Le temps de l'insouciance
À l'âge un peu perdu,
À l'âge où l'on s'envole,
Sais-tu combien j'ai vu
Se fracasser au sol ?
Adultes pas encore,
Pourtant plus des enfants
Âge batard alors
Temps des premiers amants.
La vie n'est pas aisée
La foule n'est pas clémente
Difficile d'aimer,
La pitié est errante
Il y a celui qui garde.
Qui veille sur autrui,
Et laisse ses échardes
À l'écart de sa vie.
Souvent le plus joyeux,
Il rit pour oublier
Mais derrière ses jeux,
Quelque chose est felé.
Et puis cette fille là
C'est la pression sans doute,
Les regards, la prépa,
Mais manger la dégoute.
J'ai vu ce garçon là
De repos se priver.
Toujours ses résultats
À vouloir s'en tuer.
Et cet être perdu
Qui ne sait qui il est
La foule elle l'a su
Il n'a pas supporté.
Cette fille aux yeux bleus
Aussi bleus que sa peau
"Papa" est un mot creux
"Papa" est un gros mot
Il ne lui offre rien,
Si ce n'est le mépris,
Et quelques coups d'airain
Calvaire bientôt fini.
À l'âge un peu perdu
À l'âge où l'on s'envole,
Sais-tu combien j'ai vu
Se fracasser au sol ?
Combien cachent discrets,
Ces bijoux de la nuit,
À leurs poignets tous ces
Bracelets de rubis ?
Combien d'ados perdus
Ont choisi d'en finir ?
Réalité trop crue
Vision sans avenir.
À l'âge un peu perdu
À l'âge où l'on s'envole,
Sais-tu combien j'ai vu
Se fracasser au sol ?
Adultes pas encore,
Pourtant plus des enfants
Âge batard alors
Temps des premiers amants.
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