Les Créations (session 7)


« Lui dessiner un mouton ? Je pense que je peux arriver à lui faire cela.

Je me mets en mode réflexion, cela ne va rien changer mais il va voir que je suis sérieux.

Un mouton ? Alors quatre pattes, une petite tête toute mignonne, de la laine bouclée sur le dos. C'est ainsi que je le décrirais parce qu'un mouton cela fait hyper longtemps que j'en ai pas croisé un.

Le son qu'il fait, je peux pas le dessiner mais si j'écris beeeeh c'est bon.

C'est parti. Je commence par le corps un truc ovale horizontal pas trog gros non plus. Entre l'œuf et le ballon de rugby. Sur le côté droit ( ou gauche) tu fais un autre oval plus petit petit et colle à l'autre. Ça c'est la tête. Tu y mets des oreilles. Merde, elles sont comment les oreilles. Pointues ? Non c'est les loups qu'ont des oreilles pointues et qui boulottent des moutons. Ils peuvent pas avoir les même oreilles. Des trucs qui retombent ça fait mignon.

Des yeux et une bouche un petit bout de langue rose. Je sais pas où je vais chercher tout ça mais ça me plaît bien.

Des pattes 4 sinon il va se casser la gueule le mouton. Et de la laine, comment je dessine la laine, moi ? Comme un nuage. Voilà il est plutôt réussi je trouve. »

Mayou82 (@mayou82)


« Je fabrique deux pompons, un plus petit pour la tête, un plus grand pour le ventre la laine ? De l'alpaga, la couleur ? Mon mouton sera noir.

J'assemble les deux pompons. Deux petits boutons blancs pour les yeux, un rose fuchsia pour le nez (pourquoi pas ?) les pattes ? Euh... Je réfléchis ? Deux secondes, j'y arrive ! Voilà ! Deux bâtonnets à oreilles. (Imagine les peints en noir) Je les fixe la langue entre les dents... Voilà j'y suis parvenu. Je le pose devant toi, Petit Prince.

N'est-il pas mignon mon mouton ? »

Alaefelin (@Alaefelin)


« Je vais te faire une proposition, cependant c'est un prototype. On peut encore changer.

Déjà quatre pattes, je voulais partir sur huit comme Sleipnir, mais visiblement le patron est pas d'accord.

Ensuite un nuage. Tout bouffant, gonflé comme une barbe à papa ! Non, pas une boule de coton de spectacle de maternelle. Un vrai nuage ! Comment ça, c'est pas possible ? Dans ton monde, c'est pas possible ? Mortecouille, ton monde est ennuyeux.

Bon et tu colles les pattes en bas du nuage. Oui, pour des histoires de gravité. Et puis ce serait ridicule tout de même un nuage avec pattes à l'envers.

Maintenant, il faut une tête. Pour qu'il réfléchisse. Sinon on va le prendre pour animal stupide. Il faut deux yeux noirs pour voir, c'est logique. Deux oreilles pour entendre, mais petites parce que c'est un petit mouton. Pourquoi un petit mouton ? Parce qu'un gorille de la taille d'un building c'est cool, un lézard à la godzilla ça envoie du lourd... Un mouton géant ? Même le meilleur des réalisateurs arriverait pas à faire un truc potable avec un pitch pareil... Et puis faut trouver un nuage grand, coller les pattes dessus... Nan, nan, nan... Beaucoup trop de logistiques, on va faire simple.

Une queue comme un pompon à l'autre exterminé. Je pense qu'on est pas mal là...

Bon, et pour finir, un jetpack. Parce que j'ai vu "The Mandalorian" vendredi dernier et que c'est beaucoup plus cool que de marcher. »

Albagemma (@Albagemma)


« -Dessine-moi un mouton...

Fichtre, et mon stylographe qui ne répondait plus ; épuisé, élimé sans même avoir tout donné. Quel drôle de sort de devoir répondre aux yeux implorants de cet enfant mystérieux, coiffé d'un couronne ridicule et vêtu d'une royale couverture rapiécée.

- Un mouton, répétai-je, plus pour moi-même.

Il secoua la tête en invitation. Je tendis un doigt vers le ciel vierge.

-Imagine un nuage frisé, commençai-je, incertain qu'il susse ce qu'était un nuage.

Il acquiesça. Ouf, je n'avais pas à le lui expliquer.

