CHAPITRE 19

Coucou tout le monde ! Wow... Ça me fait plaisir de reposter ! Vous m'avez manqué !
Et je me suis promis de tenter de garder un rythme de publication convenable, et comment mieux tenir sa promesse que de reposter la première semaine de la rentrée ?

D'ailleurs, comment s'est passée votre rentrée ? Bien j'espère.
La mienne c'est le 15 octobre, comme je suis en licence de maths par correspondance, techniquement je suis encore en vacances haha :)
(mais j'ai tout de même déjà commencé à bosser, vous me connaissez)

Enfin bref. Voici mon petit chapitre d'aujourd'hui, j'en suis très fière, il faut que je l'avoues.

Je vous laisse avec mes Bêtas dans un instant. Mais avant, puisque je l'avais promis, je suis obligée de gronder quelqu'un : sache, ma chère Lina, que tu es une des écrivaines que j'aime le plus lire sur Wattpad (et Merlin sait que j'ai lu beaucoup de livre sur la plateforme), (et je ne dis pas ça parce que tu es mon amie), tu as un talent incroyable, tu crées des personnages attachants et complexes, tu nous emmènes dans des intrigues passionantes. Bref, tu as du talent. (et ne t'avise pas de dire non, sinon je vais te transformer en insecte jusqu'à la fin de tes jours).

Bon, je suppose que le message est passé (j'espère). Petit rappel de rentrée : la merveilleuse @Camilledll est ci-dessous en italique et c'est @HarryStranger qui est en gras (mes merveilleuses Bêtas qui ont seulement eu le chapitre hier, mais qui ont quand même gérer)

Helloooo tout le monde ? Comment ça va ? Moi mitigé. Aujourd'hui (lundi) Bebel est mort et, bah ça me rend triste. Mais comme je regarde le magnifique ça va un peu mieux xD ! Bref, aujourd'hui on retrouve Cassiopeia pour un chapitre intriguant qui nous fait nous poser encore plus de questions qu'avant ! Bonne lecture !
Bonjour ! Lina à l'appareil. Je vous ai manqué hein ? Ouais ouais je sais. Alors cette rentrée ? Ça va ? Pour le chapitre d' aujourd'hui, comme l'a dit Camille, (putain y a eu une bête chelou j'ai eu peur)(on vient de se faire attaquer par un insecte moche) un chapitre sur Peia. Que j'ai beaucoup aimé et ma fait rire (pourtant il est pas drole)(ce que Lina ne dit pas c'est que c'est drôle non pas à cause des évènements, mais des expressions. Non nous ne sommes pas si sadiques xD) (moi, si, je suis sadique mais c'est une autre histoire) Bonne lecture !

D'ailleurs, pendant que j'y pense, il faut absolument que vous alliez faire un tour sur la fanfic de Lina ( @HarryStranger ) qui sera terminée d'ici un chapitre (mon cœur se brise) et qui porte sur l'époque des Maraudeurs (une merveille cette histoire je vous jure)

Bonne lecture !

P. S. : vraiment désolée pour cette introduction très longue

Chapitre 19 : Et si la peur suffisait ?

Ethan avait véritablement disparu, remplacé par cet arbre, que personne n'osait enlever, puisque... cela tuerait le Poufsouffle.

L'histoire avait défrayé la chronique. Tout le monde magique en parlait. Un enfant transformé en arbre, dans l'enceinte même de Poudlard. Histoire profondément liée à Cassiopeia Lestrange, la fille des Mangemorts, et Mya Delaware, la mystérieuse née-moldue aux pouvoirs indécents.
Il y avait de quoi écrire des pages d'articles.

Justin Finch-Fletchley et sa femme, Francesca, une moldue italienne, étaient arrivés totalement chamboulés à Poudlard, entraînant une troupe de curieux dans leur sillage. Peu avaient pu voir l'arbre, car le couloir était à présent fermé et surveillé, mais beaucoup d'élèves à la curiosité parfaitement indécente cherchait tout de même à voir cette transformation saugrenue dont tout le monde parlait.

Le pire, dans tout ça, c'était que personne n'osait soupçonner Mya, qui était dans un état de choc profond depuis l'incident.

Et encore une fois, avec Louis à l'infirmerie un jour sur deux, et ma dispute avec James, malgré le soutien indéfectible de Merry, je me sentais plus seule que jamais.

Cela faisait plusieurs jours que ma vie partait dans tous les sens : les évanouissements ; les disputes avec James ; les problèmes de santé de Louis ; le côté adorable, mais tout de même réticent et fuyant de Merry ; Flynn qui souhaitait se faire pardonner de toutes les manières possibles et glauques ; Mya qui semblait vivre les mêmes problèmes que moi, sans jamais en subir les conséquences.
Je me sentais horrible de penser cela, mais... c'était injuste. Injuste que je sois la seule à devoir assumer des conséquences d'actions qui n'étaient pas de mon fait ; injuste que je sois la seule à souffrir ; injuste que je subisse cette solitude étouffante, peu importe mes actions ; injuste que je doive, encore, après tout ce temps, être responsable d'être née Lestrange. Injuste, injuste, injuste.

