CHAPITRE 8
Bonjour à toutes et à tous, (et aux autres aussi, on ne laisse personne sur le bord du Chemin de Traverse ☺)
Tout d'abord merci à @tatamacaron qui n'est pas sur Wattpad mais sur Potterzone pour cet magnifique aesthetique de Cassiopeia (->media)
A part ça, comment ça va ?
La rentrée s'est bien passée ?
Moi ça va nickel, j'avais très hâte d'écrire ce chapitre pour en 'finir' avec l'affaire Londubat décidément beaucoup trop longue, surtout qu'après arrivent des chapitres beaucoup plus réjouissants.
De plus, ce chapitre va être un peu "original" de par son Point De Vue (PDV) car ça va être un PDV omniscient, car on va avoir les différentes réactions face à la disparition de Neville.
J'espère qu'il va vous plaire, bonne lecture !!
Chapitre 8 : Juste un petit peu d'espoir
Luna Lovegood préparait son cours de Découverte des Animaux Magiques sur les Niffleurs pour les 2èmes années, quand elle vit apparaître les quatrièmes années. Ils couraient dans tous les sens... Trois d'entre eux, dont James Potter, étaient accompagnés d'Harry et couraient vers la cabane de Hagrid.
Lorcan et Lysander s'étaient approchés d'elle, penauds. Ils semblaient paniqués.
_Le professeur Londubat a disparu.
Ils s'assirent, en silence. Plus rien ne semblait bouger, plus rien ne semblait vivre.
Dehors, le monde semblait suspendu. La cour de Poudlard, auparavant si peuplée s'était vidée quasiment instantanément.
Luna était perdue, comme au milieu d'un trou noir. Un instant, elle crut même qu'une horde de détraqueurs avait envahi Poudlard. Neville Londubat avait été enlevé. Par qui où, quand, comment ? Seul Merlin le savait.
Luna s'assit par terre et discrètement ses deux fils s'éclipsèrent. Elle se sentait tout à coup si seule...
Lorsque Neville lui avait dit, lors d'un dîner des anciens membres de l'A.D. que McGonagall recherchait un professeur de Soins au Créatures Magiques et que, avec ses diplômes, elle était parfaitement compétente; qu'il avait tout de suite pensé à elle, Luna s'était dit qu'elle serait incroyablement heureuse de rejoindre Poudlard... Mais surtout de le rejoindre lui qu'elle avait été heureuse de retrouver, comme avant... Elle avait cru revoir ses jeunes années et ses bêtises en passant la grande porte de bois foncé, en montant les escaliers, en recroisant Peeves et les autres fantômes... En déjeunant à ses côtés, Neville Londubat, son ami d'enfance... Son premier amour.
Neville Londubat avait été le premier garçon que Luna avait regardé en tant que 'petit-copain-potentiel'. Déjà enfant, elle l'avait trouvé gentil, mignon, drôle, si passionné par la botanique, si loyal et honnête avec ses amis ; si courageux et présent quand on avait besoin de lui... Quand elle avait besoin de lui.
Elle se souvenait très bien du jeune adolescent joufflu qui lui avait parlé pour la première fois (au même titre que son groupe d'amis - groupe qu'elle avait rejoint d'ailleurs -) lors de sa quatrième année.
Neville était alors un enfant au visage lunaire, tourmenté par la Vie.
Bien loin de l'homme élégant et jovial, franc - mais toujours passionné de botanique - qu'il était devenu.
Luna sourit en se remémorant Neville portant sa Tarentula Vénéneuse amoureusement comme si de rien n'était en courant après un Mangemort au milieu de l'affreuse et sanglante bataille de Poudlard.
Neville était vraiment quelqu'un d'extraordinaire.
Tout à coup, Luna se demanda si elle était légitime de penser à lui ainsi : Neville avait une femme et un fils ; Luna elle-même était mariée et avait deux adorables jumeaux blonds comme les blés... Comme elle.
Mais Neville, c'était autre chose. Une autre part de sa vie. Plus sombre, plus sanglante, plus oppressante, plus mélancolique aussi. Un part dont Luna s'autorisait rarement à penser. Son enfance paraissait loin, si loin...
Un hibou toqua à sa fenêtre. Elle l'ouvrit et regarda la lettre qui contenait une pièce d'or. Pas n'importe quelle pièce. Un faux Gallion de l'Armée de Dumbledore.
