CHAPITRE 21
Coucou tout le monde !
Comme vous pouvez le voir, je n'ai toujours pas de retard. J'aimerai le faire remarquer à mes merveilleuses Bêtas : je gère !
Ceci mis à part... Une lectrice (tu te reconnaîtras) m'a demandé la semaine dernière du Jamiopee... Sans savoir, et c'est d'une coïncidence excellente que c'est précisément le sujet de ce chapitre. Pour votre plus grand bonheur... ou pas :)
Je fais décidément partie de la team sadique avec Lina haha
En parlant de Lina, je vous laisse tout de suite avec mes Bêtas (leur note vont vous faire peur mais je vous promets que je n'ai pas été aussi horrible que vous le pensez.)
Hey ! Lina à l'appareil ! Je suis encore trop dans l'émotion du chapitre pour vous faire une note normale. Je suis passée par 3 émotions en 3 PHRASES ! Vraiment, c'était incroyable, je suis encore chamboulée (Camille arrête de lire ma note à houx haute (note de l'auteur : je suis presque sûre qu'elle voulait dire "voix" mais houx haute c'est drôle), je sais quand même ce que j'écris😂) (D'accord..... 😭). Vraiment, j' ai adoré ! Bonne lecture ^^
Helloooo... (Il faut lire ce Helloooo d'un ton triste) Je viens de lire le chapitre et la chose que je peux vous dire c'est ça : VOUS N'ÊTES PAS PRÊT ! Sincèrement, comme le disait Lina c'était un super chapitre qui m'a fait passer comme elle par plein d'émotions (elle peut témoigner) et... Je veux avoir vos retours !
Bonne lecture !
Chapitre 21 : Comme un flocon de neige
PDV Cassiopeia Lestrange
Je sortais de la salle de bain de l'infirmerie, habillée et coiffée, mes yeux baignants de larmes. Je me sentais seule et triste. Dans quelques jours à peine ce serait Noël et quitter Poudlard me faisait bizarre : d'une certaine manière, cela me rassurait car il se passait des choses bizarres à l'école depuis quelques jours ; mais en même temps, Poudlard était l'endroit où je me sentais le plus chez moi.
Mais cela me rendait aussi affreusement triste de savoir que Margot Londubat, à Poufsouffle, passerait son Noël sans son père, et que le petit Juan Finch-Fletchley de chez Serdaigle, passerait son Noël sans son grand frère...
En plus, comme si cela ne suffisait pas, je ne savais pas comment aborder la question de ma naissance avec mon propre père, tout comme j'étais terrifiée à l'idée de passer le Nouvel-An chez les Malfoy.
Je terminai, à l'aide d'un sortilège, de faire ma valise - j'habitais maintenant dans l'infirmerie à titre plus ou moins provisoire. Tout dépendait de ma guérison. Je sortis sans un bruit de l'infirmerie et allais déposer ma valise dans l'entrée de Poudlard, là où tous les élèves les laissaient, afin qu'on s'occupe de les ranger - soit dans leurs chambres, soit pour qu'ils les prennent lorsqu'ils iront vers les diligences.
Il était très tôt, mais j'avais envie de marcher. Bannissant les couloirs - pour des raisons évidentes -, je me dirigeai vers le parc, recouvert d'un lourd, gelé et immaculé manteau blanc, tout en regrettant de n'avoir penser à prendre mon écharpe, mes gants ou mon bonnet.
Je m'emmitoufflai dans ma cape, et soufflai du nez dans le tissu qui se réchauffait un peu.
-Tiens ! Me dit une voix.
Et on m'enroula une écharpe autour du cou. Mon nez s'y faufila, y trouvant une chaleur agréable ainsi qu'une odeur de... Menthe. Ne me demandez pas comment mais, James Sirius Potter sentait la menthe. C'était une odeur très douce et agréable, légèrement sucrée et discrète, tout en restant, on ne savait vraiment comment, masculine.
-Merci, James. Répondis-je
-De rien, Cassiopeia.
La discussion s'arrêta là. Nous marchâmes un long moment, sans autre bruit que le craquement caractéristique de nos chaussures contre la neige.
Nous nous dirigions sans vraiment y penser, mais, malgré notre marche, je commençai à avoir froid.
James me saisit délicatement la main et la fourra dans sa poche. Nos deux mains entrelacées étaient à présent bien au chaud contre son torse.