Qu'avais-je fait pour mériter la haine du monde entier ? J'étais née, rien de plus. Tout le monde naît, et personne ne choisit sa famille. Alors pourquoi ? Pourquoi ?

Mais ce n'était probablement pas en me lamentant que j'allai réussir à pouvoir aller mieux. Aussi, je décidai de rendre visite à Louis à l'infirmerie.

Les couloirs m'apparaissaient moins charmant, moins mélodieux, moins magiques, tout simplement. Cela faisait des années qu'il ne s'était rien passé d'étrange à Poudlard, et cette période paraissait définitivement révolue.

Et évidemment, les gens s'écartaient sur mon passage. Les élèves, de toutes maisons confondues, me montraient du doigt, chuchotaient en gloussant. C'est pourquoi quelques Furunculus jaillirent malencontreusement de ma baguette, créant une épidémie de pustules peu ragoûtants dans Poudlard, et une nuée de rires dans mon passage qui me valurent quelques regards amusés et parfois même reconnaissant - je devais sûrement m'être prise à un gosse qui jouait les caïds, notamment parmi les Serpentards.

Mais le plus dur fut d'affronter le regard du professeur Lasgorn. Son regard onyx me transperça et j'eus l'impression, pendant un très bref instant, qu'il savait exactement ce que j'avais vu ce jour-là. Pire, qu'il savait pourquoi j'avais vu cela. Je me figeai un instant, sous le choc de ce regard.

Paraissant tout à coup s'en apercevoir, il reprit alors son expression cynique et me lança un "Vous devriez peut-être y aller où vous allez finir par prendre racine, Lestrange !". Malgré moi, j'eus un sourire. Il était odieux, mais il ne manquait pas d'esprit.

J'arrivai au bout du couloir quand je la vis : une ombre dans mon champ de vision qui ne me quittait pas, qui me suivait partout où j'allai. Je continuai de marcher, je me faisais sûrement des idées. Il y avait des dizaines d'élèves dans les couloirs, c'était surement l'un d'eux qui empruntait un chemin similaire au mien. Ou peut-être allait-il lui aussi à l'infirmerie ?

Je continuai à avancer, marchant tranquillement, ne montrant aucun signe de panique. L'un des plus gros avantages à avoir été élevée en tant que Lestrange, c'est que j'étais capable de gérer mes émotions à la perfection. Cela faisait longtemps que je m'entrainais - depuis ma naissance en fait. C'était l'une de mes plus grandes qualités.

Mais à bien y réfléchir, cela semblait de plus en plus invraisemblable... Incapable de savoir depuis combien de temps il me suivait, je n'arrivai pas non plus à identifier sa maison. Et dans les couloirs, je ne connaissais personne. Je pris à droite pour aller à l'infirmerie. Dans le couloir à la lumière faiblissante de novembre, il y avait un groupe de cinq ou sixième années, vu leur taille. Un Gryffondor, deux Serpentards, une Serdaigle et deux ou trois Poufsouffles.

L'ombre me suivait toujours. Je ne réalisai que trop tard la bizarrerie de la situation : un groupe qui reliait toutes les maisons de Poudlard était rare; plus rares encore étaient ceux qui souriaient vicieusement en regardant l'ombre qui me suivait. Au moment où je sortais ma baguette, une corde jaillit de celle de l'ombre, dont je ne connaissais toujours pas l'identité. Je chutai et mon nez craqua violemment sur le sol. Je n'avais même pas eu l'idée de tourner la tête...

Totalement déstabilisée, ma baguette me glissa des mains et se perdit dans ma robe. Je ne pouvais pas la chercher sans perdre un temps précieux - et révéler à mes adversaires que je n'étais pas en position de me défendre... pour l'instant. Avant que je n'ai le temps de bouger, une baguette se planta dans ma nuque. Finalement, peut-être que je n'aurais jamais l'occasion de me défendre.

-Reste à terre. dit une voix rauque.

C'était un garçon, indéniablement. Un garçon qui était plus âgé que moi, sûrement en sixième ou septième année. Au vu de son ombre, il était grand et large.

-Qu'est-ce que vous me voulez ? demandai-je sans bouger

-Tais-toi. repris le garçon. C'est moi qui pose les questions.

J'attendis quelques instants. Mon nez me faisait affreusement mal et une marre de sang digne de faire mourir d'effroi le concierge John Kelers commençait à se répandre sur les dalles poussiéreuses de Poudlard.