La lettre avait une signature : „Harry Potter"
***
_Madame la Ministre ? S'exclama une voix qu'Hermione reconnut comme étant celle d'Andrea, son assistante.
_Oui ? Dit Hermione.
Si Andrea la dérangeait dans un moment aussi critique, cela devait être pour une bonne raison.
_Un de vos amis, professeur à Poudlard, a disparu, un certain Neville Londubat. On vient de recevoir une lettre de la directrice pour vous, je suis désolée de l'avoir ouverte mais-
Je balayai ses excuses de la main.
Dans la lettre d'une fine écriture émeraude, McGonagall me transférait ces mots :
« Chère Hermione,
Le pire est arrivé ! Nous ne savons pas comment cela a pu arriver. Neville Londubat a disparu. Harry et Ron sont arrivés avec une troupe d'Auror. Il faut absolument que vous conteniez le Ministère, qu'ils ne se jettent pas sur la petite Delaware. Elle a du mal à trouver sa place et ce n'est pas avec les yeux du Magenmagot - et avec de la Communauté Magique - que cela va l'aider.
Je demande votre soutien.
Je vous tiendrai au courant, même si je pense que votre mari et votre ami le feront aussi - cela fait bien longtemps que j'ai renoncé à ce que l'un de vous sache quelque chose sans qu'il n'en parle aux autres.
Avec toute mon amitié,
Bon courage !
Minerva McGonagall,
Directrice de Poudlard »
Je n'osais relever la tête tant le regard d'Andrea se faisait brûlant sur mon crâne.
Avec ses cheveux corbeaux et ses yeux d'onyx elle n'avait pas eu de difficulté à trouver son mari (qui était assez bel homme à ce que l'on disait) et qui travaillait comme professeur à Poudlard.
La seule chose qui me traversa l'esprit fût une superstition idiote de Ron « fichu Halloween» dirait-il.
Cette pauvre Mya allait en voir de toutes les couleurs, étant la seule personne à pouvoir entrer et Poudlard sans aucune conséquence.
Hermione leva les yeux sur la belle horloge d'or posée sur le mur en face de son bureau. 21h30.
Tant pis, Ron l'attendrait - et elle attendrait les informations des Auror. Elle devait à tout prix terminer cette lettre pour le premier Ministre Moldu.
Mais Hermione n'arrivait pas à se concentrer - pour la première fois de sa Vie, il semblerait - pour une fois qu'elle en avait tant besoin. La situation était grave et malgré une opinion du peuple 100% positive, elle avait le Magenmagot sur le dos depuis qu'elle avait refusé l'enquête - ouverte - sur Mya. Si on voulait tirer quelque chose de la jeune fille, il fallait s'y prendre en douceur sans l'agresser. Avec des enfants, par exemple. C'était immoral, et elle n'était pas tout à fait d'accord avec l'idée, mais Harry, Ron et elle étaient arrivés à la conclusion que c'était la meilleure solution.
Et Neville Londubat avait disparu... Finirait-il comme ses parents pires que morts, renvoyés à jamais de la Vie" normale" ? A cette idée, le cœur d'Hermione se tordit.
Elle roula son parchemin qui contenait son ébauche de lettre pour le Premier Ministre, se leva et sortit de son bureau. Malgré l'heure tardive, plusieurs employés travaillaient encore. Andrea se leva, s'attendant visiblement à recevoir une quelconque instruction, mais Hermione la fit se rasseoir d'un vague geste de main.
_J'y vais Andrea. Vous pouvez partir dès que vous aurez fini de ranger ses dossiers - il ne lui en restait que quelques-uns - je finirai la lettre pour le Premier Ministre chez moi et l'enverrait avec ma chouette personnelle. Bonne soirée.
_Joyeux Halloween, madame la Ministre ! s'exclama Andrea joyeusement
_Joyeux Halloween, répondit Hermione spontanément.
Souvent Hermione remontait à la surface et marchait dans la nuit étoilée jusqu'à une librairie sorcière où elle s'achetait un roman et transplanait. Hermione aimait les escapades nocturnes qui lui rappelaient ses belles années. Au fond c'était amusant, vous savez, de ne pas respecter le règlement.
Mais pas cette fois-ci. Hermione avait besoin d'informations.
Elle prit la Poudre de Cheminette et murmura "Le Terrier".
