CHAPITRE 29

Hello tout le monde !
Il a un peu de retard, mais il est bel et bien là. Pas parfait, mais il me plaît bien. Dur à écrire, pour plusieurs raisons.

Mais j'espère qu'il vous plaira.
Pas de bêta-lecture cette fois-ci, donc dîtes moi dans les coms s'il y a des fautes / incohérences. Et j'attends votre avis.

Place à la lecture !

P.S. : J'ai pas mis de citation parce que le titre est une citation de la chanson "New York City" de Fredz.

Chapitre 29 : Soit de l'amour ou bien de la cendre

Durant la suite de la soirée, James avait été le garçon le plus gentil, adorable, drôle et mignon que l'on puisse connaître. C'en était presque effrayant. Il était tellement gentil avec moi, qu'il n'avait pas fallu plus de douze minutes et quarante-deux secondes exactement à Louis pour nous lâcher la tirade de la soirée :

« Merlin, Cassie, tu en as mis du temps ! Quoi ? ...ne me regardez pas comme ça, c'est la première fois depuis que je vous connais que Cassie accepte que tu lui ébouriffes les cheveux, et tu n'as rien dit quand elle a mangé le dernier cookie. Alors que les cookies, comme les boucles, c'est sacré. Je ne suis pas votre meilleur ami pour rien, figurez-vous que je commence un peu à vous connaître, tous les deux. Et puis franchement, Cassie, quand on veut cacher une relation, on évite de le regarder avec ces yeux-là...

-Quels yeux ? demanda alors James

-Comme si tu étais la personnification de la beauté et de la poésie. Ce que, entre nous mon vieu, tu n'es pas.

-Oh, ça va Louis tout le monde sait que tu es la personnification de la beauté et de la poésie. Mais je suis pas trop mal non plus, regarde qui j'ai réussi à avoir. souffla James»

Malgré ma stupeur, je n'étais que peu surprise de Louis. Il était très observateur quand il s'agissait des autres, surtout de nous deux. Mais il aurait été incapable de s'apercevoir qu'on l'aimait même si on l'embrassait à pleine bouche, songeai-je en riant. Il était très empathique, comprenait parfaitement les émotions des autres, et les soutenaient plus qu'il ne l'avait jamais fait pour lui-même.

Cela faisait quelques jours que j'étais rentrée chez moi. Je m'ennuyai ferme. J'avais fini tous mes devoirs depuis un bail, n'attendant plus que le bal chez les Malfoy pour le Nouvel-An. J'allai y voir Rose... et James. Ce serait la première fois depuis... ce soir-là, que je le reverrai. Nous danserons jusqu'au bout de la nuit, et nous rirons, nous rirons... J'avais hâte. C'était bien la première fois que j'aurai hâte d'aller à un bal chez les Malfoy.

Je me mis à rire dans ma chambre. Je ne savais pas où tout ça me menerait, mais ce qui était sûr c'est que ce serait comique, et que j'en ressortirai changée. D'une manière ou d'une autre.

-Cassie !

-Henrietta ? demandai-je

Ma belle-mère déboula dans l'entrée du couloir. Affolée, j'allais à sa rencontre.

-Enfin, il ne faut pas monter dans cet état... Tu imagines si tu tombais ?

-Je n'allai pas te demander de descendre alors que c'est moi qui ai besoin de te parler.

J'ouvris la bouche, mais ne trouvais pas les mots. C'en était stupéfiant. Je ne savais pas quoi répondre. Il y a encore un mois, jamais pareil phrase n'aurait pu sortir de ses lèvres. Ou même se former dans son esprit.

-Quand même, je tiens à ce que mon petit-frère et ma petite-soeur arrivent en bonne santé !

-D'un point de vue génétique, quand on vous voit Regulus et toi, je n'ai pas trop peur pour leur santé.

Je rigolai face à la pique. Il est vrai que Reg et moi pouvions être bien turbulents par fois. De vrais gosses.

-Donc, qu'est-ce que tu me veux ?

-En fait, je voulais savoir ce que tu penses des Wilkes ? Je n'ai jamais pu les cerner...

-Ils sont... spéciaux. A vrai dire, il est difficile de cerner les Wilkes. Toute la communauté magique se méfie un peu d'eux si tu veux vraiment savoir... Ils sont... oui spéciaux. Les sorciers ont un peu peur qu'ils cachent quelque chose à vrai dire.