Dis comme cela, la situation avait quelque chose d'extrêmement... Romantique ? C'était probablement autre chose. Fraternelle, sûrement.
-Tu vas mieux ? Me demanda-t'il
-Je... Ça va. Je veux dire, physiquement je vais bien. Mentalement aussi...
-Mais ? Continua James.
Alors, je détacha ma main gauche de son emprise, et le froid glacial de décembre la recouvrit tout à coup. J'eus brusquement envie d'oublier cette conversation, de remettre ma main dans sa poche et de rire à une quelconque blague qu'il aurait faite.
Mais il fallait que je lui montre.
-Regarde.
Je sortis ma baguette en bois de mélèze d'une couleur dorée orangée, et la fixait un instant. Elle était si belle, si fine, si... Fragile.
-Lumos. Murmurai-je.
J'eus un instant d'espoir, un bref instant durant lequel je parus ressentir la magie parcourir mon corps. Puis cela cessa.
Le bout de ma baguette était resté éteint.
James me dévisageait, bouche bée. Il fallait dire que j'étais sensée être la plus douée de mon année en sortilèges, donc me voir louper un simple Lumos.
C'était normal qu'il trouve ça étrange.
-Réessaie. Dit-il d'une voix ferme.
-Lumos.
Encore une fois, rien ne se passa.
-Réessaie. Répéta James.
-Ça ne sert à rien, James. Répondis-je.
-Réessaie. Répéta-t'il.
Il paraissait ne pas vouloir comprendre ce qu'il voyait. Ne pas vouloir l'accepter. C'était ce que je craignais...
-Ça ne sers à rien James.
Et avant qu'il ait pu ouvrir la bouche, je m'écriai :
-Je ne la sens plus ! La magie. Pouf. Disparue.
Je claquai des doigts pour lui faire comprendre la soudaineté de la situation.
-Tu es... Tu veux dire que tu es devenue... Bégaya James.
-Moldue. Pour l'instant du moins. Murmurai-je.
J'avais honte. J'étais en train de dire au garçon qui aimait le plus la magie - dans le sens féerique du terme - de tout Poudlard que j'étais devenue une fille banale dénuée de pouvoirs.
Et le pire, c'est que j'avais un petit espoir qu'il comprenne. Qu'il m'aide.
-Bon sang Cassie c'est...
Il s'arrêta. Il ne trouvait pas les mots.
-McGonagall le sait ? Demanda le brun
-Non. Tu es le seul à savoir. Répondis-je
Un bref sourire passa sur le visage de James. Il était horrifié, stupéfait et bouleversé, mais il se réjouissait toujours d'être le premier à qui je me confiais. Peut être que finalement...
-On va en parler à mon père. Pendant les vacances. Quand tu viendras chez nous. Mais en attendant, il ne faut pas que tu le dises. A personne. Et il faut que tu restes toujours avec moi. Déjà parce que tu ne résisterais pas à un voyage entier sans ma merveilleuse présence, mais surtout pour que je puisse te défendre.
-Tu veux dire... Que tu veux toujours être mon ami ? Même si je ne suis plus une sorcière ?
-Tu restes la génialissime Cassiopeia Lestrange. Aux réparties aussi affûtées que des griffes de sphynx et à la baguette plus dangereuse qu'un œil de basilic. Même si pour l'instant tu es malade.
Un sourire éclatant barrait mon visage. Un sourire de soulagement. Comment avais-je pu croire que mon meilleur ami, James Potter, pourrait me laisser tomber à cause d'une simple maladie passagère ? Non. Il avait une solution. Comme toujours. Et il me remontait le moral. Comme toujours.
Je le pris dans mes bras.
-Merci... James.
Il me rendit mon étreinte. Ses mains se glissèrent dans mon dos, puis l'une vint se poser, délicatement sur mon menton, tandis que l'autre se perdait déjà dans mes cheveux.
James remonta ma tête vers son visage. Il avait un flocon coincé dans les cheveux ce qui le rendait adorable.
Il se pencha légèrement vers l'avant afin de combler la distance entre nous. Je savais ce qui allait se passer. Mais je ne savais pas si je le voulais.
Ses yeux s'étaient faits plus profonds, son expression plus tendre, son sourire n'avait plus rien de l'éternel sourire railleur de James Potter.
Ainsi, il semblait presque...