- Si tu trouves celui qui a cinq pattes, te voilà chanceux, et je ne doute pas qu'en ce lieux étrange, il en possède plus de quatre. Toujours en groupe, le mouton suit sans se poser de question, et s'il s'en écarte, c'est qu'il n'est point galeux, c'est qu'il est plutôt chèvre que brebis. D'un naturel doux, il retournera auprès des siens, car on en revient toujours à ses moutons. Ensembles, ils paissent, ils bêlent, ils flânent, et le soir venu, ils sautent la clôture des songes. Les compter lors de cette procession apporte un sommeil sûre, dénué de rêves. Son odeur piquante provient des glandes sur sa face et entre ses onglons ; forte et désagréable, ronde et sucrée, toute l'identité de cette bête innocente. L'enfant de Dieu, qui offre en sacrifice, qui t'habille de sa laine, qui te réchauffe de sa graisse, qui t'abreuve de son lait, de son sang, qui te nourrit de sa chair. Sur sa peau tondue, tendue, avec un stylographe fonctionnel, je t'aurais appris qu'il existe toutes les couleurs de la terre pour les dépeindre. Si tu penses qu'ils sont juste blancs, tu te trompes. Il en existe des roux comme le renard, des blonds comme toi et des bruns comme l'écorce d'un vieil arbre. Si tu te plonges dans ses pupilles ovales et d'agate, tu y verras leur candide esprit, simple et frêle. Si tu défies celui qui porte un heaume de défenses enroulées, tu y trouveras la bravoure et la détermination, ce dernier est un dieu païen du nom de Aries. »

Yiigdrasil (@Yiigdrasil)


« Ju dû me résoudre à abandonner le dessin Lorseque, à force d'appuyer, le stylographe transperca le papier.

Je soupirai, là de toute ces mésaventure, tandis que mon regard se posa à nouveau sur cet étrange petit bonhomme blond.

C'est en croisant son regard candide et innocent, presque implorant, qu'une idée me traversa l'esprit.

- Et bien, tu n'as qu'à fermer les yeux et imaginer un petit nuage avec des pattes et un tête.

-qu'elle genre de tête ?

-comme une noix de coco mais blanche, et avec des dents. Avec des petit yeux bizzares et des oreilles tout aussi petite.

-qu'elle genre de dents ?

-Des grandes dents. un peu comme... Comme ces dunes qui nous entoure : arrondie et nombreuses.

-et elle resemble a quoi leur pâtes ?

- Des tiges de roseaux rosé à peine plus épaisse et des sabot tout noir.

-mais alors, les moutons, ils sont fragile ?

-oui et c'est pour ça qu'ils vivent en groupe.

-mais ils finnisent quand même par se faire manger non ?

-seulement les plus faibles.

-Mais, de ce que tu m'en dis, ils sont tous faible.

Je m'apprêtai à répliquer quand je compris que c'était inutile. Je devais bien l'admettre, ce petit avait raison.

Finalement, je me laissai tombé sur le sable, les yeux perdu vers l'horizon.

-Alors tu n'as qu'à dire que le mouton est un animal triste, un pion sur un échiquier destiné à être sacrifier. Une créature fragile qui, malgré tout ces efforts, ne serra jamais plus.

Jamais, si on me l'avait dit avant, je n'aurai cru que je pourrait déprimé en pensant à un mouton. Le bonhomme se mit à côté de moi, imitant ma position.

-ça a l'air d'être une drôle de bête un mouton.

En repensant à ma premier description, je ris légèrement.

-Oui, drôle... Il l'est sûrement.

Voilà comment, en décrivant un mouton à un petit garçon au milieu du dessert, je compris que la vie d'adulte m'avait rendu triste. »

Vaarglas (@Vaarglas)


