CHAPITRE 30
Hello la team !
Comment ça va ?
Moi ça va bien, mais j'ai eu un week-end très chargé, plein de répèt et de spectacle de danse, donc je n'ai pas pu écrire ce chapitre... Mais j'ai réussi à l'avoir dans les temps (bon j'écris depuis onze heure et il fait que 1950 mots mais chut).
En tout cas, j'aime beaucoup ce chapitre, trop hâte d'avoir votre avis.
Note de Camille : (Lin est en vacances)
Heyyy ! Comment ça va tout le monde ? Moi, bah, disons oui, je suis en période de vide à cause d'un film. Je sais pas si vous connaissez cette sensation quand on a finis un livre ou un film et qu'on veut que ça continue... Bref ! Un très beau chapitre, qui m'a donné des larmes aux début (peut-être que c'est parce que je suis ultrasensible en ce moment mais c'était quand même magnifique) et aussi assez intriguant. Bonne lecture
P.S. : Bordel j'ai failli oublier.
Mesdames, Messieurs, Non-Binaires,
Veuillez applaudir notre merveilleuse HarryStranger , car oui, elle a réussi le rêve de tout petit écrivain de fanfiction wattpad. La grande annabethfan (aussi nommée, Maman n°2 mdrrr) lui a fait de la pub. Applaudissement s'il vous plaît ! (elle était à deux doigts de pleurer jpp) (Camille: C'est vrai, je confirme)
Bref, je me tais,
Bonne lecture !
RE-P.S. : Bon ok, je saoûle, mais j'ai encore failli oublier: petits moments fangirlage pour notre KING, Quentin Fillon Maillet, et ses 5 médailles, genre wow. (Camille : Il est incroyable)
Chapitre 30 : Une dure résolution
Une heure plus tard, la soirée battait encore son plein. Presque deux heures du matin, et jeunes comme agés dansaient, virevoltaient, riaient... La simple idée de "fatigue" semblait n'avoir jamais existé.
Evidemment, ce n'était pas mon cas.
La seule chose qui semblait être vivante dans tout mon corps étaient mes cheveux. Je n'avais pas bougé de ce balcon, toujours assise sur le rebord en pierre, les pieds dans le vide, surplombant l'immense forêt qui entourait le manoir des Malfoy.
La fête à l'intérieur n'avait aucune emprise sur moi, tout comme le froid hivernal. La veste de James pour seul rempart à la brise qui soulevait mes cheveux était étonnement efficace.
De la bonne qualité, songeai-je avec un frisson d'aise.
Comme si cela avait de l'importance...
Je restais là, tas de chair amorphe, dans ma magnifique robe bleue, le visage stoïque. Je m'interdisais de pleurer, je m'interdisais de rire, presque de respirer. J'avais tellement mal. James... Il m'avait aimé tout ce temps, ce n'était pas possible autrement. Il m'avait aimé, si longtemps, et il m'aimait encore. C'était forcé. La douleur dans son regard, ses larmes, son sourire déchiré.
Son baiser... tellement doux. Un pardon silencieux, un chuchotement physique, un secret.
Une lueur d'espoir. La seule que j'avais. Il m'avait fait la promesse de m'aimer. Il m'avait dit il y a bien longtemps qu'il m'aimait depuis le tout début, et jusqu'à notre fin. Ce ne pouvait être la fin, pas déjà, pas maintenant que je l'aimais tellement. Jusqu'à notre fin.
Ce baiser, c'était une promesse. Ce n'était pas un baiser d'adieu, juste un souvenir. Ne m'oublie pas Cassie, semblait-il crier.
Ce ne pouvait être autrement. Il m'aimait... pas vrai?
Les secondes s'éternisaient. Le temps semblait ralentir sa course folle, m'accorder des instants de répit libérée de l'emprise de ses filets ; des battements de coeur hors du temps.
Il se mit à neiger. Tout doucement, les flocons tombèrent du ciel, tels des larmes de fantômes, discrets, cotoneux, virevoltant dans l'air. Ils semblaient se balader sur un immense visage, lentement... paisiblement.
C'était tellement différent de tout ce que j'éprouvais. De cette rage fulgurante qui sommeillait en moi. De cette passion, cette vie immense, qui n'était que fracas, chaos et désespoir. J'eus envie de hurler pour briser ce calme poètique qui règnait.
Un éclair tomba du ciel avec un tonnerre rageur et assourdissant. Une lame d'électricité traversa la nuit, la déchira en deux en hurlant.
J'eus un nouveau frisson.
La neige tomba de plus en plus vite. C'était très beau, doux, le silence fracassé de temps à autre par un nouveau cri du ciel.
Flynn était là lui aussi. Depuis une heure, il n'avait pas bougé. J'avais envie qu'il parte.
