Bucky Barnes était encore en train de râler sur ses cheveux qui lui tombait devant le visage. Il les trouvait trop longs, je les trouvais parfaits. Ça lui donnait un charme auquel je ne pouvais pas résister.

Je m'appelle T/P et je suis aussi connue sous le nom de héros N/H, Bucky est mon coéquipier et accessoirement mon colocataire. Ce qui a probablement été la pire décision de ma vie. Mais que voulez-vous ? En fait il se trouve qu'on ne m'a pas laisser le choix. Le GRAND Tony Rogers, anciennement Stark, avait débarqué un jour chez moi avec son mari, Bucky et toutes les affaires de celui-ci.

— Salut, T/P ! avait-il dit. On t'amène un coloc, avoue t'attendais que ça ?

— Euh, bah non, était la seule chose que j'avais trouvé à dire.

J'aimais mon confort, moi ! Le bonheur de vivre sans personne pour me critiquer.

— Ouais et bien, je te laisse pas le choix. Il a l'interdiction de remettre les pieds au QG et tu es la seule personne de ma connaissance à pouvoir t'en occuper !

Steve m'avait regardé et m'avait fait un sourire désolé tandis que Bucky faisait l'indifférent.
J'avais fini par accepter. Et mon coéquipier s'était installé dans la chambre d'amis.

Et ça fait quatre putains de mois !

Bon je dois avouer que je ne le regrette plus autant qu'avant. Peut-être parce que mon pauvre cœur n'a pas résisté à la beauté de ce mec ? Ou peut-être parce que j'ai pu assister à des scènes que jamais j'aurais pu voir sinon.

Exemple : est-ce que vous pouvez imaginer Bucky Barnes anciennement le soldat de l'hiver avec un T-shirt blanc avec un T-Rex dessus. Un T-Rex ! (NdA : c'est pour toi Alex) Et c'est pas tout, il était en train de faire sa tête "jsuis un méchant pas gentil". Si vous avez jamais vu cette tête, vous avez vraiment loupé un truc, rien que pour ça, ça vaut le coup de se faire engager comme "Avengers à temps-partiel". Et genre ça, Bucky avec sa tête et son T-shirt, ça vous donne l'impression d'être face à un petit gamin qui veut se faire passer un méchant dans un jeu de dinosaure. Je vous jure quand j'ai vu ça, mon cœur a fondu.

Et après je l'ai engueulé parce qu'il m'a balancé un coussin à la tête.

Quand je vous dis que je ne regrette plus que Bucky soit mon nouveau coloc c'est que en fait, je... Je l'aime. J'aime sa putain de gueule d'ange aux cheveux trop long. Je l'aime. Mon cœur a fermé ses portes à toute autre personne que lui. Et maintenant... J'ai plus qu'à trouver comment lui dire. Mais... Voudra-t-il de l'enfant que je suis ? J'ai tout juste 20 ans et lui... C'est un centenaire. Ça fait beaucoup de différence d'âge quand même.

Mais je ne perds pas espoir ! D'après Steve j'ai une chance. Enfin je sais pas si c'est très fiable... Il avait dit à mon grand frère qu'il avait une chance avec Natasha, et elle l'a gerté.

Mais ! Tony me dit la même chose et lui c'est un génie donc... J'ai toutes mes chances ! Je crois...
En plus, l'indécision et moi, ça fait un : chaque fois que je le croise, je me dit " Vas-y T/P c'est ta chance c'est le moment." et trois secondes après "Nan la prochaine fois c'est mieux" et puis au final je l'interpelle et après je finis par lui demander s'il sait où sont les clés de l'appart ou un truc du genre.

En clair, c'est pas comme ça que je vais sortir avec lui.

Je suis dans le salon, j'attends que Bucky daigne sortir de sa chambre. Car, comme tout les matins, monsieur grognon ne bougera pas de son lit avant que je me décide à l'en faire sortir. Ce que je refuse de faire. Quand mon cher ami le dinosaure sors enfin de son antre, j'ai dû mettre de la musique à fond dans l'appart pour ça, il a l'air d'un homme de Cro-Magnon. Ses cheveux sont tellement en bataille que je ne peux m'empêcher d'éclater de rire.

— Ta gueule T/P. Aide moi plutôt !

Je lui tends un élastique à cheveux pour qu'il puisse enfin attacher ses cheveux. Ce qui a au moins l'avantage de dégager ses yeux. Yeux qui se mettent à m'observer d'ailleurs. En fait, Bucky m'observe un peu comme moi je l'observe ou comme Steve regarde Tony.

...

COMME STEVE REGARDE TONY ??? Mais ça ? Ça doit être que...

— Bucky ? demande-je

— Qu'est-ce qu'il y a ?

— J'aurais quelque chose à te dire... Sauf que... je sais pas trop comment m'y prendre.

— Bah je t'écoute même si ça doit te prendre la journée.

Okay, merci de croire en mes capacités.

— En fait je... Je devrais remercier Tony, je suppose. S'il ne t'avait pas ramené ici, je ne serais pas... Je ne ressentirais pas ce que je ressens pour toi.

— T/P, m'interrompt-il doucement. Je... Est-ce qu'on ressent la même chose ?

— Possible, répondis-je. Mais je suppose qu'il n'y a qu'une seule façon de le savoir.

Je plante mon regard dans ses yeux avant de conclure :

— Embrasse-moi.

Il me demande la même chose, à quelques demi-secondes d'écart.

Je me jette sur lui, tandis qu'il m'attrape par la taille pour me monter à sa hauteur car j'ai le malheur d'être de petite taille. Nos bouches se plaquent l'une contre l'autre. Nos langues se mêlent. Encore et encore. J'ai envie de plus. De beaucoup plus. Je murmure contre ses lèvres :

— Bucky ? Tu veux pas retourner dans ta chambre ?

— Pas sans toi, réplique-t-il.

Et, je ne peux même pas écrire le mot fin.

Coucou, c'est moi l'auteure ! Qui n'écrit pas les passages de fondue donc allez le chercher ailleurs. Ou imaginez-le. Enfin vous vous débrouillez sans moi quoi.

Bref, ce petit xreader est mon premier, donc j'espère qu'il est pas trop catastrophique. Et au passage, j'ai essayé de ne pas genrer le narrateur qui est le lecteur ou la lectrice en fait, pour que tout le monde puisse le lire sans problème, j'espère avoir réussi ça aussi.

Alors, AlexLeT-Rex, ce Bucky x reader est pour toi. Donc j'espère qu'il t'a plus.

Bonne nuit à tout les nocturnes (dont je fais de plus en plus partie, mais que jusqu'à la fin des vacances sinon après je dors en cours)

Neguet (qui ne se mange pas, merci Alex)