Hello everybody !
Je poste super tard, mais mieux vaut tard que jamais non ?
J'ai le grand plaisir de vous annoncer que Lina m'a donné sa maladie, et que quand je n'ai pas envie de bosser mes cours, j'écris. J'ai donc bientôt fini d'écrire Question d'Alchimie. Il y aura 70 chapitres.

Bref, bonne lectuuuure !

Chapitre 46 : Gryffondor contre Poufsouffle

-Tu le savais, n'est-ce pas ?

-C'est que ça avait été assez documenté dans la presse. Honnêtement, je n'avais jamais vraiment su si tu le savais ou non... Mais oui, je savais concernant Henrietta.

-Je comprends mieux maintenant sa peur d'être mère. Parce qu'elle n'a jamais été une mère d'un bébé. A l'époque c'était le père. repris-je.

Merry me sourit. Cela faisait un bout de temps que l'on avait pas passé une soirée ensemble, juste elle et moi. Allongées sur le dos de travers dans mon lit, nous discutions simplement, les yeux fixés sur le plafond, dans le noir et le silence des nuits dans le château. Merlin, que ça m'avait manqué. Sa main dans mes cheveux, sa voix qui s'élevait, seule dans la pénombre. Pour un peu on aurait pu croire que l'on était ensemble. L'idée me fit rire et je pouffais :

-On se comporte vraiment comme un couple, parfois. A se chuchoter des choses dans un lit... Imagine. Ce serait bizarre. A vrai dire, si tu étais un mec je serai amoureuse de toi.

Merry ne répondit pas. Sa main dans mes cheveux s'était arrêtée. Puis elle explosa de rire.

-Merlin, quelle drôle d'idée. Mais je ne pense pas que je serai au niveau de James Potter. Tu sortirais avec moi parce que ça te semblerait moins compliqué que de te jeter dans le vide et de sortir avec l'héritier des Potter, mais tu finirais toujours par retourner vers lui.

Un silence s'installa.

-D'ailleurs, comment va ta magie ?

Je me raidis. Personne n'était sensé savoir que j'étais diminuée magiquement à part le corps professoral, Hermione, Harry, Ron et quelques aurors et James.

-Merry ?

-Cass, tu es ma meilleure amie. Tu penses vraiment que je ne vais pas remarquer que tu n'utilises plus ta magie comme avant ? Tu sautes tous les cours de pratique, tu vas à l'infirmerie, et ta blessure s'est rouverte la seule fois où je t'ai vu refaire de la magie, c'est-à-dire l'autre fois dans la forêt. Tu penses donc que moi, je ne vais pas comprendre ? James ne t'a pas vendue si c'est ce dont tu as peur. Mais la manière soucieuse dont il te regardait quand tu combattais et sa panique quand il a sû que tu allais rester seule était assez révélatrice que lui savait.

-Merry, je suis désolée de ne te l'avoir pas dit. Tout s'est passé tellement vite.

-C'est bon ne t'en fais pas. Je vais essayer d'enquêter là-dessus.

-D'après Orion ça s'appelle un sortilège de drainage. Et toujours d'après lui, je pourrai me consumer si j'utilises trop ma magie.

La main de Merry se crispa dans mes cheveux.

-Pitié fais attention à toi.

-C'est promis. Qu'est ce qu'il va se passer maintenant tu crois ? demandais-je après un silence

Merry souffla un instant.

-Je ne sais pas trop. Je suppose que Santeri va sortir son article? Tout dépendra du sens que ce torchon va prendre. Quant à James... Une fois que toute cette histoire sera derrière nous, vous parlerez, et vous sortirez ensemble.

-Tu crois ?

Je me retournai sur le ventre pour lui faire face. Quelques rayons de lunes éclairaient faiblement la chambre. Le regard de Merry se planta dans le mien.

-Il faudra forcément que vous parliez à un moment ou à un autre.

-Oui, je lui parlerai. Mais pas tout de suite. J'ai trop peur de le perdre.

-Tu ne le perdras pas. Je te le promets. Tout finira bien. James et toi, vous aurez un happy ending. Je ferai tout pour t'aider.

***

PDV Omniscient

Le lendemain, Poudlard se réveilla dans le calme. C'était le 31 janvier, jour de l'anniversaire de Margot Londubat. Tout le monde était assez respectueux pour ne pas créer d'embrouilles. La pauvre fille devait passer son anniversaire sans son père. Même Mya laissa Cassie tranquille quand elles se croisèrent en Histoire de la Magie.

