CHAPITRE 18
Bonsoir tout le monde !
Joyeux 14 juillet !
Je vous poste ce chapitre rapidement et sans note de mes bêtas lectrices (je suis pas croyable je sais)
MAIIIS BON.
Je vous livre le chapitre et je vous mettrai les notes plus tard (sûrement demain)
Bonne lecture, et bonne soirée !
Hey hey hey c'est Camille ici ! On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau chapitre de QdA, un chapitre court mais très bien ! Avec pleins de trucs intriguants ! Bon, j'ai pas beaucoup de temps pour cette note (je suis en colo, faut que je me couche, j'ai des trucs demain) donc je vais m'arrêter là et laisser la parole à Lin'. Bonne lecture !
On attend toujours la note de Lina (je rigole, elle est en congé)
Donc, bonne lecture !
Chapitre 18 : Et ce qui devait arriver arriva...
«No good sittin' worryin' abou' it. What's comin' will come, an' we'll meet it when it does.»
Rubeus Hagrid
Harry Potter and the Goblet of Fire
J. K. Rowling
PDV Cassiopeia Lestrange
-On verra bien ! Répondis-je en riant à Merry qui me demandait si j'avais réussit mon devoir d'Histoire de la Magie.
En réalité, je pensais avoir fait un total hors-sujet. Mais bon, on ne peut pas être parfait - quoiqu'en dise mon père d'ailleurs.
Nous étions dans les couloirs et marchions paisiblement, riant à quelques plaisanteries farfelues que les élèves avaient l'habitude de se faire.
Des rayons de soleil passaient par les alcôves et éclairaient les couloirs d'une lumière dorée, chaleureuse et bienfaisante.
En bref, c'était une journée magnifique.
James était parti à l'entraînement de Quidditch de Gryffondor, mais Merry et moi avions, au contraire de Louis, une flemme absolue de les attendre sur le bord du terrain. Aussi, nous nous baladions dans les couloirs, sans vraiment savoir où aller.
Merry riait de son rire si parfait, qui n'était jamais trop fort, ni trop blasé. Elle était d'une grâce et d'un contrôle incomparables, tout en étant d'une sincérité troublante.
Mya nous rejoignit tout à coup. Elle apparut à côté de nous, faisant sursauter Merry. Je ne cillais pas. Jamais. C'était une preuve de faiblesse.
Mya éclata de rire devant la bouille effrayée de Merry. Puis lorsqu'elle se reprit, elle me regarda intensément. Son regard était différent de ceux auxquels j'étais habituée. Ses yeux n'étaient pas éclairés par la haine ou l'amitié. Elle ne portait aucun jugement, qu'il soit mauvais... ou bon. Elle se contentait de constater, de décrire, d'analyser, en bonne scientifique qu'elle était. Elle ne faisait pas semblant de me comprendre... Elle ne tentait même pas de trouver des excuses à mon pessimisme. Elle était juste là, petit Botruc discret mais toujours là pour aider.
- Bonjour Cassiopeia. Comment vas-tu ? demanda Mya.
-Je vais. C'est déjà ça.
Mya sourit et ne parut pas me tenir rigueur de ne pas lui avoir rendu la politesse. Visiblement, elle était - comme tout Poudlard - au courant.
Il n'y avait pas que la flemme qui m'avait convaincue de ne pas rester avec James et Louis. Il y avait aussi le fait que James et moi avions finit le week-end dernier dans une de nos mémorables et tempétueuses disputes. A cause de Flynn. Encore, oui.
J'avais l'impression que tout tournait toujours autour de Flynn. Mya qui était devenue une de ses meilleures amies ; Merry qui était obligée d'être à côté de lui en Astronomie et qui, de ce fait, s'était rapprochée de lui - alors qu'elle le détestait à l'origine plus encore que James, en meilleure amie qui se respecte - ; James qui souhaitait me mettre en garde contre lui ; Louis qui se demandait si, au fond, il n'avait pas vraiment changé - et pourquoi pas ?- ; Flynn qui voulait être mon ami ; Flynn qui m'avait défendue lorsque McGonagall m'avait demandé pourquoi je m'étais jetée sur mon balais lors de ce fameux match de Quidditch de Mya ; Flynn, Flynn, Flynn...
Tout tournait toujours autour de Flynn Wilkes en ce moment.
Flynn, justement, apparaissait dans le couloir.
Aussitôt, je fus prise d'une brusque envie de prendre un autre couloir, de disparaître, mieux qu'il disparaisse.
-Cassie ! s'exclama-t-il
Merlin n'était-il pas sensé être bon et miséricordieux ?
-Flynn... soufflai-je.
Mais Merry s'interposa :
-Wilkes, ce n'est vraiment mais alors mais vraiment pas le moment.
Mya parut vouloir dire quelque chose, mais me regarda, puis regarda Flynn, parut ne pas savoir qui choisir, et se tut finalement, attendant avec angoisse la suite des hostilités.
-Si, justement si. Il n'y a pas de meilleur moment. Cassiopeia Lestrange écoute-moi par tous les centaures !
