CHAPITRE 1

Hello tout le monde,
J'espère que vous allez bien !
Au programme, dans ce chapitre, une arrivée à Poudlard plutôt émotive pour commencer la quatrième année de notre Heirs Trio, (trio des héritiers).
Je rappelle donc que ce premier tome se déroulera durant la quatrième année du Heirs.
Bonne lecture, bisous.
(Cassiopeia est le nom d'une ancêtre de Bellatrix. Son surnom se prononce Peilla ou Peill (Peia ou Pey')


Chapitre 1: Encore et encore

_ Cassiiiiiee ! s'exclama James Potter en me sautant dessus.
_James! Comment ça va ? Dis-je gênée
_Bien et toi ?
Avait-il réellement oublié ce qui s'était passé l'année dernière ?
_Bien... Super merci.

Un silence gênant s'installa. A chaque regard je me remémorai notre dispute sur le quai, ce même quai il y a de cela deux mois.

"James je suis très contente que tu aimes te ficher de ma gueule, mais je ne souhaite pas être la risée de tout Poudlard...
_Ah. Parce que sortir avec moi ferai de toi la risée de Poudlard ?
Son regard était blessé.
_Non... Mais je pensais qu'entre nous c'était plus fort que tes petites groupies.
_Tu ne comprends pas Peia.
_Oh que si je comprends... Tu veux jouer avec moi comme avec toutes ces filles. Je ne vaux donc pas plus que ça ?"

Je coupai court à ce silence gênant en montant dans le train. Louis nous attendait déjà dans un compartiment en compagnie de Rose, Lily, Hugo et d'Albus. Un autre jeune homme était assis, caché dans sa cape. Son visage, de profil, était fin et anguleux, et son front paraissait coupé en deux par une mèche de ses cheveux blonds platine. Il me rappelait vaguement quelqu'un mais cela paraissait lointain, si lointain.
Je me désintéressais finalement de lui pour sourire à Louis en m'exclamant joyeusement :
« Bonjour tout le monde !!
_Peia ! Bella ! Comment ça va ?
_Bien et toi Louis ? Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler Bella !
_Oui pardon ! Tu as passé un bon été ?
_Oui très bon et toi ?
Je n'écoutais pas sa réponse : le
« nouveau » avait sursauté de façon un peu effrayante au son de ma voix. Encore plus quand Louis avait prononcé le mot "Bella". Peut-être connaissait-t'il ma mère ?
Mais dans ce cas, j'ai bien peur qu'il ne me plaise pas beaucoup ! S'il me juge sur les agissements de ma mère...
_Sinon motivée ?
_On peut dire ça comme ça... Je peux ? Dis-je en montrant la place à côté du blond qui me rappelait de plus en plus un bon souvenir, mais qui me rendait paradoxalement triste.
Il parut vouloir fuir mais Albus lui lança un regard presque suppliant.
_Alors dans quel maison veux-tu aller Hugo ? lui demanda James en entrant. Il s'assit à la place libre, de l'autre côté du blond, à côté de la porte coulissante qui menait au couloir du train et en face de son frère.
Louis, en face de moi, me lança un clin d'œil, et se pencha pour que Rose à côté de lui, lui raconte un secret.
Je posai ma tête contre la vitre gelée, ce début d'automne était un des plus froids que j'aie connu en Angleterre... L'écosse allait être frigorifiante !
Je voyais les parents dire au revoir à leurs enfants dans de grandes effusions pour certains ou juste dans des embrassades froides pour d'autres.

Hugo répondit d'une voix incertaine :
_Je ne sais pas... Gryffondor sûrement, même si j'aime bien Serdaigle.
_Et toi Lily ? Demanda Hugo en se tournant vers sa cousine, située entre Albus et Louis, s'adossant du même coup contre la porte du compartiment.
_Pareil ! S'exclama celle-ci enjouée.
_Ne t'inquiète pas Hugo tout ira bien ! Dis Louis.
Hugo était tendu, tellement stressé que cela paraissait presque comique.
Rose sembla alors se souvenir de la présence du « nouveau »:
_Et toi... Mince, je suis désolée je ne me souviens plus de ton prénom...