-Et... Tu es amie avec leur fils non ?

-Un peu oui. On était très amis, petits. Lui... Il... m'aime bien.

Les lèvres d'Henrietta s'arrondirent dans une moue mi-curieuse, mi-étonnée.

-Mais... huum ce n'est pas du tout réciproque.

-Ah.. Euh oui...

Elle sembla réfléchir un instant, puis hocha la tête.

-Oui bien sûr. Bon et bien je te laisse... Je vais aller me préparer. Tu sais ce que tu vas mettre ?

-Mmhh... Ma robe bleue, je pense. Celle en satin.

Henrietta sourit.

-Oui, très bon choix.

La robe en question était assez simple, pour une robe de bal, mais somptueuse.
Elle était d'un bleu saphir magnifique, m'arrivait au genou et avaient de longues manches fluides. Tous le dos était recouvert de dentelle. Somptueuse sans être extravagante.
C'était parfait.

Regulus et Harper nous rejoignirent, magnifiques dans leurs toilettes vertes accordées, et nous transplanâmes vers la maison des Malfoy.

C'était un manoir magnifique et exubérant, datant du seizième siècle, un vestige impressionnant et surprenant de l'époque baroque. Une merveille.

Scorpius vint nous accueillir, en bon hôte qu'il sait être.

-Bonsoir messieurs dames.

Il s'inclina légèrement devant nous, et ma famille lui répondit.

Ce fût assez rapidement que je lâchais :

-Salut Scorp' !

Je le pris dans mes bras. Je crus qu'Henrietta allait s'évanouir. C'était hilarant.

Draco et Astoria Malfoy nous rejoignirent, dignes dans leurs somptueux habits de bal.

-Scorpius, tonna Monsieur Malfoy.

-Allons chéri, soit aimable. le reprit sa femme.

-Monsieur Lestrange, Madame Lestrange, comment allez vous ?

-Très bien, ma chère, répondit mon père. Et vous ?

-Merveilleusement. reprit Astoria. Regulus, Harper, toujours aussi radieux ! Comment ça va Cassiopeia ?

-Très bien Madame Lestrange.

-He Cassie, tu sais pas quoi?

-Scorpius ! tonna de nouveau Draco

-Enfin mon chéri, laisse le donc, lui chuchota Astoria, ils sont amis.

-Et alors ? Les convenances restent les convenances.

-Chez Merlin les convenances, je te parle d'amitié.

Scorpius eut un petit rire. Même si Astoria avait chuchoté, Scorpius et moi étions assez proches pour avoir entendu. Le changement fut impressionnant. Draco hocha la tête, et détourna les yeux de son fils avec un petit sourire fier.

Je regardais Astoria. Avec ses cheveux bruns et ses yeux bleus, sa peau parfaite et son sourire charmant, elle semblait être la caricature de la femme d'un Sang-Pur. Pourtant, elle avait... quelque chose. Un caractère magnifique. Une gentillesse et de la force. Elle était puissante.

Elle me lança un demi-sourire. Et je fus extrêmement surprise de la ressemblance qu'elle avait avec Hermione. Elles dégageaient toutes deux tellement de pouvoir, d'assurance et de grâce.

C'était ce genre de femme que je voulais devenir.

-Viens Cassie, James est là-bas.

Je fis un petit signe à ma famille et suivit Scorpius à travers la foule.

Une valse éclata, et Scorpius m'invita à danser. J'acceptai en riant.

Mon regard croisa celui de James et il eut à peine le temps de me lancer un petit sourire avant que la foule nous sépare de nouveau.

Une fois la valse finie, je me dirigeai dans la foule, à la recherche de James et de ses cousins et cousines. Je tombais sur Flynn, apparemment très heureux de me voir.

-Tu es seule Cassie ?

-Oui, je n'ai pas réussi à voir James.

-Oh, viens il est là-bas.

Il me prit la main, et m'emmena vers un petit endroit un peu reculé. James était là, et Rose le regardait soucieusement. Albus, Lily et Hugo jouaient un peu plus loin.

-Bon et bien, je vous laisse... À plus Cassie.

Et Flynn s'éloigna sans plus de ménagement.

Je le regardai partir avec un mauvais pressentiment.

-Ok, ça c'était bizarre.

Je me retournais vers mes deux amis.

