Nao sans rien

Hello, comment n'allez-vous ? <3

Je devais poster hier, j'avoue... MAIS ON PERD PAS LES BONNES HABITUDES HEIN LOL

Je serai peut-être pas très présente à partir de demain je pars pour le mariage de mon frère (BLBLBLBLBL) donc je posterai sûrement jeudi mais je vais peut-être être moins présente jusqu'au 25 ;) MON FRERE VA SE MARIER GÖIHEROQPHGERNIQEGF bref je suis calme

Dooonc... Je vous livre ce chapitre, et on se retrouve à la fin pour un gros blabla pas intéressant lol (RIEN DE CQUE TU DIS EST INTERESSANTE KONNASS)

Ok j'ai compris, conscience de merde ;;

AH TRES IMPORTANT quand c'est en italique c'est en anglais. Evidemment, je n'écris pas toutes les hésitations et les mots que j'ai utilisé en français y'en a certains je sais même pas comment on les dit en anglais mais c'est pas dit mot pour mot c'est l'idée qui en ressort. Ils ne sont pas bilingues ici, donc oui, y'a des hésitations, et oui, j'ai eu totalement la flemme d'écrire vraiment en anglais pour faire pleins de * pour ceux qui comprennent un peu moins (je sais que certaines personnes qui lisent sont assez jeunes donc c'est normal <3)

Bonne lecture keur keur jvous love ♡

Naozumi

Je me lève de mon lit, toujours un peu nauséeux de la veille, et je l'arrange afin qu'il soit dans un état impeccable. Fatigué à cause du décalage horaire, je me rassois sur le bord du matelas tout en observant la chambre dans laquelle je vais rester pendant presqu'un an.

Le lit est adjacent au mur est, là où le soleil illumine tous les recoins de la chambre. Les murs sont peints d'un orange clair un peu étrange, et à ma droite, on y trouve un bureau en bois vernis, et en face, une commode juxtaposé à un miroir juste au-dessus. A ma gauche, la porte d'entrée -ou de sortie selon le point de vue.

Je soupire, m'étire, puis me lève définitivement. Je m'approche de la glace pour arranger mes cheveux bruns en passant mes mains dedans. Je fais la grimace en sentant l'odeur de mon corps qui vient d'émerger, alors je file vers la salle de bain qui, heureusement pour moi, avoisine ma chambre. Je n'utiliserai jamais la douche sans prévenir, mais je ne suis pas prêt à descendre avec une odeur aussi nauséabonde. Bon. J'exagère sûrement un peu. Je ne sens pas vraiment mauvais, à vrai dire, je ne transpire presque jamais. Mais pour la conscience, je décide tout de même de sortir de ma trousse de toilette mon déodorant afin de camoufler l'odeur en attendant la douche. Ensuite, je m'habille simplement d'un jean et d'un tee-shirt. La fin de ce mois d'août en France reste assez étouffante, et je ne compte pas vraiment mettre de pull.

La veille, avec Laurence, nous avons tout de suite rangé mes affaires -vêtements, trousse de toilette, autres objets rapportés etc.- parce qu'elle jugeait que c'était mieux de le faire tout de suite. Evidemment, malgré mon exténuation à cause du voyage, j'avais rangé ce que je pouvais. Elle insistait pour ne pas se faire aider, mais ça me gênait qu'elle-même fasse cela avec moi. Ce n'était pas à elle de ranger mes affaires, mais je n'ai pas osé la contredire. Je m'étais même incliné pour la remercier, et elle m'avait ensuite dit en anglais, affolé, qu'en gros que je n'avais pas à faire ce genre de chose ici. J'avoue ne pas avoir très bien compris cette partie-là, son anglais à elle n'était pas terrible non plus à vrai dire.

Je me dirige donc vers l'escalier, nerveux et un malaise constant me comprimant la poitrine. Je n'avais jamais vraiment expérimenté le mal du pays, et j'en faisais les frais dans tous les sens du terme. Je descends, le coeur de plus en plus lourd, stressé, et essayant de faire le moins de bruit possible.

Je vois Laurence ainsi que sa fille que je n'ai pas encore eu l'occasion de voir. Je surprends leur discussion, mais je ne comprends vraiment rien. Ce n'est qu'un enchaînement de mots qui ne veulent absolument rien dire, et je ne compte pas les interrompre dans leur conversation.

Heureusement pour moi, me sentant de plus en plus mal à l'aise, la petite fille aux cheveux bouclés châtains tirant presque sur le roux -une couleur que je n'avais jamais vu au naturel de ma vie- tire la manche de sa mère :

- Maman, il est debout.