Ron lui avait envoyé un message : ils devaient tous se retrouver là-bas, c'est-à-dire Harry, Ron, Ginny, Luna et elle... Neville manquait cruellement dans la liste de ses amis. Ils étaient les inséparables, que même Lord Voldemort, la vieillesse et la politique n'avaient pu séparer. Et après tout ça, un simple poste de professeur allait les déchirer ?
***
Le Terrier était beauoup éclairé malgré l'heure tardive. Lorsque Hermione arriva, l'ambiance morne la frappa. Le Terrier d'habitude si chaleureux, si plein de joie, de rires et de cris, semblait éteint.
Hermione avait découvert ici une maison sorcière et à jamais elle aimerait cet endroit.
Mais aujourd'hui, tout était différent :
Ses meilleurs amis, Harry Potter et Ronald Weasley se tenaient à peu près mais les deux femmes auprès d'eux semblaient abattues. Harry se tenait près de la fenêtre adossé au mur tout près du fauteuil de Ginny -qui semblait n'avoir pu contenir son chagrin - tandis que Ron semblait consoler une Luna sans vie, à l'aide d'un George qui faisait n'importe quoi pour les divertir, bien que cette situation lui rappela trop amèrement un souvenir lointain qu'il préférait oublier.
_Les amis ! Oh c'est affreux ! Dis Hermione dans un souffle.
Ron, son mari, se retourna vers elle et la prit dans ses bras. Comme toujours, ses bras musclés la réchaufferent et ses petites mèches rousses jouèrent avec les siennes. Lorsque leurs yeux se rencontrèrent, Hermione ressentit l'habituel tressautement d'amour dans le bas de son ventre, bien vite contrebalancé par le desespoir de son mari.
Le visage d'Harry, comme toujours lorsqu'il voyait sa meilleur amie, s'éclaira. Il s'aporocha et l'enlaça pendant que Ronald avec un impulsion de propriété presque jalouse, lui passa un bras autour des épaules. Hermione sourit légèrement à son meilleur ami et se retourna vers ses amies.
Elle s'approcha de Luna avec une caresse affectueuse sur son épaule et demanda :
_Que s'est-il passé, exactement ?
_C'est simple, dit Harry qui était réparti contre le mur, le regard tourné vers le lointain, James, Louis et Melle Lestrange (Harry avait toujours un problème avec cette petite) ont trouvé la baguette de Neville cassée devant la serre n°3 (celle contenant les plants des 4ème année donc) et la serre était saccagée. Au plafond était marqué « Aujourd'hui c'est au Tour du Tueur de Serpent, mais demain ce sera celui des Héritiers, des maudits », c'était avec du sang.
Personne n'osa relever mais Ginny sentit bien tous les regards sur elle et elle savait très bien que tous se souvenait de sa première année ou elle avait été manipulée et était devenue le jouet de Lord Voldemort.
_Le château a été fouillé. Rien. Repris Harry. Et il n'est pas sur la Carte, m'a dit James.
Tout le monde ici était au courant de l'existence de la Carte du Maraudeur, carte qui expliquait les nolbreux méfaits de Poudlard de la famille Potter.
Harry acheva son récit et embrassa la tempe d'une Ginny sanglotante.
_Et qu'est-ce qu'on peut faire ? Demanda Hermione
_Une troupe de mes meilleurs Aurors étaient déjà sur place pour Mya. Dit Harry.
Hermione... Prépare toi à être sous le feu des projecteurs.
_Il faut garder ça secret. Dit Ron. Sinon Neville risque gros.
_Surement pas ! Souviens toi comment on a déteste Fudge ou Scrimgeour quand ils n'ont rien dit ! Assena Hermione.
De toute façon, Neville risque gros dans tous les cas.
Ginny poussa un gémissement semblable à un cri de souris ce à quoi Hermione s'empressa d'ajouter :
_ Oh pardon Ginny, je ne voulais pas te faire de peine !
***
À l'intérieur d'elle même, Luna bouillonait. Comment pouvait-elle pleurer cette idiote, elle qui avait tous ses proches auprès d'elle ?
Attention Luna aimait son mari et ses enfants, mais une part d'elle, nostalgique restait accrochée à Neville comme à une bouée de sauvetage.
Mais Luna ne montrait rien, comme toujours elle était calme, abatue certes, mais ne pleurait pas à chaudes larmes.
_Neville est un bon sorcier et quelqu'un de courageux ! Il s'en sortira... Lui dit Ron
Luna difficilement, lui sourit - ou plutôt grimaça - autant qu'elle put pour le remercier.