-Pas vrai? demandai-je en montrant l'endroit où avait disparu Flynn de la tête.

-Pas vraiment. répondit Rose en regardant James.

-Comment ça va Jim ?

James Sirius Potter releva enfin les yeux vers moi. Morgane, qu'il était beau. Ses yeux bleus étaient mis en valeurs avec son costume orange pâle, et ses cheveux étaient plus décoiffés - et sexy - que d'habitude. Il se passa encore une fois la main dedans. Il n'était pas bien. Cela se voyait à sa manière de sourire, de me regarder, de se tenir. Il y avait un problème.

-Ça va James ?

-Oui, répondit-il. Viens danser.

Il me prit la main et m'emmena sur la piste de danse. J'étais un peu peinée qu'il soit si renfermé, mais je fus heureuse dès que la musique commença. C'était un slow. James me prit dans ses bras, et son odeur m'envahit. C'était comme si nous ne faisions plus qu'un.

-Tu sais Cassie, je...

-Je t'aime aussi James.

Il eut un frisson. Ses bras se reserrèrent autour de moi et je ne pus empêcher un sourire de fleurir sur mon visage.

Une seconde plus tard, il me lacha.
La musique était finie. Ses yeux étaient remplis de larmes.
Il y avait vraiment un problème.

Il me prit la main et m'emmena sur le balcon. La nuit était fraîche, il me donna sa veste de costume, révélant son T-shirt blanc. James restait James, me dis-je dans un sourire.

-Prends ça tu vas avoir froid.

La veste portait son odeur de menthe. Elle était douce, et chaude. Son tissu, sûrement de la soie, brillait dans la nuit.

-Je suis tellement, tellement désolé Cassie. souffla alors James

-Quoi? Pourquoi? répondis-je, stressée.

Je lui pris la main.

-James... Ça va ? Qu'est-ce qu'il y a ? Tu peux me le dire tu sais. Je suis... ta copine.

Un sourire encombra mon visage.
Une larme coula sur celui de James.

-Entre nous... Je ne peux pas.

-Je ne suis pas sûre de comprendre.

Ma voix tremblait. Les larmes commençaient à recouvrir ma rétine, menaçant le magnifique maquillage que j'avais fait... pour lui.

-Je ne peux pas être en couple avec toi.

J'avais très bien compris.

-Pourquoi jamais rien ne va comme il faut entre nous James ? C'est toujours... Soit de l'amour ou bien de la cendre.

-Cette fois-ci, on devra se contenter de la cendre, j'en ai bien peur.

-Pourquoi ?

Dans la salle, la foule explosa en cri. L'année venait de commencer. Prise d'une inspiration soudaine, je me haussai sur la pointe des pieds et l'embrassai. C'était un baiser fougueux, instinctif, désespéré.
Un baiser d'espoir.

-Je te promets, qu'un jour, je t'expliquerai tout. Mais pas maintenant. Cassie... Je... serais toujours ton ami... si tu veux bien. Mais pas plus. Je ne peux tout simplement pas. C'est pas de ta faute. C'est pas de ma faute. C'est nous. On est trop...

-Différents ? demandai-je

-Parfaits. Enfin je veux dire oui, c'est parfaitement ça.

-James... soufflai-je.

Il sourit, et m'embrassa. Tout doucement. Un simple effleurement. Comme s'il l'avait chuchoté.
Un secret.

-A plus, Cassie.

Je fondis en larme.

Des bruits de pas, de course, se firent entendre.

-Cass ! Ça va ? Je viens de voir James partir. Il avait l'air... résolu. Tu... pleures ?

-Oh Flynn.

Je m'essuyai le visage avec la manche de sa veste. Il ne la récupérerait sûrement pas, après tout.

-Je ne t'ai jamais vu pleurer. souffla Flynn, pris au dépourvu. Et encore moins pour un garçon... attends, tu l'aimes ?

-Je ne sais pas. Je ne sais pas du tout. Je crois oui. Ohh Flynn, comment je vais faire sans lui ? Il était mon meilleur ami, mon copain...

-Ton copain ? Wow. Je ne me serais pas imaginé ça de toi. Mais tu sais, il restera sûrement ton ami. Et puis tu as encore Louis... et moi.

Flynn me prit dans ces bras.

Un goût de cendre régnait dans ma bouche. J'allai devoir me contenter de la cendre, ce coup-ci.

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