Le garçon parut s'étonner de la facilité de la manœuvre. Peut-être s'attendait-il à quelque chose de plus musclé de ma part, mais dans la position où j'étais, ne pas mourir de panique m'apparaissait déjà comme un miracle.

-Comment tu as fait ça ? reprit le garçon une fois remis de son étonnement.

-Quoi "ça" ? demandai-je.

-Ne joue pas à la plus maligne avec moi, Lestrange.

La voix s'était faite furieuse, dangereuse, arrogante aussi. Ce n'était plus un élève quelconque de septième année qui parlait. C'était un sorcier puissant et conscient de sa dangerosité. Le garçon enleva sa baguette de ma nuque et me coupa toute la partie droite du ventre et une grande partie de mon dos d'un sort que je ne connaissais pas. La douleur était insoutenable. À deux baguettes de m'évanouir, je n'y voyais plus rien. Des points noirs obstruaient ma vue. J'avais l'impression qu'un étau me compressait la tête. C'est comme si j'avais mis des caches-oreilles de botaniques, mais beaucoup trop petits pour moi. Ma respiration était haletante.

-Comment as-tu réussis à le transformer en arbre ? Répéta la voix, un peu adoucie, après avoir assouvi son envie de violence.

-Je n'ai rien fais du tout. Je suis arrivée et j'ai vu cet arbre au plein milieux du couloir. C'est tout.

-Ne me mens pas. Tout le monde a vu l'emprise que cet arbre a sur toi, et tout Poudlard a remarqué que même tes amis te fuyaient.

Même mes amis me fuyaient... Cette phrase, parce qu'elle venait d'un inconnu, parce que je ne savais que dire pour la faire paraître moins vraie, parce que je me sentais si seule, me brisa le cœur.
Un instant, tout devint noir. Je revis la vision que j'avais eue dans ce couloir. Je ressentis le frisson d'excitation qui me parcourait quand je regardais l'arbre plus blanc que l'ivoire. Puis, je ressentis la solitude morbide qui était apparue au moment où la vision s'estompait et où se tenait à la place du bouleau, un ébène qui s'avérait être Ethan Finch-Fletchley.

-Je ne sais pas. Mes amis me fuient sûrement. Mais je te jure que je n'ai aucune idée de ce qu'il s'est passé. Je ne sais même pas si c'est à cause de moi.

Le garçon enfonça encore plus sa baguette dans ma nuque. Un de ses acolytes me mis un coup de pied dans la partie gauche encore intacte de mon ventre. Cela me provoqua une quinte de toux, et un crachat de sang me sortit par la bouche. Ce n'était pas bon signe.

-Tu n'as pas besoin de tes amis pour te défendre, Lestrange. Cependant, tu devrais être plus méfiante. Je sais que tu m'avais repéré mais t'engager dans un couloir presque désert ce n'était pas malin. Et ne t'attends pas à ce que le monde te pardonne. Tu as eu le bon goût de te mettre la partie de la communauté magique à dos lorsque tu as choisi d'aller à Gryffondor. Personnellement, je trouve que c'est un choix... courageux ? Stupide évidemment, mais courageux. Au moins, tu peux y être toi-même. Cependant, le monde n'est pas prêt d'accepter les individus qui aiment être eux-mêmes. C'est pratique avec les imbéciles. Il n'y a pas besoin d'être particulièrement doué, il suffit juste de leur faire peur. La peur fait faire des choses horribles, souviens-t'en Lestrange. La peur suffit.

Le garçon m'immobilisa et me fis subir un sortilège de mutisme. Je ne savais pas qui il était. Cependant, il avait délibérément refusé de me stupefixé ce qui aurait pu me causer de gros dégâts physiques, au vu de la quantité de sang que j'avais perdue.

Quel genre de garçon vous cassait le nez, vous ouvrait le ventre en deux, vous faisait cracher vos poumons, mais ne souhaitait pas risquer de vous faire tomber dans le coma ? Quelqu'un de gentil, qui refusait l'idée de tuer une enfant ? Ou, au contraire, quelqu'un qui souhaitait que je ressente la douleur physique de l'épreuve qu'il m'avait faite subir ?

Dans tous les cas, il avait raison : les acolytes qui l'accompagnaient n'étaient pas puissant magiquement, ils n'avaient d'ailleurs même pas utiliser leurs baguettes. Cependant, ils étaient nombreux et ils avaient visiblement peur du garçon. Du moins, assez peur pour se laisser traiter d'imbéciles sans broncher. Ou peut-être étaient-ils définitivement des murlaps et n'avaient-ils pas compris qu'il parlait d'eux ?

Mais le garçon avait raison : la peur suffisait. Et les gens avaient peur de moi.

Tandis que je baignais dans mon sang, à quelques couloirs de l'infirmerie, au bord de l'évanouissement, je me fis la réflexion que ce n'était sûrement pas la dernière fois que je me trouvais dans cette posture.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top