La déférence que tout le monde arborait rendait James Potter particulièrement perplexe. Il savait que Neville était aimé, et que Margot était une élève assez populaire, mais il ne pensait pas que cela se traduirait comme cela. Par ce calme morbide, ces chuchotements sordide, cette sorte de dépression collective. James ne supportait pas cet abattement. Pour les professeurs, Poudlard semblait être revenu à la normale. Mais James le sentait, tout semblait tellement normal, qu'on aurait pu oublier que le match de Quidditch Gryffondor-Poufsouffle était prévu pour ce soir. Comment un match de Quidditch pouvait-il passer inaperçu ? Tout était tellement normal, que cela ne semblait plus vraiment être Poudlard. Tellement normal, que c'en était anormal. Et, bien évidemment, il aurait été un bien mauvais chahuteur en chef, s'il avait permis à cette ambiance de s'éterniser. Poudlard devait vivre, car sinon l'ennemi gagnait. Poudlard devait rire, devait crier à plein poumon, et ses élèves devaient le lui rendre. Sinon, c'était la peur qui gagnait. Sinon, James Potter n'avait plus trop de raison de vivre. Evidemment, il aurait pû avoir d'excellentes notes, être un élève modèle, s'inspirer de sa tante Hermione et essayer d'être le meilleur élève de son année. Il en avait les capacités, tout le monde le savait.

Mais cela ferait-il de lui le digne héritier de Harry Potter ? Et de son oncle George, ou de son grand-père, James ? Même son arrière grand-père Fleamont avait, en son temps, été une figure de joie dans Poudlard. Une flamme dans l'obscurité, un phare dans la tempête, une main tendue au voyageur égaré. Les Potter étaient là pour rappeler que survivre ne suffisait pas. Il fallait vivre, et dignement avec cela, même mieux : avec panache.

Et James Potter avait bien l'intention de perpétuer la tradition.

***

Le moment tant attendu du match de Quidditch qui opposait Gryffondor à Poufsouffle était enfin arrivé. Les portes du vestiaire s'ouvrirent, mais au lieu de l'équipe de Gryffondor, James Sirius Potter s'avança seul au milieu du stade.

Les spectateurs commencèrent à se poser des questions. Que faisait encore cet idiot de James ?

Le faible soleil d'hiver enveloppait le stade de Quidditch de Poudlard d'une lumière dorée. James Potter se tenait au centre du terrain, son regard brillant d'une lueur espiègle. Sa baguette magique trembla légèrement dans sa main quand il la leva et commença à prononcer ses formules magiques en murmurant. Le silence s'installa sur le stade.

Une énergie mystique se propagea, et soudain, des bourgeons verts éclatèrent du sol, s'épanouissant en de magnifiques fleurs magiques. Des lianes gracieuses s'étirèrent le long des gradins, créant un ballet de couleurs vives. Les arbres poussaient à une vitesse surprenante, déployant leurs feuilles en un éventail majestueux au-dessus des tribunes.

La passion pour cette transformation brillait dans les yeux de James. Chaque geste de sa baguette était une célébration de l'héritage de Neville Londubat, un hommage vibrant à l'homme qui avait transformé les serres de Poudlard en une jungle florissante. Les émotions dans le cœur de James tourbillonnaient, une combinaison d'admiration pour Neville et de fierté personnelle. Il pensait à Margot, il pensait à Poudlard, il pensait à Cassie. Il pensait à toutes ces âmes qui avaient perdu la vie ici, dans son école. Toutes ces âmes pour qui ses parents, Neville, et tant d'autres encore, s'étaient battus.

Des plantes exotiques émergeaient, chacune racontant une histoire. Des fougères luminescentes éclairaient les coins sombres du stade, des roses enchantées dégageaient un parfum envoûtant, et même des arbustes en forme de mandragores semblaient saluer les spectateurs d'une manière espiègle. La scène prenait vie sous les yeux émerveillés des étudiants de Poudlard.

