CHAPITRE 32

Helloooo!
Comment allez-vous ?
Aujourd'hui on se retrouve pour un nouveau chapitre de Question d'Alchimie (jure?), j'espère qu'il va vous plaiiiire :)
Je l'aime beaucoup, il m'a fait beaucoup pleurer, et mes bêtas aussi MOUHAHAHAHA
D'ailleurs, c'est le moment note des bêtas !

Hey hey heyyyy ! Bonjour, je suis actuellement chez moi avec la délicieuse (Camille est cannibale)(c'était un compliment) petite Lina parce que on a QUATRE heures de trous. Quatre. Bref, aujourd'hui, un chapitre assez .... Frustrant, triste, mignon, émotionnel, tout ça à la fois. Un concentré d'émotion comme Marie sait merveilleusement bien le faire. Et en plus un jolie petit paragraphe d'introduction. Et un dernier aussi.

Hello! Lina à l'appareil ! Comment ça va ? Ici, plutôt bien malgré les heures de pause interminables ;-; Bref, aujourd'hui un chapitre fort en émotions, je ne saurais même pas nommer tout ce que j'y ai ressenti !! Enfin, mon téléphone beugue alors je vais vous laisser. Bonne lecture Pauvre Linouche xD

La citation est longue, mais elle matche teeeeeellemeeent bien avec le chapitre j'étais obligée de tout mettre, c'est des paroles de la chanson « The Cut that Always Bleeds», de Conan Gray. Écoutez cette chanson, et cet artiste vraiment...

Bonne lecture !

«"I don't love you anymore"
A pretty line that I adore
Five words that I've heard before
[...]
Oh, I can't be your lover on a leash
Every other week, when you please
Oh, I can't be the kiss that you don't need
The lie between your teeth
The cut that always bleeds
[...]
Oh I can be your lover on a leash,
Every other week, when you please,
Oh I can be,
Anything you need,
As long as you don't leave,
The cut that always...»

The Cut That Always Bleeds

Conan Gray


Chapitre 32 : The Cut That Always Bleeds...

L'appartement de Mya était situé dans un petit immeuble dans une ruelle énergique de Londres. Les gens riaient, couraient, écoutaient de la musique. Les rues étaient colorées, parcourues d'animaux en tous genres, les chelures loufoques, les tenues parsemées de couleurs vivaces, des pièces de design aux motifs voyants et chics. Les maquillages se faisaient sophistiqués, les chaussures à la dernière mode. L'originalité et la démarcation semblaient être la quintessence du style. L'effet était saisissant. Les odeurs des food truck se mélangeaient aux aromes âcres des cafés, la richesse d'un parfum avec l'odeur des voitures. Le soleil brillait, illuminant ça et là les quelques cristaux plus ou moins blancs qui restaient des dernières neiges.
Un vrai défilé de la rue.

Bill, Louis et moi passions presque inaperçus, avec nos jeans et manteaux, pourtant adaptés aux dernières modes - Mya et Louis s'en était assurés.

Nous finimes par arriver dans l'immeuble de Mya. Nous allions nous diriger vers l'ascenseur lorsqu'une dame aux cheveux grisonnants nous dépassa, bousculant au passage Louis avec sa besace en cuir noir, en grognant : "Marche pas", puis finit de descendre les escaliers à une vitesse effarante pour l'apparente sexagénaire.

Avec un renifflement de dépit, nous montames les cinq étages qui nous amenèrent à l'appartement de Mya.

La jeune fille nous ouvrit, un sourire radieux aux lèvres. Elle était vêtue très simplement : un short taille haute vert pâle, un T-shirt beige et des collants noirs. En chaussettes, elle nous demanda d'enlever nos chaussures, puis nous invita à entrer dans son salon, mais Bill ne voulait pas s'attarder, il repartit immédiatement.

-Ils sont enfin arrivés. fit Mya.

Le spectacle qui m'attendait dans le salon était des plus étranges : James Potter et Merriana Meadowes assis à quelques centimètres de Flynn Wilkes et Vanina Greengrass, sans faire un bruit ou même un signe d'animosité.

-Bonjour tout le monde ! fis-je de ma voix la plus enjouée possible

Une série de bonjour me répondirent, et Mya m'indiqua un endroit pour poser ses cadeaux, qu'elle ouvrirait plus tard.

-On fait un jeu ? demanda Merry

-Meadowes, tu es vraiment une enfant. s'exclama Vanina

-Précisément. répondit Merry en lui lançant un clin d'œil.

Se rendait-elle seulement compte que Vanina la détestait ? Tout le monde savait que la Serpentarde la jalousait, car cela faisait des années qu'Eden Davies était fou de Merry, alors que Vanina n'avait d'yeux que pour lui.

Mais, je n'étais peut-être pas la mieux placée pour juger à ce niveau-là.

James se tenait là, juste devant moi. J'aurai pu lui parler. Lui hurler dessus. Lui crier ma douleur, ma solitude - et mon amour.

Mais je me suis assise, en souriant tranquillement au regard désolé de Flynn, à côté de Merry.

-Je suis d'accord pour un jeu. fit Mya ravie en tapant des mains. Mais d'abord je vais aller chercher de quoi boire.

-Laisse Mya j'y vais.

Nos voix s'étaient superposées. James et moi nous regardions tout les deux comme des idiots, ne sachant comment agir devant les autres, attendant que l'autre se rétractât.

-Merci les amis. fit Mya en se rasseyant.

Stupéfaits, nous marchâmes tous deux jusqu'à la cuisine, puis j'ouvris le frigo tandis que James cherchait les verres.

-Tu trouves ? demandai-je.

James fouillait toujours, la tête enfoncée dans son placard. Le paquet de farine, posé au dessus, lui tomba brusquement sur la tête.

