CHAPITRE 37

Hello tout le monde !
Vous allez bien ?
Bon, alors, j'ai un peu d'avance sur le prochain chapitre, donc peut être que je pourrai vous le poster dans deux semaines, mais ce sera la semaine de mes partiels, alors je vous promets rien !

Sinon, CHAPITRE.
Et quel chapitre ! Camille a voulu faire ce qu'on appelle entre nous une "relecture détaillée" c'est-à-dire qu'on critique (gentillement hein, on garde nos hâches dans nos poches (la plupart du temps ˆˆ)) MAIS elle a rien trouvé à redire ! Imaginez, c'est pas le meilleur compliment pour un chapitre ça ?

Je tiens juste à dire que, étant donné que c'est une fanfiction, (et même si la grande majorité des personnages ou de leur personnalité et histoire m'appartiennent (ce mot "appartient" sonne bizarre quand on parle "d'être humains" non ?)), je me permets parfois de faire des références à peine voilée à certains livres / films / séries. Voilà, c'est juste pour dire ça.

Je vous laisse avec mes bêtas, sachant que la prochaine date de publication sera normalement le 17 Mai.

Me voici, me voilà, c'est Camille, votre bêta adorée qui est là ! Alors. Pour des raisons personnelles, je trouve ce chapitre EUPHORISANT ! Mais ça, c'est juste à cause de mon côté fangirl xxxxxxxl pour un certain livre.... Bref, à part mon amour infini pour Marie qui a encore grandi après cette lecture, ce chapitre est vraiment bien, on découvre certaines facettes de certaines choses/personnes (ne spoilons rien) qui sont vachement... Je ne dirais rien ! Mouha ! Vous ne savez pas si c'est un truc bien ou mal MOUAHAHAHAHAHAHAHAHA. Bon. Je me calme. Et je vous dis bonne lecture !

Hello ! Une Lina fatiguée a l'appareil. Je vous jure, je me tape un mal de crâne très désagréable. Bref, Camille a tout dit donc je ne m'eterniserai pas. Bisous et bonne lecture ^^

(ça va mieux Lin ? J'adore la Lina fatiguée, mais bonnnn... )
(c'est marrant parce qu'elle était fatiguée, mais qu'elle a quand même pris le temps de rajouter des points à la fin de mes incises, parce que je les oublie tout le temps)

Bonne lecture <3


Chapitre 37 : La forêt de Selwood

"We meet fear. We greet the unexpected visitor and listen to what he has to tell us. When fear arrives, something is about to happen."
Six of Crows, Crooked Kingdoms
Leigh Bardugo

-Alfred, il faut vraiment que tu apprennes à transplaner... Cinq voyages, même pour moi, ça fait beaucoup. souffla Mya. 

-Mais, je ne suis qu'en sixième année, et puis je te signale que j'ai déjà étudié la théorie. Je n'ai simplement jamais pratiqué, répondit Alfred

-Et moi en quatrième, répliqua Mya en souriant. 

-Oui, mais toi, c'est pas pareil, Mya, reprit Alfred. En plus, je suis sûr que tu dois avoir une anomalie génétique qui te permette de repousser les strates de la Magie. C'est probablement dû à la période où tu as été... hum... créée. Peut être durant le Sabbat ?

-Tu penses que la forte concentration de Magie de cette nuit-là peut avoir un rapport avec des pouvoirs surpuissants ? demandai-je. 

-Je n'en suis pas sûr, mais le célèbre Machiavel prétendait avoir été conçu durant le Sabbat, puis plongé dans du venin d'Acromentule à la naissance. Ce n'est peut être que des histoires, mais lors du Sabbat, la ligne entre le bien et le mal, le vivant et le mort, le jeune et le vieux... tout ça devient extrêmement flou. C'est comme si la Magie bouleversait tout ce qu'on connaît. Toutes les différences, tout. On ne devient qu'un corps primitif. Un groupe d'atomes sans vraiment de conscience mit en marche par la Magie, qui coule dans chacun de nous, sorcier ou non, humain ou non. C'est cette force qui explique que, durant le Sabbat, on dévoile notre vraie personne. On dit que tu fais alors ce que tu es sensé faire. Tuer, aimer, sauver. Le bien, le mal. Tu suis ton instinct le plus profond.

-C'est l'éther, soufflai-je. 