Lorsque la dernière plante fut métamorphosée en une gigantesque prune dirigeable qui explosa en feux d'artifices étincelants, James se tint au milieu de son œuvre, le souffle court mais le cœur gonflé de satisfaction. Le stade de Quidditch avait été transformé en un jardin resplendissant, un lieu où la nature et la magie se mêlaient harmonieusement, rendant hommage à Neville Londubat. Un long silence trôna dans le stade. Tous savaient ce que représentait cette action. Tous rendèrent hommage à leur professeur disparu depuis presque quatre mois déjà. Puis, Margot Londubat se leva et se mit à applaudir, des larmes coulant à grand flot le long de ses joues. Les applaudissements retentirent dans les airs, mêlés aux murmures admiratifs des élèves. Cependant, personne ne parla. Personne ne cria. Seuls quelques murmures, presques endeuillés, répondirent à la magie de James.

Il attendit quelques instants, savourant les applaudissements, et la symbiose qui semblait avoir emporté Poudlard en un seul corps, un seul coeur, qu'il avait enfin réveillé, et qui pulsait aussi fort qu'auparavant. Un coeur pleins de cicatrices, mais bien vivant. En voyant que Poudlard était enfin revenu à sa normale, il se détourna et rejoignit les vestiaires.

Au bout de quelques minutes, les applaudissements se calmèrent. Les portes du vestiaires se rouvrirent alors, révélant une équipe de Gryffondor prête à conquérir le ciel du stade de Quidditch. James Sirius Potter, marchant d'un pas décidé, menait le cortège. Cependant, ce n'était plus le même garçon qu'auparavant. Ce n'était plus le James sensible et doux, presque tendre, que peu de gens connaissait. C'était de nouveau James Sirius Potter, le Chahuteur, le Capitaine de l'équipe. Celui qui riait tout le temps et ne souffrait jamais. Le contraste était saisissant.

Cassiopeia, d'une voix vibrante d'émotions diverses (de la fierté et de la tristesse, majoritairement), murmura à Louis :
-C'était l'une des plus belles choses que je n'ai jamais vu
A côté d'elle, Louis vérifia que son micro était bien éteint, et répondit :
-Ca lui pesait énormément de ne plus faire rire les gens. Mais même lui n'avait pas le coeur à rire. Alors il a eu une autre idée. Il a fait sa part pour ramener la magie à Poudlard. A notre tour de réconforter la foule, il va falloir être fort, Cassie.

-Et c'est parti, répondit son amie en hochant la tête. Elle alluma son micro, rajusta ses boucles, prit sa voix la plus enjouée et annonça : "Ladies and gentlemen, bienvenue à ce nouveau match de Quidditch tant attendu : Gryffondor contre Poufsouffle. Après des mois à l'attendre, nous y sommes enfin. Je suis votre présentatrice, Cassiopeia Lestrange, avec à mes côtés Louis Weasley"

Louis, son regard pétillant d'excitation, prit la parole : "Bonjour à tous mes ptits sorciers. Je vous annonce qu'aujourd'hui nous allons avoir du grand Quidditch, préparez vous à du spectacle."

"D'ailleurs", reprit Cassiopeia, "voici déjà sur le terrain la crème de la crème du Quidditch à Poudlard, les fiers représentants de Gryffondor ! Pas de prise de partie, oui professeur McGonagall"

Son ami continua : "Laissez-moi vous présenter la nouvelle équipe des rouges et or. En tant que Poursuiveurs, nous avons le trio 100% féminin exceptionnel de Seraphina Blackthorn en cinquième année, accompagnée de deux nouvelles : Roxanne Weasley en troisième année et Evangeline Rosendale en sixième année ! Préparez-vous à être éblouis par leur agilité et leur précision."

Cassiopeia pointa ensuite sa baguette vers les deux batteurs, Logan Sterling et Idris Abdallah-Smith, avec un sourire espiègle : "Nos Batteurs sont également nouveaux et ma foi plutôt jeune il faut l'avouer, mais les deux troisièmes années Logan et Idris semblent prêts à créer une symphonie de cognards dans le ciel. Ils sont peut être jeunes, mais s'ils sont là, c'est qu'ils ont passé les tests impossibles de leur capitaine. Et Merlin sait que James Potter ne rigole pas quand il s'agit de Quidditch. Alors assurez-vous de garder un œil sur ces deux nouvelles recrues prometteuses."

Louis poursuivit, désignant le gardien d'un geste solennel : "Protégeant nos anneaux avec une détermination inébranlable depuis maintenant quatre ans, nous avons le sixième année Leo Caruso, surnommé "le dompteur de tempêtes", après avoir gagné un pari contre Regulus Nott et lors d'une des plus grandes tempêtes que nous ayons connu, alors qu'il n'était qu'en première année. Ne faîtes pas ça chez vous ! En attendant, il est certain qu'aucun Souafle ne passera facilement sous son regard vigilant."