Morte de rire, je ne pus m'empêcher de poser mes verres et de me rapprocher.

-Par Morgane, que quelqu'un appelle Lily et son appareil photo. pouffai-je

-Par pitié, tout mais pas ça. ricana James

-Elle n'est jamais là quand on a besoin d'elle... soupirai-je

James tâchait déjà de se nettoyer, tandis que j'attrapais une éponge et nettoyait le plan de travail en continuant de ricaner.

-Arrête de rire ! s'exclama James en me frappant le haut de la tête

-Jamais. pouffai-je. C'était magnifique.

James eut un petit rire.

-C'était moi en même temps.

-Comme toujours. soufflai-je.

Il y eut un moment de flottement. L'air s'empata comme si la farine l'avait densifié. James me regarda droit dans les yeux, et sourit. Je continuai de frotter une tâche de farine sur l'évier pour tâcher de contenir mon trouble.

Cela échoua complètement quand il posa sa main sur la mienne, une nuée de papillons s'envolant immédiatement dans le cœur de mon estomac.

-Jim... soufflai-je.

Je baissai les yeux aux sols, incapable de garder le contact avec ses yeux aussi profonds que le ciel.

-Peia... J'ai tellement de choses à te dire. Tellement de choses... À faire avec toi.

-Moi aussi, Jim.

-Tu m'aimes ? demanda-t-il

-Tu le sais bien. Mais nous allons rester amis ne t'en fais pas. Je t'oublierai.

-On ne m'oublie pas aussi facilement ma belle, souffla-t-il

-Je suis plus forte que tu crois.

-J'en suis sûr.

-Alors quoi ? sifflai-je

-Peut-être que moi, je ne suis pas aussi fort que tu ne le crois.

-C'est-à-dire ?

Il ne répondit rien, se contentant d'un sourire.

-James, si tu ne m'aimes pas, on ne vas pas jouer à ce petit jeu jusqu'à la fin des temps.

-Et si je t'aime ?

La réplique me cloua le bec. Je restais suspendue à ses lèvres, et les grains de farines suspendus dans l'air semblèrent arrêter leur course inéluctable ordonnée par Newton.

-Jusqu'à la fin des temps, répéta James.

Il s'approcha de moi et releva mon menton. Ses yeux ne quittaient plus les miens.

-Et si je t'aime Peia. Que se passe-t-il ?

-Je ne comprends plus rien. Un jour tu me veux, le suivant tu m'aimes, l'autre tu me détestes. Choisis James. Choisis je n'en peux plus.

J'aurais peut être du me taire. Me contenter de sa moitié d'amour. L'aimer autant que je le peux les jours où lui, daigne le faire. Pourquoi pas ?

Mais je savais qu'au fond, je ne pouvais me contenter de ça. J'avais besoin de l'avoir tout entier, et tout le temps. De connaître chacune de ses pensées, de ses envies, l'entièreté de ses rêves fous et merveilleux, de ses projets et de ses méfaits héroïques. J'avais besoin de faire partie de chacunes de ses secondes, passées, présentes, et futures.

Sinon, cela nous détruirait.
En tant que couple, en tant qu'amis, en tant que personnes.
On se détruirait l'un l'autre au lieu de s'aider à s'épanouir.

-Bon ça arrive ses boissons ?

-Oui oui, répondis-je.

James, lui, n'avait toujours rien dit, il continuait de me fixer, sa main posée sur la mienne.

-Jim. Dis-moi ce que tu penses. Ce que tu veux devenir. Ce que tu veux qu'on devienne.

Il se pencha, avec sa grâce mêlée de nonchalence qu'il devait tenir d'Apollon lui-même, et m'embrassa la joue.

-Je ne peux pas t'aimer, malheureusement. J'en ai envie... Je ne peux pas c'est tout. Ne regrette rien. Cela vaut mieux pour toi, pour l'instant. J'aurais été un petit ami pitoyable de toute manière.

-Ça, ç'aurait été à moi de le choisir.

La bulle de merveilleux venait d'éclater. Encore une fois.

Une vague impression de déjà-vu me prit : deux fois déjà que James me repoussait après m'avoir montré des signes de vive affection.

-Peia pardonne moi, dit-il en me prenant les mains. Je t'en supplie, pardonne moi.

-Stop. Arrête. D'accord très bien. Tu ne veux pas de moi, pour une raison qui t'es propre, alors qu'il y a une semaine à peine tu disais que tu m'aimais plus que tout. Soit. Mais ne fait pas ça.

-Quoi ? demanda James, ses yeux vivement assombris, telles deux mares sous une pluie diluviennes.

-Ne me touche pas. Ne me prends pas dans tes bras, ne me prends pas la main. Ne m'embrasse pas. Je ne peux pas être ton jouet, je ne veux pas être ton jouet. Je ne suis pas la fille que tu dragues quand tu t'ennuies, que tu embrasses quand tu te sens seul, celle parmi tant d'autres, un autre de tes mensonges. Je ne passerai pas ma vie à t'attendre, James Sirius Potter.

Je pris les verres et sortit de la pièce.

Je ne pu m'empêcher de penser qu'au fond, malgré toutes mes belles paroles, je l'attendrai toute ma vie. Parce qu'il était mon premier amour, et que j'aurai bien volontiers accepté de me griffer le cœur à être celle qu'il aimait lorsqu'il en avait besoin.
Il était ce garçon qui me rendrait toujours triste lorsque je pensais à lui, peu importe ma situation émotionnelle ou le temps qui s'était écoulé.

Parce qu'il était James Sirius Potter, et que de toute ma vie, je n'avais jamais aimé personne de la manière dont je l'aimais, lui.

Et je pouvais bien sacrifier un peu de ma fierté pour ça. Et quelques années, s'il le fallait...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top