CHAPITRE 15
Bonjour tout le monde !
Bon alors j'ai pas l'habitude de faire des notes de 36km de long au début, mais bon... il faut que je m'excuse auprès de vous.
Je vous avais dit que je n'aurais plus de retard... bon vous avez remarqué par vous-même que je n'ai pas tenu ma promesse (shame on me).
MAIS. j'ai une excuse : mon bac se passe dans une semaine et j'essaie de faire ces ennuyeuses questions de grand oral. Donc bon.
Cependant, le chapitre d'aujourd'hui est... comment dire ? J'hésite entre jouissif et déprimant.
Bizarre n'est-ce pas ?
Je vous laisse donc lire le chapitre!
J'attends vos avis avec impatience !
Bonne lecture !
Alors alors, bonjour et bienvenue en ce jour pour un nouveau chapitre de QdA ! Et aujourd'hui, je peux vous le dire sans en doutez, vous allez l'adorer. Pas parce qu'il se passe plein de choses ou quoi, mais parce que Marie est une professionnelle dans l'art de décrire les émotions des gens, et on bénéficie de ce talent pour ce chapitre ! Donc il en devient parfait. Allez, maintenant, place à Lina ! (Bonne lecture)
Bonjour, je préviens je fais cette note à chaud, après avoir lu ce chapitre avec des musiques qui vont merveilleusement bien avec. Je me sens triste. Parce que Mya est incroyable et que je comprends ce qu'elle ressent et que - comme l'a dit Camille - Marie a un talent fou pour décrire les émotions. Alors profitez bien de ce chapitre et bonne lecture ^^
Chapitre 15: Le mystère fait la beauté
«La beauté est un mystère qui danse et chante dans le temps et au-delà du temps.
Depuis toujours et à jamais. Elle est incompréhensible...
Elle est dans l'œil qui regarde, dans l'oreille qui écoute autant que dans l'objet admiré...
Elle est liée à l'amour. Elle est promesse de bonheur.
À la façon de la joie, elle est une nostalgie d'ailleurs.»
Jean d'Ormesson
PDV Mya Delaware
On m'avait toujours dit que le monde n'était jamais aussi beau que quand on le comprenait, car on pouvait alors l'apprécier à sa vraie valeur.
Je n'avais jamais compris cette soif de savoir, de toujours tout chercher à comprendre.
Évidemment, étant fan de science j'avais l'habitude de tout comprendre et expliquer à l'aide de raisonnements et de démonstrations farfelues qui me passionnaient.
Mais en même temps, quelque chose en moi continuait à penser que malgré tout, certains mystères de l'univers resteraient toujours teintés d'ombre et que les humains ne devraient pas chercher à les comprendre, quel que soit le prix.
Un vent frais vint me faire resserrer ma cape autour de moi. Quelle idée de grimper en haut de Poudlard par un temps pareil. Mais j'avais toujours aimé les hauteurs vertigineuses et Poudlard me le rendait bien. Si Cassie était prise de vertiges à la simple idée de monter sur un balais à quelques mètres du sol, je n'en ressentais pas le moins du monde en regardant le Lac Noir qui sinuait au loin et qui prenait source on ne savait où dans les Highlands. La Forêt Interdite, à ses côtés, était, pour moi, un mélange complexe de monstres effrayants et de créatures fantastiques des plus somptueuses. Tout dans cette forêt était un mélange de terreur et de féérie. Et pour couronner sa ténébreuse beauté, elle était entourée d'un épais mystère, d'incomparables légendes qui était aussi ridicules, et magiques, que les légendes moldues.
Ce fut ce moment féerique que choisit Dougal Fräser pour me sortir de ma torpeur de spectatrice.
Ses cheveux bruns étaient inhabituellement mal coiffés - le vent écossais devait avoir eu raison de sa chevelure impeccable - mais il gardait toujours cette lueur malicieuse dans le fond de ses yeux gris. Je crois que je n'avais jamais vu Dougal Fräser sans son sourire.
-Ça ne va pas ? demanda-t'il
J'eus un faible sourire. Comment lui expliquer ?
Comment faire comprendre à un garçon si joyeux la mélancolie et la détresse qui m'avais portée ici, seule, à n'avoir pas même la force de pleurer ? Comment lui faire comprendre que ma présence ici était le seul moyen que j'avais trouvé pour faire passer ma tristesse ? Comment lui faire s'imaginer que les montagnes et la magie qui régnait dans les alentours de Poudlard permettait à mes pensées de s'éloigner, de voguer au loin, de ne pas ressentir les pensées noires qui me traversaient ?
Comment lui expliquer ces pensées ? Comment lui faire comprendre la solitude qui m'étreignait le cœur, comment lui faire comprendre mon refus d'admettre les choses étranges qui se déroulaient autour de moi ?
Pouvait-il seulement comprendre que je ressentais chacun des regards sur moi comme une torture, que je n'arrivai pas à me résoudre à mon statut de sorcière, de Transplaneuse, de Née-Moldue ? Pouvait il imaginer le poids que la disparition du professeur Londubat amenait sur mes épaules ?
Car j'avais beau n'être pas très futée, il fallait être sourde et complètement idiote pour ne pas entendre les rumeurs qui couraient sur moi et ma prétendue implication dans la disparition du professeur.
De plus, comment expliquer au garçon que je connaissais depuis toujours qu'un autre garçon me brisait le cœur à petit feu ?
Pouvait-on seulement expliquer la chaleur et la joie que me procurait la présence de Louis Weasley depuis trois mois ?
Il était un vrai rayon de soleil ; nos discussions la partie la plus plaisante de ma journée et notre complicité parvenait à me mettre de bonne humeur peut importe le nombre de regards noirs que j'avais dû endurer.
