CHAPITRE 24

Hello ! Lina à l'appareil ! Encore un chapitre extraordinaire, vous vous en douterez.. Il est plus long que d'habitude j'ai l'impression (Marie me corrigera si j'ai tort). Bref sinon je viens d'avoir un DS de maths et je ne sais pas si je l'ai réussi ou non. On verra bien, hein. Bonne lecture !
Hey salut tout le monde ! Comme ça va vous ? Moi pas mal, juste un peu fatiguée mais c'est un peu une constante ces derniers temps xD. Bref, aujourd'hui un nouveau chapitre de notre fanfic Next Gen préférée : QUESTION D'ALCHIMIE !
Un petit chapitre tranquille et assez mignon que j'ai trouvé très agréable à lire.
Bonne lecture (et pas conférence (si t'as la ref t'es géniale mdrrrr)

Jpp <3

Bon les amis, je ne vous fais pas plus attendre et voilà enfin, ce chapitre !
Bonne lecture !

Chapitre 24 : La petite-amie

« Être heureux ne signifie pas que tout est parfait.
Cela signifie que vous avez décidé de regarder au-delà des imperfections »
Aristote

PDV CASSIOPEIA LESTRANGE

Le temps passa rapidement entre lectures, devoirs et moments avec Regulus, si bien que je me réveillai un jour, en m'apercevant que le numéro qui précédait le mois de décembre sur le calendrier était le 24. Et si ma belle-mère me rabâchait sans cesse les oreilles avec mon Noël chez les "Weas-laids" ou avec notre Nouvel-An chez les Malefoy, j'avais totalement oublié l'agréable dîner que j'allai passer avec ma famille - notez le sarcasme.

Mon père, qui travaillait comme Langue-de-Plomb dans le plus grand secret au Ministère était souvent absent et Regulus avait rendez-vous avec sa petite amie toute la journée - ils ne nous rejoindraient que pour le dîner.

Je descendis, pas franchement rassurée à l'idée de devoir passer toute la journée avec Henrietta comme seule compagnie. Sur la table, en bonne anglaise que j'étais, m'attendant un thé vert brûlant.

Ma belle-mère était en robe légère beige et elle m'adresse un sourire nerveux quand je m'assis à sa table. Elle avait les traits tirés et blafards et semblait être un ballon de baudruche qui n'attendait plus que de se dégonfler. Le silence devenu si nerveux que je me sentais obligé d'engager la conversation.

-Ça fait combien de temps ? demandai-je donc, en m'efforçant de garder un minimum de politesse dans ma voix.

-Sept mois et demi. Répondis Henrietta en s'étirant.

-Eleanora et Calum. Des faux-jumeaux.

-Et oui... souffla Henrietta en souriant. Deux adorables petits anges.

Elle se perdit dans ses pensées en caressant son ventre.

Pour ma part je me représentais plutôt les bébés comme d'affreux monstres piaillards et mangeurs de compotes hideuses, mais à chacun de les voir avec son propre avis.

Et il est vrai que je n'étais pas particulièrement objective dans mon jugement.

-Adieu le calme et la propreté. Bonjour les ennuis, les jouets pour tout, les devoirs gribouillés, les dessins et inventions dans tous les sens et les nuits incomplètes.

-Je te trouve bien difficile. Si ça se trouve tu les aimeras beaucoup.

-Peut être que oui.

Ma phrase sous-entendait clairement le "peut être que non" mais comme pour une fois ma belle-mère semblait mettre un peu de bonne volonté pour éviter la dispute, je n'eus pas le cœur de la recaler.

-Est-ce que tu sais quoi porter ce soir ?

Je levai un sourcil dubitatif en m'apercevant que je n'y avais même pas réfléchi.

-Tu veux qu'on ailles voir chez Guipure and Co. ? Ou ailleurs ? reprit Henrietta.

-Dans ton état ? De toute manière, ce n'est pas si grave...

-Nous allons rencontrer la copine de Regulus et notre dernier Noël à quatre, ça se fête.

J'aurai rêvé qu'une femme aux immenses et indomptables boucles noires me dise ça, mais les cheveux lisses et blonds d'Henrietta Nott-Lestrange n'avaient rien à voir avec la crinière de Bellatrix Black-Lestrange.