L'idée me parut tellement absurde que j'eus un sourire joyeux. Et James pris cela pour un assentiment.
Alors il combla la distance entre nous et m'embrassa. Doucement, tendrement. Je le laissai m'embarquer dans ce monde qui m'était complètement et catégoriquement inconnu.
Plus rien ne semblait exister autour de nous, le parc, la blancheur éclatante de la glace, le bruissement des feuilles dans le vent, le parfum de la neige, le froid...
Au contraire, tout semblait se réduire à James. Son baiser créait un feu en moi, ardent, agréable, si... Parfait. Je ne voyais que la pâleur de sa peau où se distinguait quelques presques invisibles tâches de rousseur, je n'entendais que le bruit de mon cœur qui battait la chamade en harmonie avec celui de James, sous ma main. Je ne sentais que l'odeur enivrante de menthe qui accompagnait toujours James Potter.
Toutes les autres sensations étaient happées par celle de ses lèvres sur les miennes.
Ma baguette, que je tenai toujours dans ma main, dans son dos, s'alluma. James ne la vit pas. Aussi je l'éteignai.
Et une larme, brûlante, coula sur ma joue.
-Je t'aime Cassiopeia. Souffla James.
-Je suis désolée James. Murmurai-je.
Puis je me détourna et partis en marchant.
-Pourquoi ? Cria James qui me suivait.
Heureusement, le parc était désert sinon, Poudlard aurait pu apercevoir la réaction de James Potter lorsqu'il se prend un balai. Ce qui, croyez moi, n'arrivais pas souvent.
-James. Nous ne sommes tout simplement pas fait pour être ensemble. La vie n'est pas un joli conte de fée, James. Tout n'est pas rose. Regarde mes parents ! Ma mère s'est faite mariée de force à 17 ans à un parfait inconnu uniquement parce qu'il était riche et de Sang-Pur. Mon père a aimé une femme qui n'a jamais daigné lui apporter un peu d'affection. Peut-être qu'il va m'arriver la même chose à moi aussi. Peut-être que je vais devoir me marier de force. Peut-être que je n'aurais pas le choix. Je vais te donner un scoop James : on ne finit pas tout le temps avec la personne qu'on aime depuis qu'on a 15 ans, avec ses trois enfants et son petit Ministère à ses pieds.
-Mon père n'a pas le Ministère à ses pieds. Dit James
-Non mais Hermione l'a. Et c'est quasiment la même chose.
-Tu es injuste.
-Mais la vie est injuste James Sirius Potter. La vie te fait naître dans une famille, à une époque, avec un destin et tu dois te débrouiller avec cela. La vie n'est pas faite pour être juste James.
-Mais elle est faite pour être vécue.
Sur ce, il tourna les talons.
Je me remémorai ma baguette qui s'était allumée lorsqu'il m'avait embrassée. Il m'avait transmis sa magie. Ou peut-être... Peut-être que la féerie de l'instant en avait créé ? Peut-on créer de la magie ?
Je portai encore son écharpe. Enfouissant mon visage dedans, au beau milieu du parc, sous les flocons qui tombaient, je me mis à pleurer.
***
La Grande Salle était à présent remplie de hululements de chouettes, de croassements, de petits cris dûs à des chauve-souris, des arachnides, et autres animaux domestiques farfelus en tous genres.
Des dizaines d'élèves souhaitant rentrer chez eux y attendaient, entassés, avec leurs valises et leurs animaux sous le bras.
J'avais fini par me remettre de ma crise de larme et après un passage au toilette pour tenter de me faire une mine à peu près acceptable - et Merlin que c'était difficile sans magie - j'avais rejoint James, Louis, Albus, Rose, Lily, Hugo, Merry, Mya, Vanina Greengrass et Flynn Wilkes qui étaient assis sur des tables un peu en retrait de la foule.
Flynn et James n'avaient pas l'air ravis de se retrouver si proche dans un espace si exiguë mais, ce n'était pas comme s'ils avaient le choix. Mya et Louis étaient en grande conversation sur un sujet moldu - quelque chose qui sonnait comme réseau étélcrique - tandis que Vanina, Flynn et Merry discutaient Quidditch.
James parlait avec les plus petits. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il avait pleurer. Cela ne se voyait pas dans son visage, mais dans ses yeux, on aurait cru la couleur de l'océan lorsqu'il y a une tempête. Une fois que l'on le connaissait aussi bien que je le connaissais, il était facile de décrypter ses émotions : il suffisait d'observer ses yeux, leur couleur et leur éclat. Évidemment, il y avait aussi la qualité et le niveau de cynisme de ses blagues.