-Exactement. Certains appellent ça l'Ether, d'autres la Nature, d'autres encore la Vie, tout simplement. Le mélange entre l'âme et le corps. La quintessence de...

-On se calme, les intellos, et on ouvre l'oeil, nous coupa Ellen.

Nous étions dans la forêt de Selwood, à quelques miles de chez moi. Il faisait sombre, et une ambiance électrique pesait sur nous. Un orage se préparait. Au loin, on entendait le bruit d'un ruisseau et quelques lucioles volaient ça et là. L'atmosphère était... frissonante. 

Nous étions le premier dimanche après la rentrée. Il avait plu la veille, mais notre petit groupe était bien trop curieux pour attendre une semaine de plus avant d'enfin le voir, ou revoir.

L'arbre. Le bouleau aussi blanc que neige de notre vision, à Mya et à moi. Celui qui semblait fait de magie, tangible mais inatteignable, majestueux et imposant mais fragile et brouillardeux. Comme un mirage, un rêve à peine esquissé. Une quête.

C'était ça, notre seule et unique piste. 

Une brindille craqua sur la droite, et notre petit groupe se tut. 

-Hum, fit Ellen. Il y a quelqu'un ? 

Mais elle nous lança un regard apeuré. C'était elle la plus proche du bruit. 

Je vins me placer à ses côtés, et elle me lança un regard mi-exaspéré, mi-remerciant ; un de ceux dans le style "ok, j'ai besoin d'aide. Mais il y a pas quelqu'un d'autre ? Genre pas elle quoi." 

-Où est James? s'exclama tout à coup Louis. 

-James ? demanda Mya. Mais il était à côté d'Alfred. 

Le groupe se retourna sur Alfred, qui fermait le groupe. 

-Où est James ? demanda Ellen. 

-Quoi ? Mais je. J'en sais rien, moi. Il..., dit Alfred de sa voix fébrile.

-D'ailleurs, qu'est-ce qu'il fait là, lui ? reprit Ellen, en se tournant vers nous. Il sort d'où ? Personne le connaît en vrai.

Alfred parut sincèrement blessé, mais il fallait avouer qu'Ellen marquait un point. Alfred n'était en réalité qu'un ami du meilleur ami de Mya, qui lui, n'était même pas ici. 

Merry répondit :

-C'est le meilleur ami de Dougal Fräser, ils se sont rencontrés quand Dougal est arrivé en première année, Alfred Conan Cadwallader était donc en deuxième année. Si je me souviens bien, tu t'es perdu, et c'est Dougal qui t'a aidé à retrouver la salle d'Histoire de la Magie. L'histoire avait fait le tour de Poudlard évidemment, comme Lasgorn s'était fiché de lui, mais Dougal et lui sont devenus amis et ne se sont plus quittés. Il est en sixième année à Serdaigle, excelle en botanique, en Soins aux Créatures Magiques et en Potions, Greengrass l'a même recommandé au potionniste Gulric Filtrat pour son stage d'été. Il a pour ambition d'entrer dans l'Académie de Potion de Gloucester. Il est passionné par les théories magiques, bien que son niveau pratique ne soit pas excellent. Il n'a pas beaucoup d'ami, car il déteste aborder les autres, du fait de sa timidité. Son épouvantard, c'est les serpents. Il déteste ça. Il a peur des écailles, la manière dont ils bougent le dégoutte. Pas de petite amie connue.

Alfred lui lança un regard apeuré :

-Ok, toi tu fais carrément flipper, souffla-t-il. 

-Je t'aime bien, Merry, mais c'est vrai que dis comme ça..., souffla Deotille. 

-Tu sais beaucoup de choses sur les gens comme ça ? demanda Vanina. 

-Un certain nombre, Vanina H. Greengrass, répondit Merry. Tu veux entendre ta biographie ? 

Elle lui lança un sourire torve, et Vanina blêmit. Mya s'écria :

-Elle connaît ton deuxième prénom ? Comment elle connaît ton deuxième prénom ? Pourquoi elle et pas moi ?

-Je sais pas, Mya, calme toi, répondit Vanina. 

-C'est pas juste, souffla Mya. Merry steuuuplaiiiit dit le moi. Ça fait des mois que j'essaie de le savoir !

-Allons donc, Mya. Un secret, c'est pas comme une pièce de monnaie, ça garde pas sa valeur quand on le passe de main en main.

Mya haussa les sourcils, impressionnée : 

-J'ai déjà entendu ça quelque part. 