-Quoi? lâchai-je
-Je peux t'aider. Avec James. Je peux aller lui dire que je ne te parlerai plus. Je peux faire ce que tu veux. Si c'est vraiment ce qui t'aiderait, dans ta vie, là, maintenant... je peux même m'arranger pour ne plus jamais te recroiser.
-Tu... tu ferais ça ?
-Je ferai n'importe quoi pour t'aider. Tu es mon amie.
-Non justement. dis Merry. Tu n'es pas son ami. Tu ne l'es plus. Tu ne le seras plus jamais. Quoique tu fasses.
Flynn me lança un regard perdu. Les couloirs qui m'avaient parus si magnifiquement beaux et éclairés quelques instants plus tôt, me parurent s'assombrir jusqu'à ne devenir qu'une allée sombre, noire et ténébreuse. Une allée qui ressemblait désormais à un chemin forestier, éclairé uniquement par la faible et blafarde lumière de la lune. L'allée où j'avais rencontré Flynn pour la première fois, après m'être enfuie de chez moi.
Je secouais la tête, clignais des yeux plusieurs fois, mais la vision ne s'estompa pas. Au contraire, elle parut encore se préciser, et mes yeux se fixerent sur un arbre.
-L'arbre. Il semble si... vivant.
Je sursautai. Mya était dans ma vision. Mya, mais pas les autres... Merry, Flynn et les deux premières années qui marchaient au bout du couloir quelques instants plus tôt avaient disparus.
-Mya... Où est-ce qu'on est ?
-Je ne sais pas... On dirait une vision ou un rêve. Je fais souvent un rêve en ce moment et il y a cette même électricité dans l'air... Mais dans mon rêve, je suis dans la Forêt Interdite... Là... Je ne sais pas exactement où on est.
-Dans la forêt de Selwood. Dans le Wiltshire. À quelques miles de chez moi.
-Chez toi? Est-ce que... Est-ce qu'on a transplané? demanda Mya, visiblement épouvantée à l'idée de ne plus contenir son pouvoir.
-Je ne crois pas non. répondis-je. Il me semble juste que ce soit... Un souvenir. Une illusion. Regarde :
Je marchais sur la droite, et bientôt, j'arrivai contre un mur invisible. De même, un mur me bloquait sur la gauche. La conclusion fût rapide : nous étions toujours à Poudlard. Mais ce que nous voyions, ce n'était pas Poudlard.
Au centre de l'allée, un arbre dominait. C'était un bouleau, massif, gigantesque, majestueux. Le seul arbre blanc de la forêt.
-Est-ce que les Ents existent, dans votre monde ? demanda Mya.
-Les quoi? demandai-je
-Les Ents. Les Onodrim ? Les Enyd ? Ce sont des arbres vivants, si tu veux. Une sorte d'esprits de la forêt.
-Non, non, pas à ma connaissance.
L'arbre semblait en effet, vivant. En fait, il imposait tellement de respect, qu'il était quasiment impossible de regarder aux alentours. Nos regards étaient rivés sur l'arbre. Sa blancheur était éclatante et incomparable. C'était presque trop réel pour une vision.
Soudain, je compris. Je compris lorsque je vis l'aura argentée qui l'entourait. Je compris lorsque je perçus cette tension dans l'air dont parlais Mya. Je compris lorsque je ne vis plus que l'arbre, qui brillait de milles feux dans la forêt sombre.
L'arbre était magique. La magie saturait l'air, elle était partout. Elle nous guidait vers cet arbre. Elle nous forçait à le voir, à ne pas pouvoir l'ignorer. La magie nous passait un message. L'arbre...
Mais avant que je n'ai pu prendre conscience de la pensée qui m'habitait, tout disparut. Je chuta au sol de plusieurs mètres et c'est seulement à ce moment là que je m'aperçus que cela faisait plusieurs minutes que je levitais. J'ouvris les yeux, baguette en main, prête à me battre... Mais j'étais revenue à Poudlard. Il n'y avait plus rien de la forêt de Selwood.
Plus rien sauf, au milieu de l'allée, un arbre d'une noirceur incomparable. Aussi noir que le bouleau était blanc.
À ses pieds se tenaient quelques livres et un sac à dos. Ainsi qu'une écharpe de Poufsouffle.
Merry et Flynn arrivèrent en courant, suivis d'une foule d'élèves paniqués, dont certains étaient vertement repris par des professeurs accompagnant la cohorte enragée.
-Elles étaient là professeur. Elles parlaient et tout à coup elles sont devenues pâles et sont montées en lévitation. J'ai cru que Wilkes leur jetait un sort, mais il avait encore plus peur que moi.
Un immense brouhaha emplissait le couloir.
-C'est le livre d'Ethan ! s'exclama soudain Janice Cadwallader.
Il y eut un gros blanc. Au pied de l'arbre se tenait en effet un livre moldu à la couverture noire et blanche, avec six silhouettes dans un corbeau, livre qui ne quittait jamais Ethan Finch-Fletchley ces jours-ci.
Une question était suspendue dans l'air : l'arbre était-il Ethan ?
L'air était troublé, et encore une fois, tout les regards étaient suspicieusement rivés sur moi.
En bref, c'était une journée catastrophique.
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