Cassiopeia, tournée vers le dernier joueur de l'équipe, annonça avec un sourire éclatant : "Et enfin, notre talentueux attrapeur, la mascotte de l'équipe des lions, le magnifique, le seul et l'unique : James Sirius Potter, dont la rapidité et la ruse sont les clés pour attraper ce Vif d'or fugace. Il a beau n'être qu'en cinquième année, il fait ses débuts cette saison en tant que capitaine d'équipe !"

Louis reprit : "Tout à fait ma chère Cassiopeia, malgré son jeune âge, le talent de James Potter n'est plus à prouver. Son charisme et sa force de stratègie a convaincu l'ancien capitaine de lui donner le brassard. Oui Madame McGonagall, on sait qu'il va écoper d'un mois de retenue pour ce qu'il a fait au terrain, n'empêche on vous a vu pleurer comme nous autres."

Les applaudissements et quelques éclats de rire retentissaient dans le stade, tandis que l'équipe de Gryffondor s'envolait vers le ciel, prête à affronter Poufsouffle dans un duel épique de Quidditch. La foule était en liesse, les cris d'encouragement se mêlant à l'excitation de ce spectacle magique qui allait bientôt se dérouler.

Les portes du vestiaire s'ouvrirent à nouveau, dévoilant une équipe de Poufsouffle déterminée. Hazen Hopkins, le capitaine au charme énigmatique, menait fièrement le groupe, suivi de près par ses coéquipiers.

Cassiopeia, affichant un sourire taquin, lança : "Mesdames et messieurs, soyez prêts à accueillir avec enthousiasme l'équipe redoutable de Poufsouffle !"

Louis, avec une voix vibrante, enchaîna : "En tant que Poursuiveurs, découvrez le septième année Hazen Hopkins, Felix Hale, le petit nouveau de quatrième année de l'équipe de Poufsouffle et la cinquième année Aisha Farid ! On m'a dit que leur coordination impressionnante promettait un spectacle à couper le souffle."

Cassiopeia, pointant vers les deux batteurs, Oliver Lawson et Thaddeus Ravenscroft, avec un air malicieux, ajouta : "Les Batteurs de Poufsouffle, Oliver et Thaddeus, tous deux en sixième année sont prêts à faire danser les cognards dans le ciel. Leur précision et leur force ne laissent aucune place à la demi-mesure. Attention à l'équipe des lions, car avec ces deux-là, il est rare que l'équipe adverse s'en sorte en un morceau."

Louis déclara solennellement : "Protégeant vaillamment les anneaux, on retrouve la petite troisième année Lyra Evergreen, petite certes mais très agile. Sa garde vigilante ne facilitera pas la tâche des poursuiveurs rouge et or."

Cassiopeia, le regard pétillant, annonça avec suspense : "Et maintenant, place à l'intrépide attrapeur, Felix Khan, prêt à défier James Potter dans la chasse du Vif d'Or. Les Poufsouffle semblent bien aimer le prénom Felix, chers spectateurs ne vous trompez pas : Hale est le nouveau Poursuiveur, et Khan est l'attrapeur"

Louis reprit : "C'est une équipe jaune et noir assez similaire à celle de l'année dernière, malgré l'arrivée de Hale dans l'équipe"

"Tout à fait", répondit sa partenaire, "et cela peut être une bonne tout comme une mauvaise chose. L'équipe de Gryffondor en revanche contient beaucoup de nouvelles recrues, mais cela promet sûrement de nouvelles gemmes."

"Les amis, continua Louis, mes chers petits fan de Quidditch, nous voici réunis pour le deuxième match de la saison, en effet, ce match est reporté depuis novembre. Mais nous y voici enfin !"

Des acclamations retentirent dans le stade, mêlées à l'excitation de voir l'affrontement imminent entre Gryffondor et Poufsouffle. Les deux équipes s'élevèrent dans le ciel, prêtes à déployer tout leur talent pour conquérir le terrain de Quidditch et marquer l'histoire de Poudlard.