A vrai dire, l'idée m'effrayait au plus haut point. J'avais envie qu'il parte, car sans lui, peut-être cesserai-je d'exister. Si plus personne ne songeai à nous, ne disparaitons pas ? A moins que ça ne marche que pour les morts... quelle injustice. Les morts ne sont-ils pas ceux sensé vouloir vivre, et les vivants ceux vouloir disparaître ? Alors pourquoi ne pas pouvoir disparaître là, maintenant, glisser de ce muret et finir deux étages plus bas, au pieds des arbres, recouverte par la neige, le ciel hurlant à la mort ma disparition et mon desespoir ? Pourquoi ne pas juste mourir ?
Parce que tu aimes vivre. souffla une voix en moi.
Parce que malgré toute cette souffrance, malgré cette rage, ce chaos, tu trouves cette vie merveilleuse.
Parce que le rythme des battements de ton coeur t'obnubile, et que, petite, tu attendais anxieusement le suivant, avec une peur tenace de ne jamais le voir arriver.
Parce que tu es forte. Une battante. Tu as tellement vécu, tellement souffert, tellement ri, tellement aimé, tout ça pour t'arrêter maintenant ?
Parce que tu as des amis, des gens qui comptent sur toi... Une famille.
Ton père, ta mère, Regulus et Henrietta... Les jumeaux.
Louis, Mya, Merry... James.
Tu n'as pas le droit de les quitter, tu n'as pas le droit de leur faire ça. Des tas de gens ont besoin de toi, Cassiopeia Bellatrix Lestrange.
Alors maintenant... Vis.
-Des tas de gens ont besoin de moi ? soufflai-je
-Excuse-moi ? demanda Flynn, me sortant de mes pensées.
-Quoi ? demandai-je, surprise. Oh Flynn... Non rien, je réfléchissais.
Qui avait parlé? Est-ce que je me parlais à moi-même maintenant ? Etais-je à ce point devenue folle ?
Flynn toussota, mal à l'aise.
-hum... Tu veux aller danser ?
Vivre ? songeai-je. Qu'était-ce que vivre exactement ?
Saisir des occasions.
Donner le meilleur de soit-même.
Toujours tenter sa chance.
Ne jamais abandonner.
Rire avec ses amis.
Voyager.
Voir des choses merveilleuses.
Lire.
Ressentir.
-Pourquoi pas, Flynn. Oui, allons danser.
Il parut aussi surpris que moi de cette réponse mais ne se le laissa pas dire deux fois. Il me prit la main, enleva le manteau de James de mes épaules et le posa sur le muret.
Puis nous entrâmes dans la salle de danse.
***
L'orchestre était merveilleux, même après plus de cinq heures à jouer sans discontinuer.
Flynn riait beaucoup, faisait des blagues, me complimentait. Tout ça pour me divertir. Il était adorable.
Il y avait encore foule dans la salle. Même pour l'immense salle de bal des Malfoy, c'était difficile de circuler paisiblement. Des tonnes de toilettes remplissaient abondemment la salle. Toutes les couleurs se rencontraient. Du bleu, comme la mienne, du orange comme celle de James un peu plus loin, du vert comme Rose, mais aussi du violet, du blanc, du beige, du marron, du rose, du rouge...
Une femme en particulier retenait mon attention. Elle avait les cheveux blonds, lisses, doux, merveilleux, tel l'or le plus pur, le plus fin, le mieux taillé ; des yeux bleus lilas, et portait une immense et magnifique robe gris perle, ainsi qu'un masque en dentelle qui "dissimulait" sa beauté. C'était flagrant de voir une telle beauté. Elle n'avait pas d'âge... Elle pouvait avoir 17 ans comme 25, tant elle paraissait ravissante et mature à la fois. Si triste, et si joyeuse en même temps. Toute la douleur et la misère du monde semblait se reposer sur ses frêles épaules, mais une flamme l'animait. Une passion, une fougue, quelque chose qui la faisait briller, qui semblait vibrer au fond d'elle.
L'espoir, souffla de nouveau la voix.
J'ai de l'espoir, voilà pourquoi je suis si heureuse.
Tu es meilleure espionne que je ne le pensais Cassiopeia, je ne t'ai presque pas remarquée. Pas de chance pour toi, ton ami a trébuché, attirant mon attention. Mais tu as réussi à me trouver, voilà qui est... impressionnant.
-Pas tellement, on ne voit que vous. soufflai-je
-Que moi ? demanda Flynn.
-Non rien, répondis-je.
La jeune femme se mit à rire dans ma tête. Même son rire était merveilleux.
C'est vraiment très gentil de ta part, Cassiopeia. Mais personne ne m'a vu. Personne, sauf toi.
-Comment ça personne sauf moi ? demandai-je. Pourquoi moi ?
-Euhhh Cassie, tu es sûre que ça va ? me demanda Flynn. Tu n'arrêtes pas de dire des choses incohérentes.
-Oui oui ça va. Dit Flynn ? Tu vois cette femme là-bas ?
