Hello tout le monde !
Comment allez vous ?
Bon aller on reprend en force la diffusion (cette fois j'ai un peu d'avance, donc je serais peut être même continue dans mes posts (je suis fière)).
Aller je vous laisse avec mes Betas d'amour, j'ai nommé HarryStranger (en gras) et Camilledll (en italique).

Hello ! Lina à l'appareil !! Je suis contente de vous retrouver aujourd'hui pour un nouveau chapitre très intéressant, vous aller voir ;) Malheureusement, je ne peux pas vous faire de petit résumé comme je vous fais d'habitude parce que je ne sais pas trop comme je pourrais faire sans vous spoïler (sachez juste que c'est différent de d'habitude). Bonne journée, je vous laisse je vais bientôt aller chez l'ostéo ^^

Hey ! Ici Camille, et moi je vous ferais un petit résumé ! (je suis la meilleure XD!)
Bref, aujourd'hui, contrairement à d'habitude, nous ne verrons pas Mya ni Cassiopeia. Je vous sens déçus, forcément, comment ne pas l'être, mais attendez ! On n'a nos héroïnes adorées, mais une autre héroïne qui, je vous l'assure, est tout aussi géniale. Et en plus de ça, on voit que Neville n'est pas oublié, même si l'enquête qui n'avance pas vraiment...
Bonne lecture.

Comme l'a dit Camomille, bonne lecture !

Chapitre 14 : Prendre des résolutions

« Pourquoi le changement ?
Parce que le monde change,
Parce que les temps changent,
Parce que vous changez. »

Valéry Giscard D'Estaing

Hermione, Harry et Ron se sentaient plus seuls et impuissants que jamais. Le monde entier se reposait sur eux pour trouver des solutions, et cette fois-ci, c'était la panne sèche. Ils n'avaient aucune idée d'où avait bien pu passer Neville Londubat. Et pire que ça, il semblait tout simplement qu'il s'était volatiliser. Ils allaient finir par devenir fous. Hermione avait même elle-même lancé un 'Recurvite' à chacune des plantes de la serre pour être sûrs que Neville – ou quelqu'un d'autre – ne s'était pas changé en plante.

Et il y avait le Magenmagot. Hermione l'avait sur le dos depuis presque un mois pour qu'elle lance une enquête sur Mya Delaware, qui était soit liée à cette affaire plus que douteuse, soit avait une bonne étoile en vacance. Toutes ces coïncidences qui la reliait elle et Neville. Elle était apparue la veille qu'il disparaisse et la botanique semblait être la seule matière que la jeune fille ne comprenait tout simplement pas. Manque de pot effroyable tout de même.

Et il y avait autre chose. La tête de Mya rappelait quelqu'un à Hermione. Quelqu'un qu'elle n'avait absolument pas envie de revoir. C'était cela qui l'inquiétait le plus : qui pouvait-elle bien lui rappeler ? En réalité, Mya Delaware rappelait deux personnes distinctes à Hermione, une dans son physique et l'autre dans sa manière de se tenir, de bouger, avec grâce, élégance et presque aristocratie. Mya avait un charisme et un charme naturel, mais elle avait quelque chose en plus : elle avait quelque chose qui rappelait à Hermione des années de peur. Et cela la terrifiait. Comment une gamine de presque quinze ans pouvait lui rappeler sa propre jeunesse ? Une part d'elle s'identifiait à la jeune fille, tout comme elle s'était identifiée à Cassiopeia Lestrange : elles semblaient toutes trois être les héritières d'un monde inconnu des sorciers et qui leur faisait peur – le monde moldu pour Hermione et Mya, et le monde des Mangemorts pour Cassiopeia – et toutes trois s'étaient vues rejetées, incomprises, humiliées, méprisées ; puis accueillies par des gens qui aimaient la diversité : Harry et les Weasley pour Hermione, James et les Weasley pour Cassiopeia, Cassiopeia et les Weasley pour Mya. Hermione pensa en riant que les Weasley étaient décidément une famille bien trop gentille et ouverte aux autres, malgré – à l'époque d'Hermione, ce n'était plus le cas à présent – leur pauvreté. Ils avaient une autre forme de richesse : la richesse du cœur.

Son regard dévia sur Ron et un sourire vint jouer sur ses lèvres. Ron était vraiment la meilleure chose de sa vie. Avec Harry, son meilleur ami de toujours. Ils formaient apparemment un trio d'or.

McGonagall coupa Hermione dans ses pensées :

_Il faut agir, proposer un plan d'attaque aux députés ; et surtout ne pas faire de vagues. Temporiser le temps que l'on s'y retrouve dans cette affaire.

La vieille femme avait les pensées qui tourbillonnaient dans son crâne. Elle n'arrivait pas à penser assez vite pour traiter toutes les informations de son cerveau.

Ron leva les yeux vers Hermione qui le regardait en souriant. Elle détourna les yeux en rougissant lorsque leurs regards se croisèrent. Après tout ce temps, elle agissait toujours comme une adolescente de seize ans.

