Je crois encore en toi (stony)
Tony était allongé dans un bunker, anciennement base d'Hydra. Son combat avec Steve venait de se terminer, et celui-ci était parti avec son ami, l'abandonnant au milieu de nulle part. Il était parti, et Tony aurait dû trouver la force de se relever, de le rattraper, de se battre encore. Mais il ne l'avait pas fait. Il était resté ainsi un certain temps, peut-être était-ce pour être sûr que Steve serait loin. Car, en vérité, Tony n'était pas tout à fait sûr de savoir pourquoi exactement ils s'étaient battus. Mais peut-être qu'il ne cherchait pas tout à fait à savoir. C'était déjà assez difficile de penser qu'ils... que lui et son amant s'étaient battus.
Qu'est-ce qui avait pu faire que leurs opinions divergentes prennent plus d'importance que leur amour ? Était-ce lié à leur grand entêtement ? C'était probable.
Mais tout ce que voulait savoir Tony en cet instant était quand il pourrait revoir son amour. Car il croyait que Steve reviendrait. Il croyait que leur amour était indestructible.
Mais Steve n'était pas venu le chercher dans cette base d'Hydra, ni plus tard quand Tony était rentré au QG.
Il n'y avait eu qu'un simple téléphone. Téléphone que Tony, emporté par son amour, avait immédiatement allumé pour envoyer un message au seul numéro enregistré.
"Je suis désolé" écrivit-il. "Je sais que nous sommes allés trop loin cette fois. Je comprendrais que tu considères notre combat comme notre rupture définitive. Mais je t'aime, et je crois que tout est encore possible. Je crois encore en toi."
Tony avait alors appuyé sur le bouton pour envoyer le message. Et il mit le téléphone en veille, avide d'une réponse.
Au bout de quelques minutes qui parurent une infinité aux yeux de Tony, le téléphone vibra, signe de l'arrivée d'une notification. Il se précipita pour le sortir de veille. L'écran s'alluma et Tony débloqua l'écran d'accueil. L'application de message s'afficha.
Et le petit rond rouge marqué d'un point d'exclamation à côté du message attira l'attention de Tony. En dessous du message, écrit en petites lettres rouges, il était affiché "l'envoi a échoué".
Il s'empressa d'appuyer sur le point d'exclamation pour renvoyer le message. Il garda les yeux fixés sur l'écran jusqu'à ce que le message soit bien parti. Mais une fois de plus, le message refusa de s'envoyer.
Il tenta encore, et encore. Changea d'endroit. Sorti du QG. Traversa la ville. Mais le téléphone refusait tout simplement d'envoyer le message.
Alors Tony rentra au QG, et appuya une dernière fois sur le bouton "ré-envoyer ?". Désespéré, il ne regarda pas si le message s'envoyait, préférant s'épargner la vision d'un énième rond rouge à gauche de son message. Il éteint simplement l'écran et abandonna le téléphone sur une table.
Plusieurs fois dans les jours qui suivirent, Tony eut l'impression que le téléphone vibrait sur la table. Plusieurs secondes pendant lesquelles il restait face à cette table sans vraiment savoir si les vibrations étaient dues à son imagination. Chaque fois, il se décidait à réagir au moment où les vibrations cessaient. Et alors, persuadé d'avoir tout inventé, Tony s'éloignait, laissant les appels sans réponse.
Ce n'est que le cinquième jour, et ce qui devait être le vingtième appel, que Tony trouva le courage d'allumer l'écran. Et alors, il put enfin voir. Il vit que son message avait été envoyé, lu et compris. Il vit que son amour lui donnait une réponse. Il vit que rien n'était fini et qu'il avait eu raison de le croire. Tout cela dans quelques petits mots, écrit en blanc sur le fond d'écran noir, "Steve... Appel en cours...", et dans deux boutons sur le bas de l'écran, un rouge pour ignorer l'appel et un vert, le seul qui intéressait Tony. Il s'empressa d'appuyer dessus, manquant de faire tomber le téléphone.
L'appel téléphonique était lancé, le "Tony ?" timide qu'il pouvait entendre le lui confirmait. Mais il ne dit rien, la peur le prenait.
— Tony ? répéta son interlocuteur.
Mais celui-ci ne parvint toujours pas à répondre, comme si les mots refusaient de sortir. Il était trop concentré sur la voix, qu'il connaissait si bien. Steve. Steve l'avait appelé. Depuis cinq jours, il essayait. Et Tony avait pris cela pour des hallucinations.
Steve comprit que son amant n'arrivait pas à parler, alors il le fit sa place.
- Je suis désolé, Tony, commença-t-il. Tu avais raison, on est allé trop loin. Mais la dernière chose que je veux, c'est qu'on se sépare. Je reviendrais, je te le promets. Mais pour le moment je ne peux pas, je dois fuir. Tu sais comme moi que je n'étais pas du bon coté de la loi. C'est pour ça que je ne peux pas revenir. Mais oui, tout est encore possible. Et moi aussi je veux croire en toi.
Tony hocha la tête, bien que Steve ne pouvait pas le voir. Pendant quelques instants très silencieux, il essaya de parler. Mais il n'arrivait toujours pas à prononcer le moindre mot. Et Steve finit par reprendre la parole :
— Je t'aime. Mais je dois partir maintenant.
Cette dernière phrase déclencha quelque chose en Tony et celui-ci parla enfin.
— NON ! Tu ne pars pas. S'il te plait.
— Tony... l'implora Steve, je n'ai pas le choix.
— Tu ne pars pas. Pas sans moi.
— Non, Tony, tu n'es pas obligé... tu n'as pas à...
Il l'interrompit.
— Tu me dis où tu es maintenant, j'arrive.
— Très bien... je suis à cinq minutes du QG, là où on a eu notre premier rendez-vous.
Sans même prendre le temps de raccrocher, Tony était déjà à préparer ses affaires. Trois minutes plus tard, il passait la porte du QG et courait vers son amour.
FIN
Hello !
Je ne vais pas vous mentir, j'aime beaucoup cet OS. Alors j'espère qu'il vous plaira.
Neguet
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top