Bonjour tout le monde !
Aujourd'hui c'est l'anniversaire de l'exceptionnelle et adorable Camilledll. C'est pourquoi on a aujourd'hui un bonus complètement surprise, en hommage à toi honey, sur ton personnage d'amour :)
Bonne anniversaire Camille, I love you <3

Bonus 3 : J'étais juste tombée amoureuse

PDV Merriana Meadowes

Elle était magnifique. Ses boucles sauvages noires, ses yeux verts d'eau, son sourire éclatant, ses réparties acerbes, son manque de confiance en elle caché derrière un égo démesuré...
Cassiopeia Lestrange était magnifique. Mieux : j'en étais tombée amoureuse.

Je ne sus trop à quel moment exactement cela se passa. Peut être lorsqu'elle m'adressa son premier sourire, naïf, blessé, adorable ; peut-être lorsqu'elle est s'était défendue pour la première fois avec sa baguette ; ou peut-être lorsqu'elle avait compris qu'on pouvait devenir vraiment amie, et que, pour la première fois depuis notre rencontre, son regard s'illuminait d'espoir.

Dans tous les cas, la jeune fille ne sortait pas de mon cœur depuis plus de trois ans. Mais bien sûr, elle ne partageait pas mes sentiments.

Et elle ne les partagerait jamais. Parce qu'elle était amoureuse d'un garçon. Parce qu'elle était amoureuse de James Potter. Parce qu'elle ne me voyait que comme sa meilleure amie et que jamais elle ne me verrait autrement. Parce qu'elle avait été élevée dans l'idée qu'une fille aimait un garçon et qu'un garçon aimait une fille. C'était ainsi, et cela me détruisait.

Je la voyais, jour après jour, s'épanouir, rire, tomber amoureuse, découvrir des nouvelles expériences et jamais, ô grand jamais ne faire attention à moi.
Jamais elle ne regardait vraiment mon regard qui lui criait mon amour, jamais elle ne faisait attention à mon sourire qui s'agrandissait quand je la voyais, jamais elle ne remarquait que mon cœur se réchauffait en sa présence, et qu'il aurait suffit d'un regard, d'un mot, d'un geste, pour que je l'embrasse, immédiatement.

C'était ainsi. Cela ne changerait jamais, je le savais bien. Mais toujours j'espérais, en la voyant me sourire, que des mots inimaginables s'échapperaient de ses lèvres pour venir s'ancrer dans mon cœur à jamais. Des mots qui seraient plus doux que la rosée du matin, plus poétique que le soleil qui se couchait, plus merveilleux que le ciel étoilé. Des mots qui s'imprimeraient dans mes tympans et y resteraient pour toujours.

Et les jours passaient, inlassablement. Et elle devenait chaque jour un peu plus merveilleuse, chaque jour un peu plus magnifique, chaque jour un peu plus douée et passionnée. Et chaque jour, je tombais un peu plus amoureuse d'elle.

Lorsque je l'avais dit à mon père, il n'avait pas compris. Il avait parlé d'abomination, de sentiments contre-nature, de folie qui ne serait que passagère. Et heureusement, il avait finit par comprendre. Il avait finit par savoir que j'aimais Cassiopeia d'une manière aussi pure, aussi naturelle, aussi passionnée, que lui pouvait aimer ma mère.

Parce qu'au fond, je n'avais rien fait de mal. J'étais juste tombée amoureuse.