QG des Avengers, date indéterminée.

Tony avait organisé une « petite fête » qui se révéla être une grande fête réunissant bien cent à deux cents personnes. Cette fête était, évidemment, une mauvaise idée puisqu'un Tony, évidemment bourré, avait mit tout le monde dehors sans explications. Il avait également essayé de faire sortir les autres Avengers, qui n'était absolument pas d'accord. Pietro particulièrement, il avait commencé à se disputer avec lui.

— Mais t'es con ou quoi ? On vit ici ! Tu peux pas nous foutre à la porte !

— J'ai dit tout le monde dehors ! Donc, DEHORS !!

Une demi-seconde passa.

— T'es encore là ? cria Tony. Je t'ai dit de partir !

— Mais ! Tony ! Arr...

— Ça y est ? l'interrompit le milliardaire. T'as fini de me casser les doigts de pieds ?

— Les doigts de pieds ?

Pietro éclata de rire, imité par les autres Avengers qui les observaient.

— Oui bah c'est mieux que de dire des gros mots parce que, après, Captain, il est pas content.

— Depuis quand ça t'intéresse de faire plaisir à Steve, toi ? intervint Clint.

— Depuis toujours ? Ça vous étonne que j'essaie d'être sympa ?

— Ben oui. Totalement, répondirent-ils tous.

C'est à peu près cet instant que choisi Steve pour refaire surface. Il avait quitté la soirée juste avant que Tony ne commence à virer ses invités, prétextant vouloir aller dormir. Il avait a priori abandonné cette idée.

— Qu'est-ce qui se passe ici ?

— Rien, lui répondit Pietro, juste Tony qui sort des mots bizarres.

— Ça n'a rien de bizarre de dire que tu me casses les doigts de pieds !

Steve se retint d'éclater de rire. D'où Tony avait bien pu sortir cette phrase ?

— Depuis quand tu dis ça Tony ?

— Depuis que j'ai décidé d'arrêter les gros mots !

— Il a dit qu'il voulait te faire plaisir, cria Pietro.

— Moi je dis, il est amoureux, renchérit Clint.

— Parce que tu crois que t'es mieux avec Pietro, toi ? répliqua Tony avant de quitter la pièce.

— Hein ? fit Pietro. Qu'est-ce qu'il raconte ?

— Rien, dit précipitamment Clint alors que ses joues prenaient une teinte bien plus rouge que la normale.

Il quitta également la pièce.

— Euuuh il s'est passé quoi là ? demanda Steve sans vraiment comprendre.

— Eh bien, tenta Nat, il semblerait que Tony soit amoureux de toi et que Clint soit amoureux de Pietro et que à cause de la dispute entre Tony et Pietro, tout le monde soit au courant. Donc maintenant, tu te bouges et tu vas parler à Tony ! ordonna l'espionne.

— Ah. Euh. Ok.

Il sortit de la pièce et se mit à la recherche du milliardaire.

Puis, Wanda se tourna vers son jumeau.

— Pietro ? Je peux savoir pourquoi t'es encore là ?

— Quoi ?? Toi aussi tu veux me foutre dehors ?

— Mais non abruti ! Va voir Clint !!

Comme il ne réagissait toujours pas, elle utilisa ses pouvoirs pour le faire avancer vers la porte.

Il passa la porte en bougonnant mais dès qu'elle se referma, il partit aussi vite que ses pouvoirs le lui permettaient jusqu'à trouver celui dont il était amoureux.

— Clint ! cria-t-il en le voyant.

Le héros était en train de marcher vers sa chambre, sa capuche sur la tête.

Ce fut le seul mot prononcé entre ces deux-là. Ils n'avaient pas besoin de se parler pour comprendre qu'ils s'aimaient. Ils s'embrassèrent plutôt. Avec toute la passion que leur amour leur donnait.

Clint passa sa main dans les cheveux argentés de Pietro ce qui fit sourire celui-ci.

Collés l'un à l'autre, les deux Avengers étaient plus heureux que jamais. Ils se souriaient. N'importe qui passant par là les auraient trouvés mignons.

Steve trouva Tony assis dans le couloir donnant accès au labo.

— Tony ?

— Qu'est-c'tu veux ?

— Juste discuter avec toi.

— Pourquoi faire ? t'es pas amoureux de moi, toi. Donc ça sert à rien.

— Bah justement. Tony, tu vois, quand je t'ai vu te précipiter avec un missile dans l'espace pour sauver New York, j'ai eu tellement peur pour toi. Et je, j'étais bien obligé de l'admettre Tony, je suis fou amoureux de toi. A chacune de nos missions, j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose, que je n'arrive pas à te protéger. Parce que je t'aime Tony, je t'aime tellement que...

Steve ne finit jamais sa phrase. Tony l'en empêcha en prenant possession de ses lèvres. Quand ils se séparèrent, le milliardaire dit.

— Par toutes les boites de petits pois du monde ! Ça valait le coup de me faire casser les doigts de pieds !

Cette fois, Steve ne s'empêcha pas de rire.

FIN

HEEY !!

Je m'ennuyais un peu trop en cours je crois... D'ailleurs, j'ai encore cinq heures de cours aujourd'hui donc je vais probablement en écrire un autre.

Sinon, cet OS est pour IAmQuicksilver. ^^

Neguet