Lui, ainsi que toute sa famille - les Weasley-Potter-Granger, ce qui était une partie conséquente de notre bande - étaient habillés, à l'instar de Mya et de Merry, à la moldue. Jean, sweat-shirt, manteaux épais.
Vanina portait une longue robe de sorcière jaune canari réchauffée par une épaisse cape noir et Flynn portait une robe de sorcier bleue nuit.
Quant à moi, je portai une robe de sorcière bleue-grise avec une épaisse cape doublée de satin gris. J'aurais préféré un bon vieux jean baggy, mais je savais que ma famille sorcière n'était pas très portée sur les moldus, et au vu de ma situation, il vallait sûrement mieux ne pas trop attirer l'attention.
Personne n'avait de nouvelles de la fameuse plateforme de transplanage dont nous avait parlé McGonagall au début de l'année, mais il paraissait évident que cela ne serait pas dans l'enceinte de Poudlard.
-Dit Mya, tu veux pas nous emmener direct ? Demanda Flynn en rigolant.
-En réalité, j'ai bien peur que nous, dit-elle en frottant son jean bleu clair pour se réchauffer. Ils font l'appel, et avec tout ce qu'il s'est passé - son regard dériva rapidement sur moi - il ne manquerait plus que la disparition des enfants des personnes les plus importantes de la communauté magique.
Scorpius Malfoy nous rejoignit en luttant contre la foule pour se frayer un passage, très élégant dans sa robe de sorcier vert sapin.
-J'ai croisé ta mère, Greengrass, elle m'a dit qu'on irait en calèche jusqu'à Pré-au-Lard, puis que nos parents viendraient nous récupérer là-bas en transplanant. Ils ont fait tout un parcours. Nos parents l'ont déjà depuis un mois, mais c'était passé sous silence, de peur que ça ne fuite et que ça provoque...
Sa voix se perdit. Tous les regards se tournèrent vers moi. Encore...
-Tu veux qu'on te ramène Mya ?
Je ne m'attendais pas à devoir mon salut à Vanina Greengrass. Mais je lui lança malgré tout un regard reconnaissant auquel elle répondit par un sourire chaleureux.
-Euh... Ba je peux rentrer seule tu sais... Répondis Mya, qui n'avait visiblement pas réfléchit à la question.
-Ne dis pas de bêtises. Personne n'acceptera qu'une jeune fille de 14 ans diminuée magiquement ne parte se promener toute seule dans l'Ecosse enneigée..
Je frissonai lorsque Vanina prononça le "diminué magiquement". Personne ne parlait à Mya avec dédain car elle avait d'immenses pouvoirs malgré son retard dans ses études. Moi par contre...
-Et toi Cassie, tu rentres comment ? Demanda Louis, me sortant de mes pensées.
Il fallait avouer que je n'y avais pas plus réfléchi que Mya.
-Aucune idée.
-Au pire tu rentreras avec moi. Dis Flynn. Nous sommes voisins.
Bien que presque 3 kilomètres de forêt sépare la maison de Flynn de la mienne, il était ce qu'on pouvait appeler mon plus proche voisin.
Je souris à mes amis, mais aucun ne se laissa tromper par ma fausse sérénité. L'angoisse devait briller dans mes yeux qui devaient être devenus gris - un point commun que j'avais avec James - comme à chaque fois que j'étais mal ou en colère.
Cependant, tous crurent que c'était à cause de ma famille.
Seul James me lança un regard inquiet, - malgré ce qu'il s'était passé - car il connaissait la vraie raison de mon angoisse.
Bientôt, McGonagall dans une robe écossaise verte et rouge vint nous annoncer qu'on irait jusqu'à Pré-au-Lard en calèche.
Aussitôt, une foule d'élève commença à avancer dans un filet continuel vers les calèches.
Il neigeait toujours dehors. Des flocons de neiges se perdaient dans mes cheveux.
James marchait à côté de moi. Il murmura, si doucement que je crus avoir rêvé :
-Au fond, cela te convient bien cette météo. Tu es belle... dangereuse... puissante... glaciale... colérique... imprévisible... et éclatante de pureté. Comme un flocon de neige.
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