∆Chapitre 11∆
Après leur petite baignade érotique, les deux garçons sortirent de l'eau, le souffle encore court, et s'allongèrent sur la pierre pour réchauffer leur peau. Poca se colla à John, et en profita pour nicher sa tête dans son cou.
- Tu sais Poca, l'objectif initial était tout de même de sécher, et collé l'un à l'autre je ne suis pas certain que ça aille très vite...
- C'est le but John... je veux rester ainsi le plus longtemps possible, je voudrais que le temps s'arrête pour profiter de cet instant à jamais !
- Poca... attends de voir quand je te ferai encore plus de bien pour arrêter le temps alors, dit John en lui faisant un clin d'œil suggestif.
En entendant cela, Poca qui avait encore les joues rouges du fait de leurs ébats, vira au cramoisi instantanément et baffouilla :
- En-encore pl-plus ? Ce n'était p-pas déjà as-assez ?
- Oh et bien... nous verrons cela une prochaine fois Poca...
Poca acquiesça timidement, il ne savait pas à quoi s'attendre de plus, n'y connaissant rien en la matière. Il allait déjà de découverte en découverte depuis qu'il avait rencontré John, et celle-ci lui avait déjà procuré tant de nouvelles sensations inconnues jusque-là... inconsciemment il avait hâte d'en savoir encore plus.
Du côté de Kocoum, ce dernier ne s'était pas montré très pressé de partir en début d'après midi car tout se mélangeait dans sa tête au sujet de Thomas. Le fait d'avoir construit ce petit abri en coopération à 4 avait rendu les choses encore plus concrètes, et illégales... sur le coup il n'y avait pas pensé mais si cet endroit venait à être découvert, il ne donnait pas cher de leur peau. Mais cette bouille aux taches de rousseur commençait à lui faire apprécier le goût du risque d'un autre côté.
Il prit la décision d'aller se promener dans la forêt, et d'essayer de cueillir des fruits sauvages pour se changer les idées... et si le destin le voulait, il mettrait Thomas sur son chemin.
Ainsi, il avait déjà rempli son panier à moitié lorsque le dit Thomas apparut à quelques mètres non loin de là, également un panier à la main, sûrement pour chercher de la nourriture. Il le rejoignit après avoir vérifié qu'il était bien seul, il avait sûrement écopé de cette corvée, au vu de son expression. Néanmoins lorsqu'il se retourna et qu'il aperçut Kocoum qui s'avançait vers lui, son expression changea du tout au tout et s'illumina, ce qui fit tambouriner le coeur de l'Indien.
- Kocoum ! Je suis heureux de te voi-
Il n'avait pas eu le temps de terminer sa phrase, Kocoum s'était emparé de ses lèvres sous l'émotion, et avait empoigné ses hanches, provocant ainsi un petit gémissement de la part du roux. Il avait fait tomber son panier au passage, mais fort heureusement il n'y avait quasiment rien dedans. Piètre cueilleur...
Le baiser se fit fiévreux et Thomas dut s'agripper aux fortes épaules de Kocoum, ses jambes tremblaient de plus en plus à mesure que le baiser s'intensifiait. L'Indien mordillait ses lèvres, les suçait, les léchait, tout en faisant rouler ses hanches entre ses mains. Leurs deux corps étaient serrés l'un contre l'autre, et ils pouvaient clairement sentir l'excitation de chacun à travers leurs habits.
Kocoum se permit même à passer une de ses mains sur les fesses du garçon, lui faisant échapper un petit cri de surprise, il ne s'y était pas attendu. Il les caressa, les malaxa, et les empoigna pour venir encore plus les rapprocher. Leurs deux sexes s'entrechoquèrent en conséquence et la friction provoqua une décharge électrique qui parcourut leurs deux corps.
Thomas releva les yeux et vit le regard carnassier de Kocoum, ils auraient très bien pu faire l'amour à cet instant, et à la vue de tous, si Kocoum n'avait pas été parcouru d'un élan de lucidité inespéré. Il reprit le contrôle, délaissant ses fesses et ses hanches pour venir juste encadrer son visages de ses mains, et repasser à un baiser plus tendre. Son expression avait également changé, elle s'était radoucit. Il rompit enfin leur échange, mais sans détourner le regard.
- Excuse-moi pour... ça. J'ai... perdu le contrôle je crois, dit-il les joues légèrement rougies.
- Il n'y a aucun problème, j'avoue que cela ne m'a pas déplu, bien au contraire même...
Le petit sourire qu'affichait Thomas était la cause de tout ça. Kocoum perdait ses moyens devant lui, et il avait envie de lui faire tellement de choses, mais pas ici, pas comme ça.
Ils feraient les choses bien, car il le méritait. Il n'allait pas juste le prendre contre un arbre et tirer son coup.
Il se permit quand même de lui dire d'un ton qui laissait place au sous-entendu, tout en restant sérieux :
- Alors la prochaine fois attends toi à ce que je te fasse encore plus gémir.
Les jambes de Thomas cédèrent à ce moment, c'en était trop pour lui. Au dernier moment Kocoum le rattrapa, juste avant qu'il ne s'effondre par terre, et laissa échapper un petit rire.
- Garde tes forces, tu vas en avoir besoin Thomas.