- Oh, Naozumi, tu es réveillé ! Assis-toi, assis-toi ! Oh pardon, assis-toi, viens manger avec nous. Il est onze heures, Félix dort sûrement encore, il était en soirée hier. Et Christelle est rentrée vers dix-huit heures hier, mais tu t'étais déjà endormi.

Son flot de paroles dès le matin me donne mal à la tête, mais ce qui me tend le plus, c'est le "Naozumi". Elle n'a pas utilisé mon nom de famille, Ito. Ni aucun suffixe qui aurait dû suivre mon prénom. Choqué, je ne montre cependant aucun mécontentement et hoche la tête -n'ayant compris que la moitié de son discours- et me penche en avant à trente degré, le dos droit, en employant ma formule habituelle :

- お早うございます(ohayou gozaimasu*)。

Je ne me rends compte de ma bêtise qu'après, puisque je m'empresse de mettre mes mains sur ma bouche et de répéter, en essayant de ne pas bégayer :

- Pardon... Je voulais vous souhaiter une bonne matinée ainsi qu'une bonne journée...

Honteux, je garde la tête baissée et me baisse jusqu'à quarante-cinq degré, de peur de me faire réprimander ou jugé pour ma maladresse ou mon impolitesse.

- Oh mon dieu, fais-moi le plaisir de te redresser, tu vas avoir des problèmes de dos plus tard. Et puis, arrête d'être aussi formel.

Je ne comprends pas tout, mais je ne décelle ni colère ni autre sentiment négatif, alors je décide, après un moment d'hésitation, de me relever, mais en gardant les yeux légèrement baissés.

- Allez, viens donc t'asseoir avec nous !

Elle me prend par le bras, et ce geste me fait tressailler d'horreur. Mon dieu, mais où ai-je atterri ? Pourquoi elle me touche ?

Mon malaise revient, et dès que je le peux, je m'assois avec les deux autres filles.

- Naozumi, voici ma fille, Christelle. Elle a quatorze ans, donc elle au collège, en quatrième. Je ne sais pas comment ça fonctionne au Japon mais ici tu seras en première. Nous avons pris contact avec tes parents, et nous avons dû choisir une filière avec leur appui.

Je n'ose pas lui dire de parler plus lentement, mais j'ai vraiment dû mal à enregistrer les informations qu'elle me donne. Je hoche la tête pour l'inciter à continuer, sans prendre la parole. Mais elle est stoppée, comme si elle attendait quelque chose. Alors pour lui montrer que j'écoute, je dis doucement :

- Oui ?

Elle me sourit :

- Pardon, j'étais en train de réfléchir à la formulation, c'est compliqué à expliquer. Mais tes parents m'ont dit qu'ils avaient fait quelques recherches sur le fonctionnement des écoles, et ils m'ont demandé de t'inscrire en filière scientifique. Mon fils y est également, en terminal. Il a un an de plus que toi donc.

La petite fille prend la parole en râlant doucement, mais je ne comprends pas un seul mot :

- Alors qu'il voulait prendre littéraire, bel exemple d'un mouton oui.

- Christelle, laisse ton frère tranquille. Il a fait son choix, c'est lui qui a coché quand il était en seconde.

- Son choix ou le vôtre ?

Sur cette conversation, la jeune Christelle se lève et part, en colère. Laurence soupire, et je ne sais pas du tout comment réagir. Malgré mes tentatives de traduction, elles restent veines et sans intérêt puisque je n'avais jamais entendu une langue pareille de ma vie. Aucune sonorité ne m'est familière.

Mal à l'aise d'une telle altércation devant moi, j'attends que Laurence reprenne la parole. Elle défronce les sourcils :

- Désolé, oublie ça. Donc tu ne rentreras pas en même temps que Félix, mais il t'accompagnera jusqu'au lycée et je lui ai demandé de rester avec toi, au moins au début le temps que tu t'intègres.

Je réussis à capter que son fils, Félix, restera avec moi au début, et ce fait me rassure légèrement. Je n'ai pas vraiment envie de me retrouver seul, surtout dans un milieu aussi dépaysant pour moi. Je baisse la tête pour remercier mon hôte :

- Merci pour tous vos efforts.

Je reste bloqué sur la nourriture devant moi. Ne sachant pas trop quoi faire des couverts et des trucs qui s'étalent devant moi et dont je ne connais ni le goût, ni la consistance, ni le nom, mes yeux restent figés un instant. Quelques aliments me sont familiers, comme le pain ou le chocolat, mais j'ai la nette impression que la minute où ils seront dans ma bouche, ils vont, encore une fois, être totalement différents de ce que j'ai pris l'habitude de manger chez moi.

C'est une voix grave -la voix rauque du matin de quelqu'un qui vient de se réveiller- qui interrompt le flux de pensées qui traversent mon cerveau :

- Putain mam's, j'dois vraiment m'le coltiner ?

