Les dialogues en italiques sont dits en français et les autres en anglais

Tu étais tranquillement installée sur une chaise de cet immense bâtiment Newyorkais. Ça faisait déjà deux heures que tu attendais. Tout ça pour un rendez-vous qui, au pire, durerait 10 minutes. Tu en avais un peu assez, tu ne comprenais plus trop pourquoi ton patron avait insisté pour que tu ailles aux Etats Unis pour aussi peu. Surtout que ça n'allait pas servir à grand-chose. Ça devait faire dix fois qu'il demandait un partenariat avec cette entreprise américaine, et à chaque fois ils avaient refusé alors pourquoi il retentait ? C'était faire des heures d'avion pour pas grand-chose. Mais au moins, tu avais gagné une semaine de vacances pour profiter un peu de New York après ce rendez-vous.

— Mademoiselle T/P ? t'interpella une femme de la porte de son bureau.

Tu te levas pour la rejoindre. Elle te fit signe d'entrer quand une explosion te vrilla les oreilles. Tu te tournas immédiatement vers la source du bruit. Par les fenêtres, tu pus voir que l'immeuble d'en face avait subi une attaque, et partout des sortes d'aliens. La femme cria, comme beaucoup d'autre employés de l'immeuble, qui se mirent à courir vers les portes des escaliers. Tu fis de même, mais, alors que tous se dirigeaient vers le bas de l'immeuble, tu montas les escaliers sur le toit. Tu étais de nature curieuse et tu voulais absolument savoir ce qui se passait.

Tu ouvris la porte qui menait sur le toit assez violement. Et tu te retrouvas face à un homme qui se battait contre un alien, avec un arc. Il parvint à se débarrasser de son ennemi en le faisant tomber du toit, mais un deuxième alien arrivait et il ne le voyait pas. Tu crias pour l'avertir :

— Attention !

Il se retourna juste à temps pour esquiver l'attaque de l'alien, et profita de l'élan de celui-ci pour le faire tomber de l'immeuble.

— Merci, te dit-il.

Tu hochas la tête et bafouillas :

— De rien.

— Qu'est-ce que tu fais ici ? C'est dangereux, continua-t-il en rangeant des flèches.

— Je voulais savoir ce qu'il se passait, on entendait des explosions, répondis-tu en maudissant ton terrible accent.

Il planta son regard dans le tien.

— Descends. Ça serait con qu'il t'arrive un truc.

— Eh ! C'est à toi qu'il serait arrivé un truc si j'avais pas été là !

— Ouais, mais en attendant, t'es une civile, et ici, c'est dangereux.

Et comme pour te prouver qu'il avait raison, un alien arriva à ce moment-là dans ton dos pour s'en prendre à toi, mais l'archer décrocha une flèche et tira. La flèche se ficha dans le cou de la créature qui s'effondra à tes pieds.

— Euh... Je vais redescendre, je crois.

— Oui, répondit-il.

Et il se détourna de toi pour reprendre le combat.

— Mais avant... tentas-tu.

— Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-il.

— Je peux savoir qui tu es ? Moi c'est T/P, ajoutas-tu dans l'espoir de le convaincre.

Sans même t'accorder un autre regard, il répondit :

— Hawkeye.

Tu hochas la tête et tu repartis vers les escaliers en courant tandis que plusieurs aliens arrivaient. Tu ne vis pas ce qui se passait après.

Tu rejoignis les autres civils en bas de l'immeuble et vous fûtes évacués.

Lorsque la bataille fut finie, tu avais déjà pris la décision de rentrer en France avec le premier avion et après quelques longues et interminables heures de vol durant lesquelles ton esprit et tes pensées ne cessaient de se tourner vers Hawkeye.

De retour chez toi, les jours s'écoulaient lentement. Chaque nuit tu rêvais de ce toit et de ce héros. Après quelques semaines, il devenait clair que tu étais tombée amoureuse de cet Hawkeye qui hantait tes pensées.

Tu commençais à accepter ces sentiments un soir quand quelqu'un frappa à ta porte. Persuadée qu'il s'agissait de ton patron, tu crias :

— Allez-vous faire foutre !

Mais les coups sur la porte continuèrent. Alors tu te levas et marchas vers la porte en insultant de tous les noms celui qui frappait à ta porte. Tu ouvris la porte en lâchant :

— Vous êtes un putain de...

Tu ne finis pas ta phrase, le visage que tu voyais t'en empêchait.

— Hum euh... Désolée... Rassure-moi, tu parles pas français ?

— Non pourquoi, tu étais en train de déclarer ta flamme à quelqu'un ? Tu attends ton petit copain peut-être ?

— Non, j'ai pas de petit copain. Mais... Je peux savoir ce que tu fais là ?

— Je crois que je suis actuellement en train de chercher la fille qui m'a sauvé à New York et que j'ai sauvée juste après parce que c'est supposé être mon boulot. Et ça tombe bien parce que je l'ai trouvée.

Tu souris un peu.

— Ouais d'accord. Mais pourquoi ?

— Parce que j'ai pas arrêté de repenser à cette fille qui a débarqué sur un toit alors que la ville subissait une attaque d'extraterrestres.

Tu rougis en entendant cela. Il pensait à toi. Hawkeye avait pensé à toi pendant que toi tu pensais à lui.

— Ben ça alors...

— Tu as dit quoi là ?

— Oh rien... Mais comment tu m'as retrouvée par contre ? Parce que bon, t'as un peu traversé le monde là.

— J'ai cherché qui étaient toutes les T/P françaises qui avait rendez-vous avec l'entreprise sous le toit où t'as débarqué. Et il n'y en avait qu'une seule.

— WAW t'as vraiment remonté jusqu'à moi comme ça ?

— J'étais prêt à tout pour.

Tu n'arrivais pas vraiment à croire ce que tu entendais. Tu avais tant de fois imaginé qu'il passe cette porte que le voir maintenant te semblait irréaliste.

Tu le fis entrer et vous parlèrent une bonne partie de la nuit. Ce n'est qu'après de longues heures que tu finis par lui annoncer :

— Tu sais... Moi aussi j'ai pas arrêté de penser à toi depuis New York.

— Vraiment ? répondit-il avec un sourire.

— Ouais et en fait, avant que tu débarques, j'étais un peu en train de me dire que j'étais possiblement amoureuse de toi.

— Oh vraiment ? Dans ce cas, on est possiblement deux.

Il se rapprocha de toi, sa main attrapa la tienne. Vos doigts se mêlèrent.

— Je crois que je t'aime Hawkeye.

— Réessaie en anglais pour voir ? Je pense avoir compris, mais je suis pas sûr. Je voudrais pas que ce soit une insulte.

— C'est pas une insulte, répondis-tu souriante.

Et tu franchis le dernier pas qui te séparait de lui pour venir déposer avec douceur tes lèvres sur les siennes.

Fin

Hey,

Voici enfin la Happy end que j'ai promis. J'espère que ça vous plaira.

Neguet