Le stade de Quidditch était désormais plongé dans une effervescence électrique alors que Gryffondor et Poufsouffle se préparaient pour le duel tant attendu. Les balais des joueurs planaient au-dessus du terrain, créant une symphonie aérienne avant le coup d'envoi. James Sirius Potter, le capitaine de Gryffondor, rassembla ses coéquipiers avec détermination. De l'autre côté, Hazen Hopkins, le capitaine de Poufsouffle, échangea des mots d'encouragement avec son équipe, affichant une assurance tranquille. Les arbitres levèrent leurs baguettes, annonçant le début du match. Les cognards, libérés dans les airs, amorcèrent leur danse frénétique tandis que les batteurs, Idris Abdallah-Smith pour Gryffondor et Oliver Lawson pour Poufsouffle, se lançèrent dans leur duel.

Le souaffle, au centre du terrain, fut attrapé par Roxanne Weasley, lançant ainsi le ballet de passes habiles et de feintes astucieuses. Cassiopeia et Louis, aux aguets, anticipaient chaque mouvement, commentant avec ferveur chaque stratégie déployée par les joueurs.

"Et c'est Roxanne Weasley qui s'empare la première du Souafle. La voilà bien décidée à nous impressionner pour son tout premier match !" criait Louis.

Hazen Hopkins, volant avec une grâce exceptionnelle, se plaça en défense, prêt à contrer les attaques des Gryffondor. Les poursuiveurs des deux équipes s'engagèrent dans une course effrénée pour marquer les premiers points. Cependant, assez vite, et surprennamment, Gryffondor sembla prendre l'avantage. Pourtant sur le papier, et James Potter le savait bien, les poursuiveurs de Gryffondor étaient clairement en dessous de leurs adversaires.

Le public retenait son souffle à chaque tir, à chaque plongée spectaculaire. Le stade vibrait d'énergie, captivé par le spectacle envoûtant de ce duel entre les deux maisons de Poudlard. Le match de Quidditch tant attendu était lancé, et la magie du jeu s'emparait du ciel.

Alors que Gryffondor dominait le ciel, Hazen Hopkins, le capitaine de Poufsouffle, élabora une feinte magistrale. Les Poursuiveurs de Poufsouffle, Felix Hale, Aisha Farid, et lui-même, commencèrent à exécuter des mouvements synchronisés, créant une illusion de prévisibilité.

Soudain, Hazen fit semblant de perdre le contrôle de son balai, provoquant un moment de confusion chez les Poursuiveurs adverses. Dans ce laps de doute, Felix Hale effectua une manœuvre audacieuse, feintant une attaque directe avant de faire une passe rapide à Aisha Farid qui se trouvait dans une position idéale.

Aisha, avec une agilité surprenante, s'élança vers les anneaux de Gryffondor, déroutant la défense adverse. Cependant, au dernier moment, elle fit une feinte incroyable en lançant le Souafle directement vers le sol. Les spectateurs retenaient leur souffle alors que le Souafle, à la surprise générale, tournoyait vers le gazon. Louis et Cassiopeia rivalisait de commentaires et de blagues pour divertir les spectateurs. Tout le stade vibrait. Le moment semblait légendaire.

Pendant ce temps, Hazen reprenait le contrôle de son balai avec une élégance délibérée, démontrant que la prétendue perte de contrôle était une manœuvre calculée.

Louis s'écriait : "Cette feinte subtile a clairement semé la confusion parmi les joueurs de Gryffondor, créant une opportunité inattendue pour Poufsouffle de marquer."

La foule éclata en exclamations, reconnaissant la finesse tactique de l'équipe de Poufsouffle. Cette feinte inattendue témoignait de l'intelligence stratégique d'Hazen Hopkins et de la coordination exceptionnelle de son équipe, laissant Gryffondor momentanément déstabilisé sur le terrain de Quidditch.

"Les jaunes et noirs sont revenus à 30 points partout" s'exclamait Cassiopeia dans le micro.

James Sirius Potter, observant la manœuvre spectaculaire de Poufsouffle depuis les airs, resserra sa prise sur son balai. Il savait que la partie était loin d'être terminée. Alors que Aisha Farid s'apprêtait à marquer, Leo Caruso, le gardien de Gryffondor, se lança dans une plongée audacieuse pour bloquer le tir. La tension monta d'un cran dans le stade, les supporters retenant leur souffle.

La balle siffla à travers l'air, et Leo réussit un arrêt spectaculaire, déclenchant une ovation massive des supporters de Gryffondor.

Cassiopeia, enthousiaste, s'exclama : "Leo Caruso, le dompteur de tempêtes, démontre une fois de plus sa maîtrise exceptionnelle dans les cages !"