_Est-ce qu'on... ne pourrait pas leur proposer une enquête plus... subtile ?

Avec le temps et son métier d'Auror, Ronald Weasley, en plus de s'être mis à lire et – plus étonnant encore – à écrire des livres, avait appris avec beaucoup de talent à concocter des plans d'attaques et des stratégies de recherche d'informations. Harry et Hermione se vantaient souvent que c'était leur plus grande victoire que d'avoir réussi à rendre Ronald Weasley fin stratège.

Hermione grimaça cependant à la proposition de Ron. Les trois amis en avaient déjà parlé, et ils n'étaient pas d'accord sur le sujet. Ron et Harry défendaient fermement l'idée qu'un espionnage direct était la meilleure solution, c'est-à-dire que ce soit l'un ou l'une de ses amis proches qui l'espionnerait. Hermione refusait l'idée que l'un des amis de Mya puisse la trahir. Cela rapprocherait trop cette personne de Peter Pettigrow. Par la même occasion, cela les rapprochaient beaucoup trop de Lord Voldemort. Et s'il y avait une chose qu'Hermione refusait de faire, c'était d'utiliser les mêmes méthodes que le Mage Noir.

Harry expliqua à Minerva McGonagall qu'il avait déjà songé que son fils ou son neveu espionne Mya pour eux. De toute manière, ils sont amis donc Harry n'avait même pas forcément besoin de leur expliquer clairement ce qu'ils veulent. James ou Louis pouvaient très bien espionner Mya sans le savoir, et donner des informations à leurs parents ou leurs oncles en répondant à leurs questions 'banales'.

Minerva remuait la tête. Elle voyait mal James espionner sans le savoir qui que ce soit. Il était d'un naturel si peu observateur. Sans le prévenir de faire attention à cette fille, il n'aurait aucune information importante.

Quant à Louis... Il était observateur, certes. Mais moins que son amie la jeune Lestrange. En outre, McGonagall avait entendu des rumeurs... enfin bon, il n'aurait pas su espionner Mya correctement. Il aurait par ailleurs trop laissé son amitié entrer dans son enquête.

Cassiopeia, en revanche... Elle n'était pas une jeune fille comme les autres. Elle ne s'offusquerait pas bêtement de la mission, savait tenir sa langue et garder des secrets, elle avait des talents certains d'observation et de déduction et elle était courageuse et intelligente. Et plus que tout, elle avait toujours cette envie de tout comprendre et de tout connaître. Minerva McGonagall leva les yeux sur Hermione Granger. La ressemblance était frappante, tout autant que les différences : Cassiopeia serait sûrement tombée amoureuse de Harry.

Des trois amis « accessibles » par les deux Aurors, la Directrice et la Ministre, elle était la plus qualifiée pour cette mission.

Minerva donna son avis aux trois amis – en omettant la partie sur Hermione – et celle-ci la soutint aussitôt : elle avait fait le même raisonnement.

_Le problème, reprit Harry, ça reste les sénateurs. On ne peut décemment pas leur dire notre plan.

_Pourquoi ? demanda Ron

_Il risquerait d'avoir des fuites. Dit Hermione.

_C'est là que j'entre en jeu. Je vais mener ma petite enquête sur Mya. Faire venir sa mère au château, je pense à la rentrée des vacances. Elle n'est même pas venue lorsque sa fille a voulu lui expliquer pourquoi elle était partie. Dit McGonagall.

_C'est une bonne idée, dit Ron. Mais, il y a encore un problème...

_Qui est ? Demanda Hermione, soutenue par le regard interrogateur que posa Harry sur son meilleur ami.

_Allons vous n'avez pas remarqué quelque chose de bizarre ? Ou plutôt quelqu'un... Reprit Ron.

Hermione ne répondit pas, elle attendait les explications de son mari. Secrètement, ça l'énervait que son mari ait remarqué quelque chose qui lui avait échappé.

Harry lui parut comprendre. Les deux amis en avaient parlé ensemble en venant.

_Les ravisseurs savaient exactement où se trouvaient Hagrid, les Aurors et chaque élève, sinon, ils n'auraient pas pris le risque d'enlever Neville en plein jour. En plus, ils avaient accès à un moyen de déplacer Neville, puisqu'ils n'ont laissé aucune trace de jambes qui frotte sur le sol en dehors de la serre. Et ce mot sur le mur... Ca a pris du temps à écrire. Les ravisseurs devaient à l'évidence connaître chacun des faits et gestes de chacun des habitants de Poudlard.

_Donc ? Demanda McGonagall.

Mais Hermione avait compris ce qu'insinuait Ron. Ce n'était pas bête, cela s'était déjà produit par le passé.

_Votre équipe pédagogique a été infiltrée. Dit Harry.

McGonagall encaissa le choc dignement. Mais au fond d'elle, elle s'en doutait un peu.

La Directrice se remit à faire les cent pas dans son bureau, tandis que les trois amis discutaient du meilleur moyen de calmer la presse au sujet de l'affaire Londubat.