Au revoir Sapporo

HELLOOOOOOOOOOOO

Trop de o ptn

Je vais pas tergiverser pendant 10 ans blblbl mais voilà une petite fiction BL que je vous offre gratuitement (vous avez vu comment j'suis gentille pfeqsjgqoie pardon). Donc. Je rentre en prépa l'année prochaine pour ceux qui ne savent pas (enfin dans 2 semaines quoi #SADNESS DE L'EXTREME) et je n'aurais pas trop de temps à consacrer à Wattpad, ni pour lire, ni pour écrire. Parce que rien que pendant le mois d'août j'me suis tapée 3 bouquins pour les cours et c'était pas des bouquins aussi gentils que Balzac ptdr J'AVAIS ENVIE DE MOURIR et je dois encore en lire 3 ou 4 avant la rentrée. BREF

Donc j'ai décidé d'écrire sur ce sujet parce que je pense que c'est quelque chose qui me tient vraiment à cœur. Donc, si vous vous ne vous retrouvez pas là à cause (ou grâce ?) aux notes que j'ai mis à la fin de Salvaje et que le résumé était trop peu explicite (je n'aime pas faire des résumés explicites :)))))) ) et bien ce petit truc sera un BL axé sur la différence culturelle entre deux personnes, ici un japonais et un français. Sur les stéréotypes et les clichés qu'on peut avoir, tout simplement parce que la société là-bas et ici est différente. Et évidemment, le Japon est un pays totalement éloigné du nôtre au niveau de la culture (et des kilomètres au passage), alors j'ai fait des recherches, BEAUCOUP de recherches et il y a toujours certaines subtilités, des choses que j'apprends qui me fascinent. Du point de vue Naozumi je mets 4h à écrire un chap alors que quand c'est l'autre français je mets 2min ptdrrrr.

Ca montre que je connais ma culture, je sais comment ça fonctionne et je n'ai pas de problème à écrire dessus. Alors que quand j'écris du PDV de Nao, avec le max de recherches possibles, j'essaye de me mettre dans sa peau, de voir le monde de ses yeux, mais c'est très dur d'écrire sur un personnage élevé dans une autre culture.

La culture japonaise est totalement insaisissable pour nous, les Occidentaux, et elle me passionne autant qu'elle me rend dingue. Donc, j'espère faire le moins d'erreurs possibles au niveau du langage, de la façon de pensée, etc. et s'il y a certains ou certaines qui sont très familiers/familières avec cette culture, n'hésitez pas à me le faire savoir, j'aurais peut-être besoin d'un petit coup de pouce de temps en temps ! Internet c'est génial, mais parfois ça ne dit pas tout !

En espérant que le sujet (et le BL aussi heeein) vous plaise !

PLEINS D'AMOUR SUR VOS FESSES

(et merci pour ceux qui ont suivi Salvaje, c'était franchement oufissime jvous aime)

Bonne lecture <3

Naozumi

En regardant le ciel de ma fenêtre, j'y voyais toujours la JR Tower, un gratte-ciel de près de cent soixante-dix mètres il me semble, et qui me rappelait ma présence, sûrement inconsciemment chaque jour, de mon appartenance à la ville de Sapporo.

Au fond, j'habitais assez loin, mais elle surpassait tous les autres immeubles qu'on pouvait trouver, et la vue était hasardeusement bien dégagée depuis ma chambre.

Il y avait également Shiraru, ma peluche. C'était une maman ours. Son nom n'avait pas vraiment de sens particulier. Je pensais à l'époque que l'on n'était pas obligé de donner un sens aux choses, parce que certaines n'étaient pas destinées à en avoir.

J'allais quitter l'odeur des fleurs de cerisier, l'atmosphère apaisante d'une maison calme, le confort de ce qu'on a l'habitude de côtoyer.

La décision a été prise sur un coup de tête, mais avec ma famille -qui ne voulait pas me laisser partir- on a organisé chaque détail avec attention une fois mon choix accepté et approuvé.

J'avais toujours eu cette admiration, comme si elle était collée à ma peau et qu'elle était inhérente à mon corps, indissociable de mon âme, pour la culture européenne, sans que je n'y comprenne quoique ce soit, et sans trop faire la différence entre un Français et un Italien. Cela ne me semblait pas vraiment aberrant de parler de "culture européenne", parce que je me doutais de l'écart culturel entre chaque pays, mais je n'en saisissais pas vraiment l'enjeu. L'Europe, ça avait une dimension lointaine et immense, comme un empire puissant et inatteignable.

La France me parut un bon choix, tout comme j'aurais pu aller en Allemagne ou en Suisse.

Alors je l'ai annoncé à mes parents le lendemain du jour où cette petite voix avait émergé dans ma tête.

"Si tu ne le fais pas maintenant, tu ne le feras jamais".

Au fond, je me doutais bien que je pouvais voyager plus tard, quand je serais plus vieux et que l'envie serait sûrement plus forte encore.