-D'accord... Mais après Madame Guipure, j'aimerai te montrer la mode moldue.

Ma belle-mère grimaça.

-Ce n'est pas négociable. Sinon je n'y vais pas.

-Soit.

***

J'avais essayé, bien malgré moi, des dizaines de robes, chacune d'une couleur différente. Ma belle-mère semblait s'amuser plus que ces trois derniers mois réunis et me parlait avec gentillesse inhabituelle.
Peut-être que finalement, ces bébés étaient une bonne chose ?

Ou peut-être... La magie de Noël ?

Plusieurs robes m'avaient beaucoup plu. Nous repartîmes donc de la boutique avec quelques robes et même un tailleur pantalon, deux paires de chaussures et un châle argenté.

Elle s'approcha de moi, tandis que je portais une robe verte sapin, et s'exclama en redressant un peu la bretelle :

-J'espère que ma fille sera aussi belle que toi.

C'était la première fois qu'Henrietta me complimentait sur mon physique. Ça me toucha bien plus que ce que je laissais transparaître.

-Merci, Henrietta.

***

Comme promis, ma belle-mère m'accompagna dans une série de magasins de luxe moldus, je fis un plein de produits de beautés - plus pour Merry et Mya que pour moi, car je ne savais pas m'en servir, et que je savais que la petite brune n'aurait ni les moyens, ni le temps de s'acheter ça. Cela lui ferait un beau cadeau de Noël.

-Tu as déjà acheté le reste de tes cadeaux ? Me demanda Henrietta.

-Oui... Sauf pour toi et H.

-H ? Reprit Henrietta.

-La petite amie de Regulus.

Mon demi-frère s'était fait un plaisir de jouer aux devinettes avec nous en nous cachant l'identité de sa petite amie. Il faisait le monsieur mystérieux, avait refusé de nous la décrire, de nous dire si elle était sorcière ou moldue, de grande famille ou non, nous n'avions pas même pu obtenir un nom.
Cela m'avait un peu attristée : à une époque - de la fin de ma première année à la sortie de Regulus de Poudlard en juin dernier - nous étions plus proches que jamais : rien n'échappait à l'autre. Nous nous disions tout et nous aidions autant que possible. Et cette époque c'était éloignée de nous en même temps que Regulus avait pris son appartement. Nous ne nous étions pas parlé pendant presque 7 mois, puisqu'il était parti en voyage tout l'été en Australie, et qu'il n'était pas revenu depuis.

Et même s'ils n'étaient ensemble que depuis un mois, j'étais effroyablement déçue de n'avoir rien su à propos de sa copine. Et le fait que je ne lui ai toujours pas parlé de « l'avancée » de ma relation avec James n'a rien à voir là-dedans.

***

Henrietta était encore en train de superviser la cuisine avec Katen, Selly, Zolin, et Nixy, nos quatres elfes de maisons, quand mon père rentra. Il était fatigué - c'était visible sur son visage - mais il pris le temps de venir me voir et de m'aider dans ma tâche, comme à chaque fois. J'appréciais vraiment ces moments ensemble. C'était les rares fois où je riais avec mon père comme dans les familles normales. Mon père m'aida un peu à dresser la table jusqu'à ce que ma belle-mère l'envoie se détendre à coup de torchons affectueux.

Il y a quelques jours, une scène du genre m'aurait sûrement mise de mauvaise humeur, mais je commençais - il était plus que temps - à le supporter.
Mon père était heureux, et c'était tout ce qui comptait. Peu importe que cette femme ne soit pas ma mère, qu'elle ne soit même pas...

-Cassiopeia! Va te changer ! Hurla Henrietta depuis la cuisine.

-D'accord, d'accord, maugréai-je en montant les escaliers tout en lançant un petit sourire à Zolin, le seul elfe mâle de la maison, qui s'empressait d'aller terminer la mise en place de la salle à manger.

-Merci pour le coup d'baguette, Mam'zelle Cassie ! S'exclama-t-il en passant.

