I am with you till the end of the line (winterfalcon)

Bucky s'énervait. Il avait de bonnes raisons de le faire : Steve, son meilleur ami depuis toujours, véritablement toujours, était reparti dans le passé, en 1945 retrouver sa Peggy.

Oh ce n'était pas temps le fait que Steve retourne auprès de sa petite-amie, qui faisait rager l'ancien soldat de l'hiver, c'était que, pour la première fois depuis qu'ils se connaissaient, Steve brisait volontairement une de ses promesses. "I am with you till the end of the line"? Tu parles. Steve partait. Bien avant la fin. Bien trop tôt. Bucky serait perdu dans ce monde moderne sans lui. Bucky était perdu sans Steve, car celui-ci avait toujours fait partie de sa vie. Ce n'était pas un hasard, si, l'un comme l'autre, ils avaient dû "mourir" pendant la Seconde Guerre Mondiale et qu'ils s'étaient retrouvés à cette époque. Les deux hommes avaient un lien très fort. Ils n'étaient pas amants, ça non. Ni même l'un amoureux de l'autre en secret. Non, ils étaient simplement, meilleurs amis, presque frères. Des frères de cœur. Et ils s'étaient promis de rester ensemble. Quand Bucky était parti et qu'il l'avait fui, Steve avait cherché à le retrouver. Et désormais, alors qu'ils pouvaient de nouveau passer du temps ensemble, Steve brisait leur promesse pour revenir en 1945.

Bucky en souffrait. Il n'était pas le seul, tous les Avengers en souffraient. Sam, Wanda... Tous. Mais Bucky souffrait plus encore.

— Avec moi jusqu'à la fin ? Ouah bravo. Notre fin n'est pas dans le passé, Stevie. Elle est dans le futur. Alors pourquoi t'es parti ?

L'ancien soldat de l'hiver ne se rendit pas compte que ses pensées n'étaient pas restées dans sa tête. En revanche, l'autre grand ami de Captain America, Sam, les avait bien entendu.

— Bah alors, Bucky ? T'en as après le Captain ?

Bucky se tourna vers le Faucon.

— Sam ? Qu'est-ce que tu fous là ?

— Bonne question ! Je dirais à peu près la même chose que toi. Déprimer parce que mon ami a préféré le passé à mon époque.

— Je ne déprime pas ! Simplement, je ne comprends pas pourquoi il est parti... Il m'avait promis qu'on serait toujours là pour se soutenir l'un-l'autre.

— Je... Je pourrais le faire.

Sam hésitait et Bucky s'en rendait bien compte.

— Je veux dire, je peux te soutenir, t'aider si tu te sens perdu.

L'ancien soldat de l'hiver se sentit immédiatement plus apaisé. Il apprécia le fait que Sam veuille l'aider. Il se dit même que le Faucon pourrait être un parfait partenaire...

" DE MISSION !" se força-t-il à penser, bien qu'il sache très bien que ce n'était pas cela qu'il s'imaginait. Ses joues prirent rapidement une teinte plus rouge.

— Bucky ? Tu vas bien ? Parce que là j'ai l'impression d'être en face d'une tomate.

À ce moment précis, deux choix s'offraient au soldat de l'hiver : répliquer que tout allait bien, ou frapper Sam en espérant que cela lui permettrait de sortir cette idée ridicule de la tête.

Il choisit la deuxième option. Sam, loin d'apprécier qu'on le frappe, répliqua. Les deux hommes continuèrent de se battre jusqu'à ce que Le Faucon parvienne à immobilier Bucky. Pour cela, Sam avait été obligé de se mettre à califourchon sur le soldat de l'hiver allongé sur le sol.

— On s'est vraiment battu parce que tu rougis en ma présence ? demanda ironiquement Sam.

— Ta gueule, tête de piaf, répliqua Bucky en rougissant de plus belle.

— Wooh mais c'est que t'es vraiment gêné quand je suis là, alors ! Bah si c'est ça je peux partir, dit ladite tête de piaf en se relevant.

Bucky se releva immédiatement. Et avant qu'il n'ait eu le temps de réfléchir, il cria :

— Non, reste !

Se rendant compte de la raison pour laquelle il avait dit cela, la couleur sur ses joues s'intensifia et il ajouta :

— S'il te plait, j'ai besoin de toi.

— C'est vrai ça ? Que tu as besoin de moi ?

— Hmm je...

Bucky tentait de trouver les meilleurs mots pour s'expliquer.

— Eh bien... Je... En fait... Tu vois...

Sam l'écoutait attentivement, le fixant du regard.

— Et puis merde, abandonna-t-il.

Suivant son instinct, ou peut-être était-ce son cœur, le soldat de l'hiver s'approcha de Sam et l'embrassa. L'autre répondit timidement au baiser avant de le repousser.

— Ça te convient comme réponse ? demanda Bucky.

— Je... hésita-t-il, je suppose que c'est une réponse. Et... Euh... Je... On peut recommencer ?

Bucky hocha la tête une seconde avant que leurs lèvres ne viennent se trouver de nouveau.

Ce que ce baiser et la passion qui allait avec leur faisaient ressentir en disait plus long sur leurs sentiments que tous les mots du monde. Aucun mot, pas même un "je t'aime" n'aurait suffi à exprimer ce qu'ils ressentaient.

Bucky pouvait désormais être sûr d'une chose, Sam resterait avec lui jusqu'à la fin. Sans même avoir besoin d'en faire la promesse.

Fin

Salut salut,

Un petit OS écrit durant une longue journée de voiture (on adore les vacances).

Il est pour AlexLeT-Rex  donc j'espère qu'il te plaira.

J'espère aussi ne pas avoir fait trop de faute parce que je l'ai écrit de mon portable avec un correcteur automatique qui ne veut pas coopérer et qui arrive à me changer "dictionnaire" en "dictature", voilà, un petit exemple de l'illogicité de mon correcteur (je vous promets que je n'ai pas balancé mon portable loin de moi tellement ça m'exaspère. Je déteste les correcteurs). Bref, si vous en voyez, n'hésitez pas à me les signaler pour que je puisse les corriger.

Sur ce, merci d'avoir lu cet OS 

Neguet 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top