-Kaz Brekker. souffla Merry.

Mya eut un grand sourire, parut sur le point de s'exclamer, mais Ellen n'était pas prête de lâcher l'affaire.

-Mais comment tu fais pour savoir ça ? demanda Ellen.

-J'ai mes sources. C'est ça, ma plus grande valeur, dans ce groupe, Ellen. Pas le fait que je sois douée en Astronomie, en Divination ou en Runes, ni que je sois à moitié moldue. Ma vraie force, c'est que je connais les gens. Je sais écouter et chercher des informations. Comment crois-tu que Cassie savait pour l'amitié de Vanina et d'Ina ? 

-Cassie et Merry, toutes les deux ensemble, vous êtes redoutables, souffla Deotille. 

-Une araignée. Merry, tu es une araignée. Cass, c'est Sherlock Holmes. Mais toi Merry, tu parais si..., reprit Mya

-Simplette, continua Ellen. 

Louis nous regardait d'un sourire fier, l'air de dire "C'est mes potes !" et Merry et moi fîmes une réverrence accordée en rigolant. Mais je me repris bien vite en lançant un regard noir à Alfred :

-Il est où, James ? 

J'avais toujours ma baguette en main, et dans la pénombre, je devais être effrayante, tellement qu'il recula d'un pas. Même mes amis me lancèrent des regards tendus. Aucun d'entre eux ne savaient que, depuis mon coma, même les sorts les plus simples m'étaient compliqués, et que c'était la vraie raison pour laquelle j'avais séché tous les cours pratiques cette semaine - et non pas pour "préparer notre excursion, puisque de toute manière, je sais déjà faire tout ça". Même en lui lançant tous les regards noirs que je voulais, j'aurai été bien incapable de lui jeter le moindre maléfice. Parmi tous ces sorciers puissants, j'étais presque une véritable moldue. La magie était revenue. Un tout petit peu. Et je gardais encore des cicatrices du maléfice noir que m'avait jeté mon mystérieux agresseur avec sa voix arrogante et tempêtueuse.

-Je suis désolé, soupira Alfred. Vraiment désolé. 

Louis me lança un regard d'effroi.

-Je ne sais vraiment pas où il est passé. Je vous jure, reprit Alfred.

Une brindille craqua de nouveau devant Ellen et moi, et nous nous retournâmes en sursautant. Devant nous se tenait James, qui sortait tranquillement de la forêt.

-Désolé les gars, fallait que j'aille pisser, s'exclama-t-il. Qu'est-ce que j'ai loupé ?

Louis et moi éclatâmes de rire, la bulle de tension explosant instantanément, bientôt suivis par Mya et Merry. Mais les autres le regardaient sans rien dire, hébétés.

-Et ba, les gars, on dirait que vous avez vu un fantôme ! rigola James. Je vous ai tant manqué ?

-James Potter, tu vas finir par nous tuer à toujours tout prendre à la légère, rigola Merry.

-T'inquiète pas ma belle, tu sais que je serais toujours là pour te sauver, lui lança James. 

Merry gloussa en soufflant : "Que Merlin nous protège !" et notre petit groupe repartit vers le centre de la forêt, dans la direction inéluctable du bouleau blanc.

***

Mais nous ne pûmes faire trois pas : à peine 5 mètres plus loin, le chemin s'arrêtait là, au milieu de la forêt, au pied d'un arbre quelconque. Il était au milieu de la route, et semblait en faire sa limite. Devant lui, un chemin de gravillons, de brindilles cassées et d'herbes rabattues par le foulement routinier des pas des promeneurs ; et derrière lui, rien. La forêt reprenait ses droits et rien ne laissait penser que quiconque ait jamais foulé cette jungle.

-Putain, c'est quoi ça encore ? demanda Ellen en grognant.

Louis lui lança un regard étonné, surpris de son language, mais il vrilla de nouveau son regard sur l'arbre. Le blond n'avait pas été très enjoué à l'idée de cette aventure. Ce qu'on pouvait y découvrir semblait l'effrayer, ce qui était plus étrange encore quand on savait que rien ne le passionnait plus qu'une bonne histoire fantastique. 

Je lançai un coup d'oeil à Flynn. Cette forêt, c'était celle qui séparait nos demeures, l'endroit où l'on s'était rencontrés, et nous la connaissions comme notre poche. Normalement, le chemin était sensé relier nos manoirs. 