_J'espère.
Les autres continuèrent à parler mais Luna n'écoutait plus. Elle n'avait dans la tête qu'une seule image... Un visage. Son visage. Elle avait peur de l'oublier car c'était tout ce qu'il lui restait de lui. Son visage et un peu d'espoir.
Silencieuse et discrète, une larme coula sur sa joue gauche et se fracassa contre le parquet.
***
Même s'ils ne le montraient pas, les garçons non plus n'en menaient pas large : un de leurs plus proches amis venait de disparaître et eux ne pouvaient rien faire, strictement rien pour le retrouver. Ils n'avaient aucune piste, aucun indice, pas un seul petit truc qui pourrait les menés sur la piste du kidnappeur. C'est comme si il s'était évaporé de la surface du monde des sorciers.
Alors évidemment, deux personnalités s'entrechoquaient :
L'ami était plus que triste et se sentait vide emotionnelement de sentiments joyeux.
L'Auror quant à lui ressentait une sorte d'enthousiasme, d'excitation pour cette nouvelle enquête plus que mystérieuse qui se profilait.
Et les deux amis s'en voulaient que cette part 'Auror' d'eux soit si présente malgré l'omniprésence de la part 'Ami'.
Et bien sûr une question hantait les trois amis du Ministère :
L'affaire Londubat avait-elle un lien avec l'affaire Mya Delawarre ?
La simultanéité des deux événements paraissait trop suspecte.
***
Bien loin du Terrier, Seamus Finnigan et sa femme, Suzanne Bones-Finnigan, s'interrogeaient sur les mêmes questions.
La plupart des membres du Magenmagot voulait qu'une enquête et des restrictions soient faites sur „le pouvoir” de Mya Delawarre. D'après Suzanne, le Magenmagot aurait peur du talent de Mya et d'après le Magenmagot, le talent de Mya devrait être interdit car trop dangereux s'il tombait en de mauvaises mains. Tous avait remarqué la suite logique qui était apparue dans toutes les têtes de l'Angleterre (Poudlard compris) : Mya Delawarre pouvait transplaner n'importe où, sur n'importe quelle distances, au dépit des lois magiques et quelques semaines après, un grand Défenseur des Droits disparaissait.
_Mais je ne vois pas la différence avec le Transplanage ? S'exclama Seamus.
_Non tu ne comprends pas, dis sa femme. Poudlard est protégé par les meilleurs sorciers et sorcières depuis sa création. Aucun sorcier et encore moins sans formation ne devrait pouvoir entrer au même titre que le meilleur sorcier. Seul le Directeur en a le pouvoir. Hermione elle-même ne peut pas.
_D'accord, ça c'est pas normal... Concèda Seamus. Mais du coup, la jeune fille est condamnée ?
_Le problème, reprit la rousse, c'est que le Magenmagot est très influent. Mais avec Hermione à la tête du Ministère, Mya ne crains rien sois en sûr. Ce qui n'est pas de même pour Neville.
_Pauvre Neville. Fis Seamus, se remémorant ses souvenirs avec son ami.
***
Hannah Abbot-Londubat n'était pas une femme qui se laissait abbattre. Mais ce jour-là, s'en était trop pour elle. Elle et sa fille Margot souffraient de la disparition soudaine de leur père / mari.
Où était-il ? Allait-il bien ?
Et cette maudite question qui la rendait si honteuse : „Pourquoi lui ? N'importe qui mais pas lui”
À priori il s'était fait enlever. Mais si il était parti ? Ou pire s'il était mort ?
Comment survivrai-t'elle sans lui ?
Malgré tout un espoir subsistait.
Son cœur ne le ressentait pas comme mort. Hannah pouvait compter sur ses pressentiements pour ses trucs là. Elle était infirmière et s'y connaissait assez pour savoir quand un cas était perdu ou non.
Et son cœur battant d'amour lui criait :
« Il est là, il est vivant !! »
Vivant oui mais à quel prix ? Dans quel état retrouverait-elle son mari ? Quand ? Où ?
Contre toutes ces questions qui lui trottaient dans la tête, Hannah n'avait rien. Juste un peu d'espoir.
A partir de maintenant je vais essayer de poster tous les mardis soir tard / mercredi matin très tôt.
J'essaierai de me conformer au maximum à ce rythme.
À très vite.
Marie
Prochain chapitre :
Mardi 22 Septembre
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