Le blond se redressa de toute sa hauteur, et je le reconnu alors : ses yeux bleus, glacials mais pourtant si chaleureux, ses cheveux blonds platines, son sourire malicieux.
Scorpius Malefoy n'avait en soi pas beaucoup changé depuis notre dernière rencontre. Il avait grandi je vous l'accorde. Beaucoup grandi. Il était plus grand que moi, et bien que je n'aie jamais été très grande j'avais (tout de même) deux ans de plus que lui.
_Scorpius ! M'exclamai-je. Scorpius Malefoy.
Albus me jeta un regard, éberlué.
_Vous vous connaissez ?
_Albus, si l'on prend le vocabulaire de nos PARENTS, et j'insiste sur ce mots, nous faisons ou du moins faisions tout deux partis de la communauté de Sang-Pur.
_Faisions ? Demanda Rose, toujours aussi curieuse
_J'ai été pour le moins reniée, pour le plus totalement effacée de cette communauté il y a 3 ans moins 2 heures, lors de notre répartition.
Elle me jeta un regard compréhensif.
_M'enfin, ce n'est pas une mauvaise chose.
_ J'espère avoir le courage de Cassiopeia d'affronter ses parents comme elle le fait, mais je ne l'ai pas. Je ne crois pas.
_Et moi je pense, non je suis sûre que si. Je ne connais qu'une seule personne qui m'a soutenu après ça.
Je montrai mon bras de la tête. Les yeux, d'habitude si clairs de Scorpius, s'assombrirent.
_Bon avec tes parents certes mais...
_Quoi ça ? Demanda James.
_Ça.
Je découvris mon poignet et montrait l'infâme cicatrice. "PURE"

_Ma grand-mère...
_Pourquoi? Demanda Rose
Je vérifiais que Lily et Hugo dormait bien et commença mon récit.
_C'était l'anniversaire du jour où ma mère a fait ce qu'elle a fait ta mère, dis-je en regardant la jeune fille, je lui ai demandé de me raconter une histoire. J'adorais les histoires de vos parents.
Mes yeux qui s'embuaient petit à petit était fixé à ceux, brun feu, de la jeune fille. Je détestais pleurer en public.
Elle les romançait, repris-je, oui bien sûr, les faisaient passer pour les méchants mais ça me passionnait. J'ai toujours été rebelle dans l'âme alors voir des gens qui se rebellait contre le grand Voldemort... Ça me fascinait.
Et ça rendait folle ma grand-mère ! Ce qui n'était pas pour me déplaire. Elle avait peur que je devienne comme eux, je suppose. Alors voilà, j'ai été une jeune fille victime de sa passion pour l'histoire de la Seconde Guerre des Sorciers, et de son caractère rebelle. Scorpius et ses parents m'ont beaucoup, beaucoup aidé. Ils me faisaient passer des ingrédients pour préparer des potions que j'appliquais sur ma blessure, dès que ma grand-mère n'était pas là. Sans eux...
Ma voix se brisa.

_Oh Pey ! Dis Louis de sa voix douce.
Il m'attrapa le bras et me fit asseoir sur ses genoux, cachant, par la même occasion, l'infâme cicatrice.
Les marques d'affections de Louis Weasley, ce garçon si profond et mélancolique, étaient rares et à comité restreint, ce fût pourquoi je me contentais de sourire, la tête posée sur son épaule, en tentant d'éviter le regard indigné que me lançait James au loin.
J'étais bien ici, au milieu de mes amis à présent au complet.

***

La fin de la soirée arriva et nous prîmes les calèches en direction de Poudlard. Les calèches n'avaient pas changées, toujours tirées par les Sombrals, obscures licornes majestueuses.
Comment puis-je les voir ? J'avais dû voir une mort. Laquelle ? Je ne sais pas.