Mais elle... La complicité que Louis partageait avec Merryana Meadowes me brisait le cœur chaque fois que j'y songeais... Et j'y songeais souvent, il fallait bien l'avouer.
La relation qui reliait Louis et Merry était d'une infinie beauté. Ils se connaissaient parfaitement, pouvaient prédire la réaction l'un de l'autre avec une simplicité déconcertante, semblaient tout simplement reliés. Comme un frère et une sœur.
Ou deux âmes sœurs.
J'avais essayé durant de nombreuses nuits ces derniers temps de me convaincre que c'était de l'amitié. Mais leur relation était tellement dissemblable à celles de Louis et Cassiopeia ou James et Merry... Leur relation était unique, peuplée de rire et de bêtises, et d'anecdotes sorcières, de souvenirs et, plus que tout, de botanique. Tout ce que je ne partageais pas avec Louis, en somme.
-C'est à cause des examens de fin d'année ? demanda Dougal, me coupant dans mes pensées. Si c'est cela, reprit-il, ne t'inquiètes pas trop. Tu rattrapes ton retard à une vitesse fulgurante !
Pour la première fois depuis mon arrivée à Poudlard, je m'aperçus de la différence de caractère flagrante qui s'élevait entre les maisons : toutes avaient des valeurs qui les reliaient, mais aussi d'immenses différences. Et cela ne me choquait pas, de la part du Poufsouffle qu'était Dougal, qu'il pense que la cause de ma subite dépression était les examens, qui, à moi, me paraissait si lointains. Comment aurai-je pu penser à un événement qui se passera dans sept mois alors que mon cœur se brisait, là, maintenant ?
Une idée pareille, jamais Vanina, Flynn ou Ellen n'y aurait pensé. Jamais un Serpentard n'y aurait pensé. C'était sûrement pour ça, que le Choix-Peau faisait la loi à Poudlard depuis si longtemps. C'était sûrement pour cela que j'avais été répartie à Serpentard. En arrivant à Poudlard, tous les élèves faisaient un pari, le pari de la confiance en un vieux chapeau tout usé qui prétendait pouvoir sonder votre personnalité.
Visiblement, j'avais gagné ce pari.
Refusant d'expliquer tout ça à Dougal, je lui souris :
-Non, ce n'est pas ça. Pas vraiment.
Il sourit et vint s'asseoir à côté de moi, sur le toit.
-Tu sais que l'accès aux toits est strictement interdite ? demanda-t'il
-Tout comme l'accès à la forêt. répliquai-je.
Mon ami rougit : tout le monde savait à Poudlard que Dougal Fräser, Andrew Jones et Matthew Bellamy, les meilleurs amis de Dougal à Serdaigle, s'échappaient de Poudlard pour se rendre dans la Forêt Interdite où ils rendaient visite à... certaines créatures.
Cependant, comme personne n'avait réussi à trouver des preuves contre eux, et ce malgré l'acharnement du concierge, M. Kelers, les trois amis n'avaient jamais reçu de punissions pour leurs petites escapades.
Mon ami eut soudain une expression faciale comique, augmentant sa soudaine compréhension de quelque chose qui m'échappait, se mit à rire tout à coup, me surprenant dans mes pensées.
-Mais bien sûr ! Je suis trop bête ! Les examens... N'importe quoi.
Il se frappa théâtralement le front tout en riant. Son rire résonnait sur le toit, un rire joyeux, un rire de petit garçon qui n'a jamais sû ce que c'était de ne pas savoir s'il allait devoir vivre dans la rue à la fin du mois, un rire qui réchauffait le cœur, qui vous rappelait que malgré toutes les horreurs, il y avait encore des moments merveilleux dans le monde moderne. Le rire de Dougal m'avait toujours fait me sentir de meilleure humeur.
-Qui c'est ? reprit-il
Je regardais mon meilleur ami sans comprendre. Se pouvait-il que...?
-Alors, le garçon ? Qui c'est ?
-Qui c'est... Qui sait... Qui cela peut-il être d'après toi ?
-Hmm... Je n'en ai aucune idée. Ne me dis pas que... Flynn ?
J'eclatais de rire.
-Oula ! Surtout pas non !
Il sourit. Et passa un bras autour de mes épaules.
-Je rigole. Je sais bien qui c'est. Je sais depuis le début. Je sais depuis le match de Quidditch. Je sais depuis les regards dans la Grande Salle. Je sais depuis que c'est lui que tu as cherché du regard quand tu ne comprenais rien de l'affaire Londubat. Je sais parce que c'est lui qui est venu le premier te voir à l'infirmerie. Je sais...
Une larme coula contre ma joue, tandis que paradoxalement, un sourire éclaira mon visage.
-C'est bizarre que vous soyez tellement amies avec Cassiopeia. Vous êtes tellement différentes. Elle est du genre à refuser ses sentiments, tandis que toi, tu es du genre coup de foudre.
C'était une des nombreuses qualités de Dougal : quand il prenait le temps, il savait sonder et connaître les personnes sans même leur avoir parler.
-Cassiopeia... Cette fille est têtue, bornée, renfermée, n'a aucun recul sur sa propre vie... Mais elle est géniale. Elle est drôle, intelligente, courageuse, loyale, à la fois pacifiste et dangereuse, et talentueuse. Alors, c'est difficile de ne pas être amie avec elle, quand on la connaît. expliquai-je.
Dougal sourit. Un coup de vent le fit frissonner. Ses yeux gris semblaient perdus sur un autre temps.
-Emmène moi. m'exclamai-je
Dougal fronça les sourcils.
-Dans la Forêt Interdite. repris-je.
-Et le règlement ? demanda Dougal en souriant.
-Depuis quand je respecte les règles ?
Nous partîmes dans un long fou rire, Dougal me prit la main, et nous transplanâmes.
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