdv : Iwa Strauss
"Face de chameau... , dis-je en grinçant des dents."
Grrr toujours à me regarder de haut celui-là...!
Après m'être bien énervée intérieurement, je me retourne vers ma mère.
"- Maman, je peux savoir ce qu'on fait ici ?!
- Et bien, comme je te l'ai dit on va voir mon ami.
- Et ton "ami" est le père de cette face de chameau ?!
- Sois un peu plus respectueuse et appelle-le Gakushuu plutôt que tout tes surnoms étranges. Mais oui, c'est exact.
- JE TE DEMANDE PARDON ?!?!
- Tu es toute excusée.
- C'EST FRANCHEMENT PAS LE MOMENT LA ! JE RENTRE A LA MAISON, IL EST HORS-DE-QUESTION QUE JE NE METTE NE SERAIT-CE QU'UN SEUL PIEDS DANS L'ENTRE DU DIABLE !
- Iwa sérieusement, tu n'es plus une petite fille ! Arrête de faire toute une scène s'il te plait !"
Pdv : Gakushuu Asano
Je crois que j'ai une idée pour remédier à ce problème.
"- Je vous en prie madame, entrez.
- Et Iwa ?
- Ne vous en faites pas, je vais trouver un moyen."
Pdv : Hana Hyûga Strauss
J'entre en silence dans la maison en cherchant mon chemin jusqu'au salon. Il faut dire que cela fait si longtemps que je ne suis pas venue ici...
"- Hana !
- Gakuho ! Je suis ravie de te revoir !
- Et moi de même.
- J'ai l'impression que cela fait une éternité que nous ne nous sommes pas vus !
- Et bien cela fait déjà 5 ans tout de même ! Cela date de ta dernière visite au Japon avant que tu ne reviennes vivre ici.
- Et oui... A ce moment-là ta femme étais encore parmi nous...
- En effet..."
Pdv : Iwa Strauss
"- Je suis curieuse de savoir comment tu comptes me forcer à entrer ! , dis-je en croisant mes bras sur ma poitrine.
- Et bien c'est très simple. Quand la diplomatie ne fonctionne pas, il suffit d'y aller par la force. Démonstration."
Il s'approche de moi avec son sourire de démon alors que je recule pas à pas.
Mais soudainement, il m'attrape par la taille pour me rapprocher...
Ne me dites pas qu'il va oser faire ce que je pense qu'il va faire...
NAN MAIS JE RÊLE LA ?!?! IL VIENT VRAIMENT DE ME PRENDRE SUR SON EPAULE COMME UN SAC A PATATES ?!?!
"- CA VA ALLER OUI ?!?!
- Très bien merci. Tu n'es pas lourde donc il n'y a aucun problème.
- Laisse-moi descendre !
- Non."
Je commence à taper des poings sur son dos avant de me remettre à hurler.
"- GAKUSHUU ASANO REPOSE-MOI IMMEDIATEMENT !
- Je le ferais. Une fois que nous serons arrivés au salon."
Alors là j'abandonne. Je n'ai pas autant d'énergie à dépenser pour un imbécile pareil.
Arrivés dans le fameux salon, il me laisse tomber sur le canapé (sans aucune délicatesse, je précise) alors que nos deux parents nous jugent du regard.
"- On ne t'as jamais appris la délicatesse ? Ou au moins comment te comporter avec une femme ? , dis-je en le dévisageant.
- Si mais tu n'es pas à prendre à la légère, avec toi il faut utiliser les grands moyens.
- "Les grands moyens" ! Elle est bonne celle-là... , dis-je en levant les yeux au ciel."
Pdv : Gakuho Asano
Cette complicité, si l'on peut appeler cela ainsi, qu'il y a entre eux est assez étrange.
Ils donnent l'impression de se détester, mais en même temps de s'aimer, comme s'ils se connaissaient depuis toujours.
Comme s'ils prenaient juste plaisir à énerver l'autre, une sorte de compétition pour savoir qui tiendra le plus longtemps avant d'être à bouts de nerfs.
Il faudra que j'en parle à Asano plus tard.
Pdv : Iwa Strauss
"- Bonsoir Iwa. , me dit le chameau qui nous sert de proviseur.
- Alors écoutez, je ne suis ici ni pour mon plus grand plaisir, ni de mon plein gré. On m'a forcée à venir parce que croyez moi bien que si l'on m'avait précisé le lieu dans lequel nous nous rendions, votre demeure en l'occurrence, je me serais abstenue. Alors voyez-vous, la dernière chose dont j'aie envie et besoin est que vous me parliez. Je vous remercie, pas cordialement du tout."
Ma mère me jette un regard outré avant de soupirer de désespoir.
Vous voyez cette tête qui dit "Mon dieu mais que vais-je faire d'elle ?", et bien c'est exactement la tête que ma mère fait en ce moment.
Les vieux se dirigent déjà vers la salle à manger pendant que le cake à la carotte s'assied à côté de moi.
"- Je peux savoir ce que tu fais ? , je demande en le dévisageant.
- Je m'installe, il me semble que c'est assez logique.
- Je ne t'ai rien demandé à ce que je sache.
- Et à ce que je sache je suis encore chez moi donc je m'installe où bon me semble.
- Il est hors-de-question que je reste à moins d'un mètre cinquante de toi, tu vas me refiler ton virus (NDA : nan nan, c pas le covid vous allez voir)
- Mais je ne suis pas malade.
- Bien sûr que si ; tu es atteint du connarovirus. Il est très difficile de s'en débarrasser alors je préfère m'éloigner de toi pour ne pas l'attraper vois-tu.
- Je ne savais pas que tu avais autant d'imagination. , rit-il
- Et moi que tu étais aussi optimiste.
- Optimiste ?
- Effectivement, tu es bien optimiste de croire que je vais rester assise à côté de toi alors que je te déteste.
- En tout cas ce que l'on peut affirmer c'est que tu as énormément de répartie. (NDA : c le côté répartie de bad bitch de l'auteur qui parle c pour ça mdrr)
- Parce que je déteste ne pas avoir le dernier mot. Maintenant tu m'excuseras mais je sens déjà que tu es en train de me contaminer, il faut donc que je m'éloigne avant qu'il ne soit trop tard."
A peine levée et avoir fait quelques pas, je m'arrête devant un grand buffet à vitrine pleins de coupes et de trophées. Sur tous, un seul nom figure : Asano Gakuho.
"- Mon dieu, et dire que je croyais cela impossible !
- Quoi donc ? , demande chameau Jr depuis le canapé.
- Quelqu'un a un ego encore plus surdimensionné que le tiens ! Et également celui de Karma. C'est incroyable !
- De qui parles-tu ?
- De ton père pardi ! Qui d'autre ? Quoique que ce n'est si étonnant, à voir comment tu as. Tel père tel fils comme on dit."
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