Pendant ce temps, Hazen Hopkins et son équipe ne se laissèrent pas décourager. Ils réajustèrent leur stratégie, s'apprêtant à défier à nouveau la défense de Gryffondor. Les commentaires de Louis et Cassiopeia animaient l'atmosphère, amplifiant l'excitation du public.

Le jeu reprit avec une intensité renouvelée. Les Poursuiveurs de Gryffondor, Seraphina Blackthorn, Roxanne Weasley et Evangeline Rosendale, se lancèrent dans une série de passes rapides, reprenant l'initiative. James scrutait sans relâche le ciel à la recherche du Vif d'Or, prêt à sceller le destin du match.

Les Batteurs rouge et or, Logan Sterling et Idris Abdallah-Smith, se firent remarquer en orchestrant une offensive de cognards, créant des déviations spectaculaires dans le ciel. La tension monta à mesure que les deux équipes rivalisaient pour obtenir le contrôle du terrain.

"Je vous l'avais bien dit ! " s'exclamait Louis. "Nos batteurs sont jeunes, mais doués !"

Les joueurs survolaient le terrain avec une agilité impressionnante, chaque geste étudié et chaque coup calculé. Gryffondor et Poufsouffle s'affrontaient dans un ballet céleste, tel qu'il y en avait peu eu à Poudlard.

James scrutait le jeu avec une intensité croissante, rassemblant mentalement ses stratégies. Poufsouffle était en train de reprendre l'avantage. Gryffondor semblait pris de vitesse, noyés sous les attaques incessantes de leurs adversaires.

Cassiopeia semblait l'avoir remarqué elle aussi. James l'entendit leur crier de se remobiliser. Il devait trouver quelque chose. Il eut une idée, et cria :

"Les filles, en attaque"

Les trois poursuiveuses le regardèrent, dans un geste qu'il voulut déterminé et encourageant, il fit un signe à ses coéquipieres en formant rapidement le symbole du griffon avec sa baguette, un signe bien connu des membres de l'équipe de Gryffondor. Les joueurs de l'équipe rouge-orangé, réagissant instantanément, ajustèrent leur position dans une formation distinctive.

Les Poursuiveurs, Seraphina, Roxanne et Evangeline, se séparèrent en trois directions, chacune exécutant des mouvements synchronisés évoquant la majesté du griffon. Leurs balais tournoyaient dans une danse coordonnée, créant une illusion éblouissante dans le ciel. C'était une des feintes qu'ils avaient le plus travaillés. Le report des matchs avaient en quelque sorte été une aubaine pour eux : les deux nouvelles poursuiveuses avait pu s'entraîner d'arrache pied pour créer une bonne coordination entre les trois filles. James priait pour que cela marche. La foule, captivée par la stratégie audacieuse de Gryffondor, éclata en applaudissements et en cris admiratifs.

Cassiopeia, toujours alerte, s'exclama : "Voilà une feinte du griffon digne des légendes du Quidditch ! Les Poursuiveurs de Gryffondor créent une distraction visuelle qui pourrait bien déstabiliser la défense de Poufsouffle."

Louis ajouta avec enthousiasme : "James Potter prouve une fois de plus qu'il sait mener son équipe avec ruse et intelligence. Voyons comment les Poursuiveurs de Poufsouffle vont réagir à cette manœuvre audacieuse."

Les Poursuiveurs de Poufsouffle, Hazen, Felix et Aisha, observaient attentivement la feinte du griffon. Hazen, souriant légèrement, murmura des instructions à ses coéquipiers tout en maintenant un calme apparent. La défense de Poufsouffle se préparait à contrer cette nouvelle tactique pour le moins audacieuse.

Alors que l'illusion du griffon se dissipait, les Poursuiveurs de Gryffondor, profitant de la confusion momentanée, reprirent l'initiative. Seraphina Blackthorn, avec une agilité remarquable, s'approcha des anneaux adverses, prête à marquer. Les Batteurs de Gryffondor, Logan Sterling et Idris Abdallah-Smith, intensifièrent leur attaque sur les cognards, créant un bouclier protecteur autour de leur Poursuiveuse.

Cassiopeia s'exclama : "Les Poursuiveurs de Gryffondor semblent avoir repris le contrôle après cette feinte du griffon bien exécutée. La coordination de cette équipe, formée pourtant de beaucoup de nouvelles recrues, est vraiment exceptionnelle !"

Le stade retentit des cris et des acclamations alors que Gryffondor marquait leur septième but.