McGonagall nous accueillit avec toute la bonne humeur dont elle était capable : un pâle sourire en voyant Louis et James faire les pitres sur le rebord de notre calèche.

_Bien. S'exclama McGonagall, étant donné l'incident, nous ferons la cérémonie de la Répartition de manière rapide. Les premières années ne vont pas tarder. Dépêchez-vous s'il vous plaît !
Et Weasley, Potter, Lestrange, pour l'amour de Merlin arrêtez de faire les pitres.

Malgré son ton sec j'aurai juré voir un sourire en coin malicieux déformer sa bouche.

En effet, les premières années ne tardèrent pas : quelques minutes plus tard, une foule de jeunes enfants entra dans la pièce.

_Voilà les gnomes ! S'exclama James. C'était ainsi qu'on appelait la 1ère année entre nous : les "gnomes"

_Je vais vous appeler un par un et vous viendrez sous le Choix-Peau.
Commençons avec la Chanson :

Je ne suis pas d'une beauté suprême,
Mais faut pas s'fier à c'qu'on voit,
J'veux bien me manger moi-même,
Si vous trouvez plus malin qu'moi.
Les hauts d'formes, les chapeaux splendides,
Font pâles figures auprès de moi
Car à Poudlard quand je décide,
Chacun se soumet à mon choix.
Rien ne m'échappe, rien ne m'arrête,
Le Choixpeau a toujours raison,
Mettez moi donc sur votre tête,
Pour connaître votre maison.
Si vous allez à Gryffondor,
Vous rejoindrez les courageux
Les plus hardis et les plus forts,
Sont rassemblés en ce haut lieu.
Si à Poufsoufle vous allez,
Comme eux vous s'rez justes et loyaux,
Ceux de Poufsoufle aiment travailler
Et leur passion c'est proverbial.
Si vous êtes sages et réfléchis,
Serdaigle vous accueillera peut-être,
Là-bas ce sont des érudits,
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard,
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrais roublards,
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Sur ta tête pose moi un instant,
Et n'aie pas peur reste serein,
Tu seras en de bonnes mains.

Mais cette année, tout va changer,
Pour qui se souvient du passé,
Je ne saurai te conseiller,
A toi, fille de la vipère,
Tout ne seras pas linéaire,
Mais toi seule peut connaître ta mère.

_Bien maintenant passons à la cérémonie de la Répartition :
Aurore Berlitz, s'exclama McGonagall

Le professeur d'études des Runes se releva sur son siège : anxieux, il attendait le verdict, pour connaître la maison de sa fille.

_Gryffondor !

C'était la première fois qu'un Berlitz entrait à Gryffondor : les Berlitz était une grande famille de Sorciers, ils étaient tous ou presque chez Serpentard. Bien que je crois que M. Berlitz soit un Serdaigle.

Malgré cela, M. Berlitz paru satisfait et Aurore vint s'asseoir à côté de Dominique Weasley, la préfète de Gryffondor.

Je n'écoutais plus jusqu'à :
_Lily Potter! S'exclama McGonagall.

_Gryffondor!

James et moi nous levèrent, d'un parfait accord et applaudirent à tout rompre, bientôt suivis par la table de Gryffondor, qui entraîna Poufsoufle et par la suite Serdaigle.

Hugo vint s'asseoir près de moi et me lança un regard plein de solitude. Je lui pris la main :
_Tu vois cette fille là-bas ? Aurore. Tu devrais lui proposer de venir. Les amitiés se font le premier soir.

Louis me lança un regard touché et James un clin d'œil complice. Notre première soirée à Poudlard resterait à jamais gravée dans ma tête comme l'un des plus grands tournants de ma vie.

Hugo se leva et invita Aurore, gêné, à notre table.

Aurore arriva, me regarda, moi la fille Lestrange, la traîtresse-à-son-Sang ; regarda James et Albus, les fils Potter, les héritiers du Survivant ; et regarda Louis avec son aura mystérieuse de Vélane, et Rose avec sa beauté presque indécente.
Puis elle nous sourit et remercia Hugo de l'inviter à sa table. Elle ne fit aucune réflexion sur nos noms ou nos parents, et c'est peut-être pour cela qu'elle me plût immédiatement.