- Bonjour Félix. Bien dormi ? Oui, moi très bien merci et toi ?

- Raaaaaah maman, steuplait.

- Ce n'est pas une blague Félix ! J'aimerais bien que tu me salues le matin, même Naozumi le fait !

- Hein Nao-qui ? Ah ce gars. Oui bah écoute, faut bien qu'il fasse son lèche-cul.

- Félix ! C'est un garçon adorable, tu devrais prendre exemple sur lui.

- Rien que de la façon dont tu en parles, je l'aime déjà pas.

Une fois n'est pas coutume, je ne trouve aucune interprétation à la conversation. En revanche, je devine sans mal le ton dédaigneux employé par ledit Félix. Je me dépêche de me lever de mon siège afin de le saluer correctement -malgré son air méprisant- et je m'incline de nouveau à trente degrés. Je me retiens de justesse un "初めまして(hajimemashite**)" qui ne serait pas vraiment bien vu. Alors je me contente d'une formule anglaise :

- Enchanté de vous rencontrer Férixu-senpai.

Habituellement, j'utilise les noms de famille, et je suis extrêmement gêné de ne pas en avoir eu recourt. Mais la veille, Laurence m'a clairement fait comprendre que jamais je n'avais à les appeler par leur nom de famille. Très étrange, mais soit.

- Sérieusement ? Nao-truc, relève-toi c'est chiant. Et mon prénom c'est Félix tout court.

Bizarrement, je comprends beaucoup mieux Félix. Peut-être parce qu'il utilise un vocabulaire moins développé ou peut-être parce qu'il a un bien meilleur accent, mais le fait est là. Et ce qu'il me dit ne me plaît vraiment, mais alors vraiment pas. Cependant, je ne fronce pas les sourcils et je ne m'énerve pas, me contentant simplement de me relever doucement alors qu'il me lance soudainement un grand sourire. Au Japon, on appelle ça la bipolarité.

- Ah bah voilà ! T'es mieux debout ! Allez, bouge, j'dois retrouver des potes pour manger dehors, tu viens avec moi. Le p'tit déj' au McCafé c'est top.

Je n'ai pas le temps de placer un mot qu'il m'empoigne le bras, et encore une fois, je suis plus que surpris, à la limite du choc, des côtés tactiles de ce pays. Il me lâche pour enfiler ses chaussures, et abasourdi, je fais de même sans poser de questions. Le problème ?

Je ne suis pas douché.

Me doucher le matin ou le soir, peu m'importe, mais je n'ai pas vraiment envie de rencontrer ses amis alors que je sors du lit.

Il se réfugie dehors, alors que je reste planté sur le seuil de la porte. Geste très déplacé, mais mes priorités pour l'hygiène se font plus fortes :

- Hey Nao, bouge-toi !

Je n'ai pas mon avis à donner. Il ne me laisse pas le choix, et je me sens pris au piège dans un tourbillon de malaise et d'affolement que je maîtrise avec peine.

Et puis surtout...

"Nao".

Nao tout court.

Nao sans rien.

J'ai beau essayer de me persuader du contraire, j'ai la nette impression que je ne m'y ferais jamais.

_______________________________________

* = bonjour (expression formelle, à utiliser uniquement le matin)
** = enchanté de vous rencontrer

Les traductions japonaises ne seront jamais exactes, car en vérité, le message c'est "bonjour" mais la traduction n'est pas vraiment fidèle.

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NAO TOUT COURT PTDRRRRRRRRR

Pardon

Alors

Je pensais faire un truc pour rendre le récit plus clair même si la plupart ont deviné qu'au Japon on n'appelait pas par le prénom tout de suite et qu'en général on rajoute des suffixes derrière.

Genre un peu comme Salvaje (même si à la fin j'en faisais plus trop j'avoue mdrrr) inclure des notes sur la culture, par exemple un truc "appellation" une autre partie justement pour expliquer pour les traductions ne sont jamais vraiment fidèles etc., plusieurs parties sur les habitudes, l'hygiène et tout ce qui est social etc.

Je sais pas vous, mais moi ça m'intéresse de ouf de faire découvrir (pour ceux qui ne connaissent pas) cette culture, du mieux que je peux et en faisant le moins d'erreur possible.

EN ATTENDANT PRESQUE 200 VUES AVEC UN CHAP VOUS ZETES DE FOUS FURIEUX OGHPGFIURHPGIEIF

j'suis allée sur paris aujourd'hui

avec sary (pleins de love)

et c'était trop cool

(même si y'avait des militaires qui nous ont demandé de dégager de Montparnasse et que y'avait des chefs de sécurité et tout et C'ETAIT FLIPPANT SA RACE)

Bisouuuuus

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