Le roux le frappa gentiment au torse et essaya de se débattre pour échapper à l'Indien.
- C'est ta faute si je suis dans cet état ! Je ressens trop de choses quand tu es près de moi...
"Et moi donc" pensa Kocoum sans vouloir lui en faire part pour le moment. L'embrasser, le toucher et faire des choses coquines était une chose, lui déclarer ses sentiments en était une autre, et pour l'instant il n'en était pas capable. Il y avait beaucoup trop d'incertitudes dans cette situation pour envisager une relation sérieuse. Il n'était pas assez inconscient pour cela, alors pour le moment il se contenterait juste de cette belle alchimie qui les attirait. Il verrait bien jusqu'où cela pourrait les mener.
À la fin de l'après-midi, les deux garçons durent se séparer, chacun devait retourner chez lui. Ils avaient cueilli des fruits ensemble, et Kocoum lui avait présenté tout ce qui était bon à manger, et tout ce qui était toxique. Il en avait également profité pour lui montrer quelques herbes médicinales, au cas où un jour il en aurait besoin, cela pouvait toujours servir. Leurs deux paniers étaient ainsi pleins de bonnes choses à manger, et ainsi ils ne pourraient pas critiquer Thomas une fois de plus de bon à rien.
Lorsqu'il retourna au campement, tous ses compagnons furent étonnés de voir son panier aussi rempli, ils le félicitèrent d'une tape dans le dos, et Radcliffe entendant tout ce boucan dehors sortit de sa tente.
- Mais qu'est ce donc tout ce remue-ménage ? Cria-t-il.
Mais en voyant le petit Thomas avec son panier rempli de nourriture fut tout aussi étonné que les autres. Il n'était ni bon marin, ni bon soldat, et là il se révélait bon homme de cueillette ? Il avait du mal à le croire. Il inspecta le camp et ne vit John Smith nulle part alors il lui demanda :
- Petit, sais-tu où est encore parti Smith ?
Thomas savait où il se trouvait mais il ne révélerait rien à cet homme. Il le détestait pour le rabaisser constamment.
- Non, monsieur. Je ne l'ai pas vu depuis la fin de matinée.
- Tu ne sers vraiment à rien Thomas. Conclut Radcliff qui retournait déjà dans sa tente de mauvais poil.
Il avait l'habitude d'être traité de bon à rien par cet homme, mais cela faisait toujours aussi mal... heureusement que Kocoum était là pour lui faire passer de meilleurs moments... sa vie avait l'air tellement plus agréable, ils avaient tellement de libertés, et ils ne se jugeaient pas entre eux... ici c'était tout l'inverse, c'était constamment la course pour savoir qui était le meilleur soldat pour avoir les faveurs de Radcliff. Mais lui s'en fichait royalement. Il voulait juste qu'on lui fiche la paix et qu'on l'accepte tel qu'il était... comme Kocoum l'avait fait.
Quand Kocoum arriva à la tribu, Poca était déjà là, en train jouer avec les enfants et Nakoma. Il allait ainsi les rejoindre avec le sourire aux lèvres, il aimait voir son ami aussi heureux, même si ce n'était pas lui qui le rendait comme ça, il devait s'y faire. De toute façon il s'était raccroché à des espoirs futiles pendant tout ce temps, Poca ne l'avait jamais considéré plus que comme un frère, un meilleur ami, il l'avait bien vu. La preuve, au moment où il avait rencontré Thomas il y avait tout de suite eu une attirance indéniable entre les deux hommes.
Il profita ainsi de ce moment convivial avec ses amis, même si les enfants n'osaient pas trop jouer avec lui car ils le trouvaient parfois effrayant, un regard trop strict et sérieux... Poca et Nakoma essayaient ainsi de faire rire le plus grand pour que les enfants se détendent en sa présence, ce qui se passa car ils commençaient ensuite à lui grimper dessus, à lui faire des tresses dans les cheveux, etc.
Kocoum se détendit, il aimait sa tribu et ses amis et.... il appréciait beaucoup Thomas... il repensa à leur fougueux échange de cet après-midi et se plut à imaginer ses mains explorer d'autres parties plus intimes de son corps... et les réactions que cela pouvait engendrer sur le visage du roux...
Mais l'Indien fut sorti de ses pensées par des bruits provenant de la forêt, au loin. Il les entendait, les cris des loups sauvages, annonçant l'arrivée d'un mauvais présage...
Ce n'était vraiment pas bon signe, d'habitude ils ne se manifestaient jamais autant et là ils ne s'arrêtaient plus, que s'était-il passé ?
Toute la tribu était interloquée et chacun commença à spéculer toute sorte de mauvaise nouvelle, alors que tous savaient que cela était sûrement lié aux hommes blancs de l'autre côté de la forêt...
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Bon et bien j'ai décidé de reprendre l'histoire malgré tout, je n'ai comme vous avez pu l'imaginer toujours pas pu faire réparer mon téléphone donc je reviens avec une nouvelle version, je ne me souviens même plus de la trame que j'avais initialement prévue... mis à part la fin, donc bon, on va essayer de ne pas faire moins bien !
Et depuis le temps je pense que beaucoup de personnes sont parties, donc on verra bien où cela nous mène,
À bientôt pour le prochain chapitre ;)
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