-Laquelle ? demanda Flynn. Il y en a des dizaines.
-Ah euh, oui pas faux. Celle avec la robe grise.
-La robe grise, la robe grise, la robe grise... Voyons voir.
Les yeux de Flynn parcourait la salle.
Oh, il ne me verra pas si tu ne lui montres pas précisement où je suis. Il ne fait pas assez attention. Mais, pour que tu sois sûre de ne pas être folle, je veux bien me montrer.
-Ah oui, c'est bon, ça y est je la vois. Pourquoi tu me demandes ça ? Elle est rudement jolie ! Tu sais qui c'est ? demanda Flynn
-C'était justement la question que je voulais te demander...
-Elle a disparu! souffla Flynn, émerveillé. Je la regardai, et là, pouf !
La jeune femme se remit à rire dans ma tête.
Ah quel garçon charmant ! Mais tu préfères l'autre si j'ai bien compris... Moui, je comprends pourquoi...
Elle pouffa:
Morgane, j'avais oublié comment l'adolescence pouvait être compliquée ! Ce bon vieux Perce s'en serait bien amusé.
Je suis extrêmement heureuse de t'avoir rencontrée, Cassiopeia Bellatrix Lestrange !
-Attendez ! Qui êtes-vous ? Comment me connaissez-vous ? Pourquoi m'aidez-vous ? Qui est Perce ?
Comme tu es curieuse ! Tu me rappelles moi à ton âge.
Elle se remit à rire.
Je n'ai pas le temps de répondre à tout ça. Enfin, tu n'as pas le temps d'entendre toutes mes réponses. C'est pourquoi je vais répondre uniquement et succintement, à ta première question. Mon nom est Jean. C'est tout ce que je peux te dire. Je répondrai à tes autres questions très bientôt, du moins je crois que c'est bientôt.
Au fait, Cassie. Prends sa veste.
Puis la femme - Jean - disparut. Quel étrange - et somptueux - personnage...
-Cassie, on va y aller, fit Regulus en posant une main sur mon épaule, nous arrêtant ainsi, Flynn et moi, dans notre danse qui n'avait pas cessé.
-Très bien.
Qu'avait dit Jean déjà ? "tu n'as pas le temps d'entendre toutes mes réponses"... Comment pouvait-elle savoir ? Qui était cette dame étrange, assez puissante pour se cacher aux yeux des sorciers les plus puissants d'Angleterre, et qui avait choisi de me laisser la voir, et lui parler ?
Pourquoi son diminutif était-il le deuxième prénom de la Ministre, Hermione ?
Pourtant, ce n'était pas elle... Elle discutait avec Susan Bones-Finnigan, à l'autre bout de la salle, dans une robe vert émeraude... Et puis, j'aurais reconnu la femme qui me soutient depuis toujours, pas vrai ?
Flynn m'accompagna jusqu'à la porte. Mais tout à coup, je repensais aux derniers mots de Jean. "Prends sa veste."
Je courus à travers la salle, sans un mot pour ce pauvre Flynn, malgré mes sandales à talons et la foule, jusqu'au balcon où j'avais entendu pour la première fois la voix de Jean, et où James avait mis fin à notre relation. Où s'était déroulé notre rupture, et notre dernier baiser.
Sa veste était toujours là, sur le muret. Je la pris, et son odeur m'envahit. Puis je repartis vers l'entrée, sans sentir le sourire de Jean sur mon dos, ni le regard mi-rassuré, mi-terrifié, de James ; et encore moins, l'étincelle de colère dans le regard de Flynn, qui ne pouvait se détacher de la veste de Jim.
***
Une fois chez moi, je me jetai sur mon lit. Un bruit de papier froissé se fit entendre.
Je me relevai tout à coup, apeurée à l'idée d'avoir froissé un devoir que j'aurai laissé sur mon lit.
Mais non, rien.
Je glissai la main dans la poche intérieure de ma veste, et en sortit une enveloppe. Je ne l'avais pas remarquée, surement parce que la veste était un peu grande.
Surprise, je voulu l'ouvrir. Impossible. L'enveloppe était fermée, et pas prête de s'ouvrir.
J'étais énervée, car le contenu semblait conséquent, au vu de l'épaisseur de l'enveloppe.
Mais au lieu de me laisser voir son contenu, l'enveloppe se para d'une phrase : "Attends que les cendres soient éteintes"
James. C'était lui, évidemment. Après tout, c'était sa veste.
J'avais espéré que ce serait la dame aux cheveux d'or, mais Jean ne voulait pas me donner ses secrets avant notre prochaine rencontre, elle me l'avait dit. C'était James, qui m'écrivait ses raisons, celle que la raison ignorait. Mais pour les comprendre, il me fallait attendre que nos cendres soient éteintes. Que je ne sois plus amoureuse de lui, donc.
C'était clair. James voulait éteindre notre flamme. Notre fin avait sonné.
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