la véritable utilité du téléphone (Stony)

Tony Stark marchait dans les rues de New York. Rodhey avait réussi à le convaincre de sortir de son labo dans lequel il s'enfermait depuis qu'il était rentré après son combat contre Steve Rogers. Il n'arrivait pas à oublier qu'avant ses fichus accords de Sokovie, il avait tenté d'oublier ses sentiments. Et puis, maintenant... Eh bien, il pouvait toujours reconnaitre qu'il était bel et bien tombé amoureux, il ne pouvait plus les avouer à la personne concernée.

Le Captain lui avait bien envoyé un téléphone. « Si vous avez besoin de moi » avait-il dit. Si ça n'avait été que cela, Tony aurait tout de suite appelé. Mais il avait également dit « Si vous avez besoin de nous » Et ça, ça incluait Bucky, Wanda, Natasha, Sam, Clint et le type qui change de taille. Ce qui voulait dire que c'était s'il avait besoin des Avengers et uniquement dans ce cas qu'il devrait appeler. Donc il n'appelait pas.

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Tony, qui était déjà réputé pour boire de l'alcool en quantité non modéré, buvait encore plus. Et un jour, il était tellement saoulé qu'il oublia que le téléphone qu'il gardait toujours avec lui ne devait être utilisé qu'en cas de nécessité extrême. Limite posée par lui-même évidemment. Il l'alluma et appela le premier numéro du répertoire, qui se trouvait être également le seul.

— Allo, répondit la voix de Steve Rogers.

Tony, totalement incapable de prendre conscience de ce qu'il était en train de faire, dit :

 — J'vous connais, j'crois. Vot' voix m'dit quelqu'chose.

— Tony ? tu as bu ? demanda le Captain

— Eeeeuh, j'crois qu'oui.

— Pourquoi tu m'appelles, Tony ?

— J'sais pas, répondit le milliardaire comme un enfant à qui on demande combien font 7 fois 8.

— Tu es chez toi ?

— J'crois.

En vérité, il n'en avait aucune idée.

— P't-être qu'j'suis dans mon labo. J'crois. J'sais plus.

— Décris-moi ce qu'il y a autour de toi.

— Du flou, répondit très honnêtement Tony.

— Reste où tu es Tony. Je vais... Enfin, j'arrive.

En effet, cinq minutes plus tard, il était chez Tony, devant la porte du Labo de celui-ci.

— Friday, laisse-moi entrer, s'il te plait.

— Vous ne faites pas parti des personnes autorisées à entrer ici, M. Rogers.

Tony entendit et réussi à comprendre l'échange entre Captain America et l'IA et dit :

— Ouvre la porte Friday.

— Bien M. Stark.

Steve put ainsi entrer dans le labo. Quand il put constater de ses yeux l'état dans lequel était le milliardaire, il lui annonça.

— Il faut que tu dessaoules, Tony. Tu dois aller dormir.

Ce qu'il fit d'ailleurs mais sans prendre la peine de rejoindre sa chambre. Il préféra sa chaise à son lit. Et à peine s'était-il installé qu'il avait déjà sombré dans le sommeil. Steve le porta à sa chambre avant de lui même s'installer dans le salon.

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Tony se réveilla avec une sensation de grand vide dans son esprit. Ses souvenirs de la veille étaient flous, très flous. Il se rappelait vaguement avoir commencé à boire dans son labo. D'ailleurs que faisait-il dans sa chambre. Il était sûr de ne pas y être allé de lui-même. Puis, quelques souvenirs revinrent à son esprit : le téléphone ! Il avait allumé le téléphone de Steve. Il se précipita hors de sa chambre. 

Et percuta quelqu'un. Il y avait quelqu'un chez lui ? Impossible que ce soit Rodhey puisque celui-ci ne devait pas venir avant le lendemain. Il leva les yeux. Ce qu'il vit les lui fit fermer. Il secoua la tête. Il devait halluciner. Steve Rogers ne pouvait pas être ici. Il rouvrit les yeux, mais l'hallucination était toujours là. Puis elle se mit à parler :

— Tony ? Tu vas mieux ?

Il ne répondit pas. Quel était l'intérêt de répondre à quelque chose d'irréel ?

Tony tenta de passer sa main à travers l'hallucination. Mais une main attrapa son poignet.

— Tu n'hallucine pas Tony si c'est que tu penses. Je suis bien réel.

— Une hallucination intelligente me dirait la même chose pour me convaincre de son existence.

— Une hallucination ne répondrait pas au téléphone, ne viendrait pas jusqu'ici, ne te porterait pas dans ton lit pour t'empêcher de dormir sur une chaise et ne serait pas à ce moment même en train de te tenir le poignet.

— Pas faux, reconnut Tony. Donc... je t'ai appelé hier soir ?

— Oui.

— Pourquoi ? demanda Tony.

— Ça, c'est à toi de me répondre.

— Je sais plus. J'étais bourré hier soir. Si tu crois que y a une logique là-dedans.

— Non, en effet, rigola Steve. Mais il y a bien une raison pour laquelle tu gardes tout le temps ce téléphone avec toi.

— Oui il y en a une.

— Qui est ? insista le Captain.

— Que je..., commença Tony sans finir.

— Tu ? l'encouragea Steve. Allez, ça m'intéresse.

— Jesuisamoureuxdetoi, répondit-il très vite et sans prendre le temps d'articuler.

Mais Steve comprit tout de même.

— Oh, si ce n'est que ça, fit-il avant de se pencher vers le milliardaire.

Leurs lèvres se rencontrèrent et se scellèrent en un baiser passionné qui fit frissonner Tony de bonheur.

— Voilà qui est bien mieux que de se battre, affirma-t-il.

FIN

Salut, 

Cette fois, c'est un Stony ! Et j'espère qu'il vous a plu.

Je prends tous les conseils/remarques/commentaires. Donc hésitez pas à me donner vos avis.

Neguet

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