Je souris. J'adorai les elfes. On m'avait raconté qu'à une époque, ils étaient complètement esclaves, qu'ils vivaient carrément sous la dictature de leurs maîtres, avec l'interdiction de s'habiller comme ils le voulaient, de dire du mal de leur maître ou de faire certaines magies.
Cette époque était révolue. Aujourd'hui, ils étaient des petites créatures plus loyales qu'une baguette, toujours serviables, avec un goût prononcé pour les habits excentriques. Zolin était mon petit préféré. Il avait un sens de l'humour particulièrement développé, et avait toujours une remarque pour vous faire sourire.
Quand c'était Zolin qui était triste, l'humeur de toute la maison en patissait sérieusement.

Je partis donc me changer. Il me fallut une bonne demi-heure pour choisir ma tenue parmi celles achetées ce matin - c'était le problème, quand on avait plein de possibilités : de choisir. Je n'avais jamais su choisir.
Une autre demi-heure me laissa le temps de m'habiller : je portais à présent une robe cache coeur jaune moutarde à fine bretelle qui m'arrivait en dessus du genou.
Je l'avais accordée avec des bottines dorées métallisées à talons carrés et j'avais relevé mes cheveux en un chignon plus ou moins bien fait à l'aide d'un peigne doré - ma quantité de cheveux rendait toujours les coiffures compliquées.

Pour l'occasion, j'avais fait un effort et m'était un peu maquillée. Mes yeux étaient ornés de bronze, ce qui faisait ressortir leur couleur vert d'eau et ma bouche était très légèrement pailletée.

Le tout rendait... Bien. Oui, ce n'était pas mal du tout.

Je me sentais prête.

Je portais toujours le collier de ma mère, une chaîne en or avec un petit pendentif doré et des rubis en boucle d'oreille.

Je descendis en bas. Henrietta pinça légèrement des lèvres quand elle me vit - ce fut à ce moment-là que je m'aperçus que j'étais aux couleurs de Gryffondor.

-Je peux aller me changer si tu veux.

-Non non. Tu es magnifique comme ça.

Elle sourit et repartit dans la cuisine. Quelque chose avait définitivement changé dans son comportement.

Mon père était habillé dans les tons camel, ce qui nous assortissait plus ou moins et Henrietta portait une longue et ample robe ocre, qui la rendait plus resplendissante que plus tôt dans la journée - ou peut être était-ce dû à la potion fond de teint qu'elle avait prise.

Tout était prêt. La table, avec sa nappe argentée, les murs gris clairs étaient recouverts de magnifiques décorations et de guirlandes multicolores et un immense sapin trônait dans le salon, dans l'angle le plus éloigné de la somptueuse cheminée en marbre blanc.

Lorsque la clochette tinta, une onde de choc parcourut la salle à manger où Henrietta et mon père débattaient sur les places autour de la table. N'ayant plus le temps de changer, nous nous précipitâmes vers le vestibule.
Chacun vérifia la toilette des deux autres puis j'ouvris la porte. Regulus était dans une robe de sorcier bleue marine très élégante avec un petit nœud papillon - sa copine l'avait sûrement forcé à le mettre car il détestait ça - ses cheveux blonds coiffés avec précision.

Puis, mon regard se tourna vers H.
Elle était tout simplement magnifique. Il était difficile de trouver un autre mot pour la décrire, à première vue. Elle était époustouflante. Elle avait de longs cheveux roux ondulés, volumineux mais parfaitement sages - contrairement aux miens - et des yeux d'onyx qui ressortait sur sa peau très pâle. Son visage était éclairé par de long cils et des tâches de rousseur parsemaient le bout de son nez.
Son sourire était plus éclatant que la neige dehors. Elle portait une élégante robe fourreau émeraude, qui allait parfaitement avec son teint.

Impossible de ne pas la reconnaître : tous dans ses traits était reconnaissable : sa manière de se tenir, ses traits aquilins, ses yeux onyx, le malice qui se lisait dans ses yeux, la très légère pointe de sarcasme cachée derrière la douceur de son sourire, la richesse de sa parure, même l'écharpe de Poufsouffle...

J'avais devant moi la fille du professeur Lasgorn.

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