Mais cette voix a résonné trop de fois. Et trop de fois je l'ai ignorée.

Alors exceptionnellement, je l'ai suivie.

Mes parents ont refusé. Ma mère pleurait -elle ne pleurait pas vraiment mais je voyais qu'elle en avait affreusement envie- et mon père, habituellement moins expressif, a haussé les sourcils. Et je voyais dans son regard le "non" catégorique qu'on ne pouvait pas se permettre, mes petites sœurs et moi, de réfuter.

Je n'ai pas vraiment insisté, parce que ce n'était pas dans mon éducation, et il me paraissait extrêmement malvenu de le faire, mais la déception qui se lisait sur mon visage devait être très -trop- perceptible, malgré mon envie de la cacher.

Petit à petit, alors que je n'en avais jamais reparlé, ils ont relancé le sujet en me disant y avoir réfléchi, et que je pouvais partir un an pour ma deuxième année de lycée. Ils acceptaient parce que c'était pour moi l'occasion d'apprendre une nouvelle langue, d'avoir un meilleur dossier, et de prétendre à un avantage en plus pour les cours. D'être le premier.

Ils avaient simplement peur de mon retour au Japon pour ma dernière année de lycée. Ils me disaient sans arrêt qu'ils redoutaient le fait que je ne parvienne pas à reprendre le rythme et les notions que je n'aurais peut-être pas abordé à l'étranger.

Il n'y eut aucune précipitation dans le départ.

Méticuleusement, nous avons préparé mon voyage, trouvé une famille d'accueil -je trouvais ça plus intéressant pour m'approprier et comprendre la civilisation française- et plus le temps de mon déménagement approchait, plus ma famille s'inquiétait. Elle essayait d'être sereine et me souhaitait, chaque jour qui passait, beaucoup de bonheur et d'expériences là-bas. Cependant, je sentais dans leur voix l'inquiétude des gens qui nous aiment et qui auraient préféré nous couver plus longtemps, pour se rassurer de notre présente, pour être sûr qu'on ne se brûle pas les ailes lors du premier envol.

Le jour J arriva -peut-être trop vite, parce qu'au fond j'étais un peu effrayé aussi- et dire au revoir à mes deux petites sœurs et à mes parents était déchirant. J'avais l'impression d'être une personne affreuse, et je culpabilisais pour le mal que je voyais dans leurs yeux. Ils m'ont rendu mal à l'aise à l'aéroport, puisqu'ils voulaient sans arrêt me prendre dans leurs bras, et les regards qui se tournaient vers nous me gênaient excessivement. Alors je les avais repoussé gentiment au bout de quelques secondes. Leurs marques d'affection me touchaient, mais en restant trop longtemps, je n'allais pas réussir à partir.

"Ce n'est qu'un an, maman. Je serai le même l'année prochaine. Je pourrai même vous apprendre quelques mots de français." Visiblement, cet argument a marché puisqu'ils m'ont lâché, et je me suis embarqué dans l'avion.

Je suis arrivé, et les premières difficultés furent l'échange linguistique avec la douane, parce que mon anglais était compréhensible mais pas non plus merveilleux, et parce que je ne comprenais pas vraiment ce que le monsieur voulait que je lui montre comme papier.

Ensuite, entendre parler une langue totalement inconnue autour de moi me faisait mal à la tête. Et puis, c'était vraiment très bruyant.

J'ai cherché un moment ma famille d'accueil. J'ai vu une dame qui brandissait une pancarte avec mon nom écrit dessus, et de nouveau, j'étais légèrement gêné, même si ça ne semblait pas intriguer les gens autour plus que ça. Elle était seule. J'aurais pensé que son mari ou bien ses enfants seraient venus, mais je me suis ensuite fait la réflexion qu'ils étaient peut-être en période de travail.

Laurence, la mère, s'est approchée de moi. Je m'apprêtais à m'incliner, et je me suis retenu de hurler d'horreur quand sa bouche a touché ma joue.

J'ai instantanément ressenti au fond de moi un fort sentiment de mal-être, embarrassé, dépaysé, perdu dans un pays dont je ne connaissais que le nom.

Alors quand je me suis réveillé, éclairé par la lumière du jour, qui semblait elle-même différente de la lumière du Japon, et que je n'ai trouvé à travers cette nouvelle fenêtre qu'une rue passante et quelques maisons par-ci par-là, j'ai vraiment pris conscience que je n'étais plus chez moi.

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Voilà voilà, petite intro, j'espère que ça vous a plus ! >.<

Bon. C'est le début et certes, on s'enjaille pas trop. En même temps, j'ai essayé de ne pas faire le gars qui arrive dans un pays et POUF il est pas stressé, tranquilou loulou, il se fait des potes sans problème et tout et tout.

Vous allez voir dans les prochains chapitres fufufufufu (on dirait une meuf diabolique alors qu'en vrai j'suis une grosse victime jpp)

Je vous fais pleins de bisouuus et à bientôt ! <3

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