"Gryffondor revient à égalité; avec 70 points pour chaque équipe. Comment va réagir Hazen Hopkins?" demandait Louis dans le microphone.

La tension dans le stade atteignait son paroxysme. Les deux équipes menaient tour à tour, puis revenait au score. Les égalités s'enchainèrent. Au bout de près d'un heure et demie de match; le score était de 120 points partout. C'est alors que dans un échange frénétique de cognards, Thaddeus Ravencroft et Oliver Lawson, les Batteurs de Poufsouffle, blessèrent gravement Roxanne Weasley. Un murmure d'inquiétude parcourut les gradins alors que les soigneurs de Poudlard s'apprêtaient à intervenir.

James observait la scène avec un mélange d'inquiétude et de détermination, et serra les dents. Il savait que le Quidditch pouvait être brutal, mais voir sa propre cousine en difficulté lors de son premier match ébranla momentanément sa concentration. Cependant, le capitaine en lui reprit le dessus, et d'un regard déterminé, il fit signe à son équipe de rester concentrée malgré l'adversité.

Pendant ce temps, Felix Khan, l'attrapeur agile de Poufsouffle, repéra le Vif d'Or tournoyant près des gradins. Les supporters de Poufsouffle rugirent d'excitation en voyant leur attrapeur prendre la tête dans la chasse au Vif. Cassiopeia, alerte, annonça d'une voix vibrante : "Felix Khan semble avoir repéré le Vif d'Or ! Les supporters de Poufsouffle retiennent leur souffle, espérant la victoire imminente."

Sans perdre de temps, James laissa derrière lui ses préoccupations pour Roxanne, et s'élança à la poursuite de Khan. Son balai fendit l'air avec une rapidité impressionnante alors qu'il se lançait dans une course effrénée. Les spectateurs observaient avec admiration l'habileté des deux attrapeurs, l'enjeu du Vif d'Or ajoutant une intensité supplémentaire à l'affrontement.

Louis, captivé, s'exclama : "C'est un duel de vitesse et d'agilité entre James Potter et Felix Khan ! Les deux attrapeurs rivalisent pour s'emparer du Vif d'Or et assurer la victoire de leur équipe."

Cassiopeia ajouta avec enthousiasme : "Le Quidditch à son apogée, mes amis ! Les joueurs nous offrent un spectacle incroyable, malgré les péripéties. C'est un des matchs les plus impressionnants qu'il m'ait été donné de voir. Qui sera le premier à saisir le Vif d'Or décisif ? Gryffondor ou Poufsouffle, c'est le moment de vérité !"

Le stade retentissait des cris passionnés des supporters alors que James Sirius Potter et Felix Khan se disputaient l'objet doré qui déterminerait l'issue du match.

James peinait à rattraper l'avance considérable qu'avait pris Khan pendant qu'il regardait Roxanne. Il s'insultait intérieurement. Comment avait-il pu être aussi bête ? Tous les efforts que son équipe avait faits, tous ses entraînements, ses heures passées sous la pluie, la neige ou le soleil brûlant, tout ça pour qu'il ne tienne pas son rôle. Il n'arrivait pas à y croire. Il allait perdre. Il allait...

Felix Khan se trouva soudainement déséquilibré. Une manœuvre audacieuse pour esquiver un cognard particulièrement vicieux le força à effectuer une série de mouvements brusques, mettant à l'épreuve sa dextérité. James se pencha sur son balai, coupant court à toute pensée négative, et donna tout ce qu'il lui restait. Dans son enchaînement rapide pour se maintenir sur son balai, Khan avait trop brusquement tordu son manche. Un murmure d'inquiétude parcourut le stade lorsque les spectateurs réalisèrent que le balai de Felix présentait des signes de dysfonctionnement. Les Batteurs, Idris Abdallah-Smith et Logan Sterling, s'étaient surpassés dans leur offensive, réussissant à freiner complètement l'attrapeur de Poufsouffle, offrant à James une chance de le rattraper.

Khan tremblait à présent sur son balai, permettant à James de tirer pleinement parti de la situation. Avec une rapidité remarquable, il se précipita. Mais en passant à côté de Khan, il se rendit compte que s'il ne faisait rien, Felix risquait de finir 50 mètres plus bas. Abandonnant le vif d'or, il fit demi-tour, sous les cris à la fois outrés et rassurés de la foule, attrapa Khan par le bras, au moment où le balai du Poufsouffle se brisait complètement. Le bout du manche que Felix tenait resta dans sa main, et le reste de son balai tomba piteusement vers le sol.