Le blond se rapprocha de moi :

-Il y a un truc pas net, souffla-t-il.

-Tu le sens toi aussi ? demanda Alfred

Il s'était approché de nous, une expression soucieuse sur le visage.

-Ce crépitement, fit Mya à son tour.

-C'est de la Magie ? demanda Deotille. 

-Oui, soufflai-je. De la Magie Noire. 

Un lourd silence s'abbattit sur le groupe. 

-Comment tu... ? demanda Ellen

Je soulevai mon hoodie noir, montrant une raie fine qui remontait de ma hanche jusque sous le sein droit. Deotille écarquilla les yeux, pendant qu'Ellen hochait doucement la tête. Seul Alfred semblait ne pas comprendre. 

-Ça m'est arrivé avant les vacances de Noël. Tu sais, quand j'étais à l'infirmerie. C'était pour ça, et non parce que j'avais une côte cassée suite à un entraînement de vol. On m'a... agressée. Je ne sais pas ce que c'était, mais ce n'était pas de la petite magie. 

Je redescendis mon sweat, et souris au groupe. 

-Vous voulez rentrer ? demandai-je. 

Personne n'hésita un seul instant. 

-Hors de question.

Mais j'étais soucieuse. C'était moi qui les avait emmenés là, je n'avais pas le droit de les faire aller plus loin, surtout maintenant que la magie noire entrait dans la partie.

-Restez ici, on va y aller James, Cassiopeia et moi, dit Ellen.

Je n'en revenai pas de lui devoir mon salut - à nouveau. Mais elle évita le regard reconnaissant que je lui lançai. Peut être qu'elle aussi se sentait responsable d'avoir emmené Deotille, Flynn, Mya et Alfred là dedans. Car c'était en venant la chercher qu'ils avaient entendu la confidence. Sans elle, ils seraient bien au chaud dans leurs Salles Communes respectives à jouer aux Bavboules en mangeant des patacitrouilles.

Vanina et Louis voulurent tout de même protester, mais Merry et Mya leur lancèrent des regards sans équivoque. Ils devaient rester, pour Flynn, Deotille et Alfred, tous trois bien plus doués en théorie magique qu'en pratique.

-Restez ensemble, et surtout, près de Mya. Si ça dégénère, partez. fit James

Je me dirigeai vers Mya et Merry. 

-Tu vas y arriver ? demandai-je. Tu peux les emmener tous les 6 ailleurs ? 

-Avec plus ou moins de dommages, oui, répondit Mya. Mais pas très loin... 

-Va chez moi. S'il y a un problème, on se retrouve là-bas. 

-Ça ne posera pas de problèmes ? demanda Mya. 

-Mes parents ne sont pas là cette semaine, au mieux il y a Selly et Nixy, nos elfes. Je crois que les deux autres, Zolin et Katen sont partis avec eux.

-Et ils ne vont pas rouspéter ? J'ai entendu dire qu'il valait mieux ne pas se mettre un elfe de maison à dos... répondit Mya.

-Ils connaissent Merry, et Flynn. Et tu n'as qu'à leur dire que c'est moi qui t'envoies. 

-Je pourrai très bien mentir, répondis Mya, perplexe. 

-Crois-moi, Mya, je te souhaite de ne jamais tenter de mentir à Zolin ; ou tu saurais très rapidement qu'il t'a démasquée. 

-Euhh... Super, souffla Mya, pas très rassurée. 

Merry rigola, et je m'éloignai après avoir pris Louis dans mes bras.

-Veille bien sur elles, soufflai-je. 

-Et toi, veille sur vous deux. Et même vous trois. Snyde n'est pas si horrible que ça quand elle accepte de te laisser la vedette.

-J'ai entendu Weasley ! fit Ellen. 

Je lançai un dernier regard au groupe qui riait, et mes yeux accrochèrent ceux de ma meilleure amie. Elle me fixa un instant, souriante, puis, résignée, se retourna. 

-Ne faites pas ces têtes d'enterrement, on va revenir bientôt, rigola James.

-Que Merlin nous protège ! souffla à nouveau Merry ; mais cette fois-ci, son ton était bien moins malicieux.

Alors, Ellen, James et moi nous enfonçâmes dans la forêt, à la recherche de cette source de Magie et de ce fichu bouleau, le tout finalement pas si blanc.

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