« Le mouton est le nom commun qui englobe les brebis (femelle adulte), le bélier (mâle adulte), l'agneau (petit mâle) et l'agnelle (petite femelle). Il fait parti des mammifères, comme toi et moi, c'est-à-dire que leurs femelles allaitent leurs petits. On les reconnait notamment à leur fourrure bouclée, la laine, que les humains utilisent comme un textile pour se vêtir ou pour faire des tapis. Les brebis (femelle adultes) produisent du lait, que l'on peut aussi transformer en fromage. Le nom scientifique du mouton est Ovis aries. C'est du latin. Le latin était la langue parlée par les Romains, mais elle est considérée comme une langue morte, c'est-à-dire qu'on ne la parle plus. Les Romains parlent aujourd'hui l'italien, car ils vivent en Italie. L'Italie se trouve en Europe. L'Europe est un continent, il contient plusieurs pays comme le France, l'Espagne, l'Allemagne, la Suède, l'Autriche ou encore la République Tchèque. D'ailleurs, la République Tchèque est le pays de Franz Kafka. C'est un écrivain tchèque qui écrivait en allemand, la langue de l'Allemagne. Il a écrit la Métamorphose, où un homme se réveille un bon matin et se rend compte qu'il est en train de devenir un insecte. Il existe plusieurs familles d'insectes : les coléoptères, les lépidoptères, les diptères... Celui qui les étudie s'appelle un entomologue. Ce mot vient du grec ancien, qui est une langue morte, comme le latin. Les Grecs de l'antiquité ont inventé la démocratie, c'est un régime politique où c'est le peuple qui prend les décisions politiques, grâce au vote. Mais il existe d'autres régimes politique, comme la monarchie, où celui qui gouverne est un monarque, que l'on appelle aussi "roi". Louis XIV était un roi, il a régné de 1643 à 1715 en France. Il aimait beaucoup le théâtre. Le théâtre est un art du spectacle, il se passe sur une scène avec des acteurs qui interprètent un rôle écrit par le dramaturge. Le théâtre est aussi un genre littéraire...

Hé, petit, tu m'écoutes ? »

Marlowe-Laidi (@Marlowe-Laidi)


« - Tu sais jeune homme, un mouton, c'est compliqué à décrire...

- Et c'est... S'il te plaît... Dessine moi un mouton...

- Bon d'accord... Un mouton, c'est plein de laine. La laine c'est bouclé et doux

- Comme tes cheveux? demande-t-il en en effleurant une mèche

- oui, comme mes cheveux, rigola-t-elle, mais la laine de mouton est blanche. De cette laine, sortent quatre pattes, un peu comme tes bras avec des sabots, des petits cylindres durs, à la place des mains. Et enfin tu as la tête. C'est un cou qui sort de la laine et qui est surmonté d'une petite bouille très mignonne. Entre les deux oreilles, il y a encore un peu de laine, comme cheveux.

- C'est mignon un mouton! s'exclame l'enfant de sa petite voix

- Tu veux venir en voir un? Il y en a pas loin, lui sourit-elle »

Ayellesunell (@Ayellesunell)


« — Mon stylographe ne fonctionne plus, mais je peux te le décrire, si tu le souhaites ?

— Je ne sais pas trop, répondit l'enfant, j'ai peur qu'il s'abîme dans ma mémoire avant que je rentre chez moi.

— Cela dépend, argumentai-je, si j'utilise les bons mots, si ce mouton est unique, alors, comment pourrais-tu l'oublier ?

L'enfant hésita un moment et finit par dire :

— On peut essayer.

Je réfléchis.

— D'abord, as-tu déjà vu un mouton ?

— Pas vraiment, avoua-t-il en haussant les épaules.

— Pas vraiment ?

— Pas vraiment, confirma-t-il.

J'ignorais si c'était une bonne nouvelle. Son esprit pourrait accepter n'importe laquelle de mes descriptions, mais en même temps, il serait plus difficile pour lui de les imaginer concrètement.

— Ce mouton, pourquoi voulais-tu que je te le dessine ?

— Pour manger des baobabs qui menacent une fleur sur ma planète.

La tâche s'avérait encore plus dure que prévu.

— S'il doit manger des baobabs, déclarai-je en me rappelant de la taille gigantesque de ces arbres africains, il doit avoir une très grande bouche. Et puis, il a aussi de très longues jambes, pour atteindre la cime des baobabs, car ils commencent toujours à manger par le haut.

— Et de quel couleur est-il ? interrogea l'enfant.

— De la même couleur que les baobabs, répondis-je, pour ne pas que les arbres se méfient.

— Et des poils ? Est-ce qu'il a des poils ?

— C'est important ? demandai-je.

— S'il perd ses poils, cela va être difficile de nettoyer ma planète.

— Alors, il n'en a pas.

— C'est une girafe, en fait ?

— Yep.

— Elle est moche.

A peine avait-il prononcé ces mots, qu'un animal gigantesque, difformité grotesque de la nature ouvrit son énorme gueule et goba l'enfant. N'écoutant que mon courage, je lui sautais dessus et l'attrapais par son énorme cou :

— Lâche cet enfant ce n'est pas un baobab ! Pas un baobab ! Pas un baobab ! Pas un baobab ! Pas un baobab ! »

MotPas (@MotPas)

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