James reprit sa course. Il avait sauvé son adversaire certes (ce côté chevaleresque lui donnerait une nouvelle hausse de popularité auprès des filles, pensa-t-il en riant), mais il comptait bien attraper ce maudit Vif. Derrière lui, Khan, totalement déboussolé, s'accrochait à son torse.

"La scène est légendaire," cria Louis. "Après avoir sauvé son adversaire, James continue sa course au Vif d'Or. Les deux attrapeurs partagent maintenant le même balai, c'est du jamais-vu. "

"Du James Potter tout craché, j'ai envie de dire". fit Cassie.

Entendre sa voix donna envie à James de se surpasser. Lorsqu'elle était à ses côtés, James se sentait capable de surmonter n'importe quelle épreuve.

Il se pencha sur son balai, forçant Felix Khan derrière lui à en faire de même, et tendit la main. Avec une impulsion impressionnante, il referma enfin sa main sur la petite boule dorée.

La foule, initialement suspendue à chaque mouvement, éclata en applaudissements mêlés d'une pointe de surprise devant la tournure inattendue des événements. Cassiopeia et Louis semblaient au bord de la crise d'épilepsie : ils hurlaient comme des fous dans les micros, survoltés par la performance de leur meilleur ami.

"Cette scène était tout bonnement incroyable. Comment James Potter fait-il pour nous surprendre à chaque match ?" demandait Cassiopeia au public.

"C'est une victoire pour Gryffondor de 290 points à 130", continua Louis. "Un match que l'on est pas prêt d'oublier. Wow. La prestation de Serdaigle et Serpentard en novembre était impressionante, mais ça !! Cela mes amis, c'était du grand Quidditch ".

James se posa au sol, et confia Felix Khan à ses coéquipiers. Il lâcha son balai juste avant que ses coéquipiers ne lui foncent dessus, exatiques.

Son regard croisa celui d'Idris, le batteur qui lui avait sauvé la mise. Il cru y voir une lueur de culpabilité : le jeune troisième année avait bien cru avoir emmené Khan au tapis, et ça le terrifiait. James le prit dans ses bras, avec une fierté non dissimulée.

-Mes lions, vous avez été exceptionnels, dit-il, toujours bras-dessus, bras-dessous avec Idris. Vous nous avez servis un Quidditch que j'ai rarement vu. Je suis extrêmement fier de vous. Les nouveaux, vous avez clairement fait vos preuves, je peux vous dire que les autres équipes vont nous craindre. Les anciens, (il fixa ses amis un à un, Seraphina et Leo), vous vous êtes surpassés. Sera, et les filles, votre griffon était tout bonnement magnifique. Leo, tes arrêts m'ont littéralement donné des frissons. Quant à vous deux, mes batteurs... Croyez-moi, vous avez beau faire 1 mètre 20, aujourd'hui vous étiez de vrais hommes dans les airs.

-Et toi, tu as vu ce que tu as fait ? s'exclama Seraphina. Tu as été tellement impressionnant. James, tu as sauvé la vie de Khan, et tu as même attrapé le Vif d'Or. Franchement c'était...

-Impressionnant.

-Bluffant.

-Super cool.

-Démentiel ouais ! répondirent tour à tour ses coéquipiers.

-Je n'aurais rien pû faire sans vous. Surtout toi, Idris, sans ton cognard, je n'aurais jamais rattrapé Felix, j'ai mis trop longtemps à me remettre de Roxanne, je suis désolé, j'ai complètement merdé, et...

-James, mec. T'as géré ! le coupa Leo. T'as tout défoncé. Le Quidditch c'est un sport d'équipe. C'est normal que tu puisses compter sur ton équipe.

James sourit.

-Aller, allons voir Roxanne, et fêter ça dignement. Mais ne vous couchez pas trop tard ! Demain, on reprend l'entraînement.

-Ahhhh je me disais qu'il était trop sentimental, voilà le retour de notre bon vieu James. ricana Seraphina.

-Tais-toi Sera, ou tu auras des pompes en plus.

-Tyran ! s'exclama-t-elle.

James sortit du terrain en rigolant. Il avait hâte de retrouver ses amis. Il avait hâte de retrouver Cassiopeia. Il fallait qu'il lui parle. Mais pas tout de suite. Il avait trop peur de la perdre.