Lily arriva à notre table environ deux secondes après que le Choixpeau soit sur sa tête.
Lily était tellement soulagée que c'en était comique.

_Tu sais Lily, le Choixpeau est toujours de bons conseils. Il m'a conseillé, mais fait aussi confiance en toi: il prend ta volonté en compte.
Moi par exemple, je me souviens de ma cérémonie, personne ne croyait qu'une Lestrange pourrait être à Gryffondor. Mais moi, j'y ai cru, grâce aux Choix-Peau, Hermione, Louis... Et James.

La fin de la soirée se passa merveilleusement bien.

***

Assis à la table des Gryffondor pour le petit déjeuner nous discutions avec Merry Meadowes de l'incident qui était la cause de la suspension des cours en ce premier jour de classe.
_Vous vous en souvenez bien vous ? demanda James. Moi j'ai... Comme un trou noir.
Je lançai un regard soucieux à Louis. Merry, qui elle aussi avait été atteinte, ne se souvenait pas non plus de ce qui s'était passé la veille. Pourtant, c'était assez stressant pour que chaque instant soit gravé dans ma mémoire.

L'incident.

Flash-back :
Le train s'ébranla puis ralentit et enfin s'arrêta. Dans la cabine, tous se turent: on ne devait pas arriver à Poudlard avant au moins 2 heures. Tout le monde le savait, voilà pourquoi personne n'osait bouger. Je voyais sur le visage de James la même chose que sur le mien: la dernière fois que le Hogwarts Express s'était arrêté, c'était il y a 24 ans, et des Détraqueurs étaient entrés dans le train, provoquant au passage l'évanouissement de son père : Harry.

Il faisait sombre, le brouillard était épais.
Le train s'ébranla, mais ne redémarra pas pour autant, bien au contraire : les portes s'ouvraient, grinçantes, comme forcées.

Quelque chose passa dans le couloir, embrumé du brouillard de l'extérieur : une espèce de Racine Noire, comme un....

_Un Filet du Diable, chuchota Louis

Louis était expert en Botanique, et je me débrouillais assez bien pour me souvenir ce que l'on avait appris en première année : les Filets du Diable craignaient la lumière.

Lorsque l'un d'entre eux fracassa la vitre Louis et Moi réagîmes au quart de tour : un double Lumos Solem percuta la plante. Mais cela ne l'arrêta pas le moins du monde. La plante semblait se ficher de nous et s'emparait déjà de James et de Merry, tous deux assis à côté à l'entrée du train. Albus, Rose, Louis, Hugo étaient pétrifiés de peur face à cette situation : James et Merry entortilles dans les filets du diable, qui se ruait à présent sur moi lâchant presque James et Merry pour m'attraper. À présent je le ressentais, comme une évidence : la Plante me voulait, Moi. Et personne d'autre ne l'intéressait dans cette cabine.

Des bourrasques pas possibles remuaient le train, et des cris fusaient de partout. Malgré l'étrange créature qui se précipitait devant moi, j'eu soudain une impression étrange : être moldue.
Dans un cas pareil, mes pouvoirs ne me servaient pas, et j'eu un aperçu de l'impuissance des Moldus face à la Magie.
L'incroyable puissance de destruction de la Magie.
Un éclair fusa au-dehors, me sortant de ma torpeur. Si j'avais la puissance d'un Moldu, je pouvais, non devais me débrouiller comme une Moldue. Le couteau dont l'on s'était servi pour notre repas me paraissait faire l'affaire. Je l'attrapai sur la table au moment où une racine m'attrapa le bras : juste à temps. Je commençai à me débattre, aidée de Louis qui semblait comprendre ma démarche : si la manière Sorcière ne marchait pas, on allait utiliser la manière Moldue.

Ça avait plutôt bien marché.

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