Après la guerre (hawksilver)
— Tu... ne l'avais pas vu... venir, me dit-il en s'effondrant.
Je pose l'enfant que je tenais dans mes bras.
— Cours jusqu'à l'avion, lui dis-je en désignant celui où sa maman l'attend.
Je le vois partir mais je ne prends pas le temps de vérifier qu'il ne lui arrive rien. Je suis déjà à genoux à côté de Pietro. Je vérifie s'il respire.
C'est le cas ! Merci.
— Reste avec moi, Pietro, dis-je.
Je vois les agents du Shield sortir du vaisseau.
— S'il vous plaît ! Aidez moi !
Ils viennent vers nous. Je me reconcentre sur Pietro.
— Meurs pas, s'il te plaît, tu peux pas mourir. S'il te plaît meurs pas.
Je continuer de lui parler tandis que les agents l'emmènent dans le vaisseau du Shield. Il reçoit tout de suite des premiers soins. Et l'on m'interdit de rester. Je m'allonge sur les derniers sièges du vaisseau tandis qu'il se dirige vers les États Unis.
.
Je cherche Natasha depuis quelques minutes quand je la trouve enfin. Elle discute avec Steve Rogers et Tony Stark (qui sont probablement le couple le plus populaire des États Unis d'Amérique et peut-être même du monde).
— Alors ? demande Steve, tu as des nouvelles de Banner ?
— Non aucune, répond-t-elle. Il a disparu de tout nos radars. Il faut croire que c'est ce qu'il voulait.
— Et ça va ? Tu le prends pas trop mal ?
— Qu'est-ce que tu crois, Tony ? rigole-t-elle. Que je sors avec lui ?
— Ben justement !
— Ça m'affecte autant que toi.
— C'est ça ! Et quand je vous vois vous draguer c'est parce que je suis bourré !
— Pas tout à fait, reconnaît-elle. Mais c'est plus un jeu entre nous. Il n'y aurait jamais eu quoique ce soit entre nous hormis ce jeu.
— Mouais, répond-t-il peu convaincu. C'est ça, j'te crois.
— Hey, fais-je sans grande conviction.
— Clint ! Tu vas bien ?
- Je n'ai pas de nouvelle de Pietro, dis-je.
— Pietro ? me demande Steve. Qu'est ce qu'il s'est passé ?
— Il s'est pris plusieurs balles. J'étais reparti du vaisseau du Shield pour sauver un enfant quand Ultron a commencé à tirer. J'ai voulu protéger le gamin et Pietro...
J'ai du mal à finir ma phrase.
— Il... nous a sauvés... Moi et l'enfant. Mais il n'a pas eu le temps de s'écarter.
— Clint, commence Natasha, c'est pas de faute, d'accord ?
Elle me connaît trop bien. Elle sait que je culpabilise déjà. Et que je culpabiliserai encore plus s'il...
Je ne veux même pas y penser.
Je m'apprête à répliquer que « si ! Je suis responsable ! », mais la sonnerie de mon portable m'en empêche. C'est Laura. Je décroche.
— Clint ! S'écrie-t-elle. Tout va bien ? J'ai vu la Sokovie tomber du ciel à la télé.
— Pour moi, ça va...
— Tant mieux. J'ai... je dois te dire quelque chose mais... si c'est pas le moment, je peux rappeler plus tard ?
— Non, vas-y, dis-je.
— Clint, je ne supporte plus que tu sois toujours à l'autre bout du pays ou du monde. Je veux qu'on arrête.
—Je ne peux pas rentrer maintenant.
— Je ne te demande pas de rentrer, je veux qu'on se sépare Clint. Je suis désolée.
— Oh... Ok.
C'est la seule chose que je trouve à dire.
— Mais... Je ne t'interdis pas de venir voir les enfants, évidemment.
— Oui, je sais. Salut, dis-je.
Et je raccroche.
Je me rends compte que Steve, Tony et Natasha ont pu entendre toute ma conversation.
— Je, commence-je,... Je vais aller voir si y a du nouveau pour Pietro.
Je pars. Nat me rattrape.
— C'était Laura, n'est-ce pas ? me demande-t-elle.
— Oui.
— Elle veut que tu rentres, suppose-t-elle.
— Tout le contraire, lâche-je sans m'attarder sur les explications.
Et je plante mon amie devant la porte.
À l'infirmerie, on m'apprend que Pietro est hors de danger mais qu'il lui faudra du temps pour se réveiller.
.
Les jours, qui finissent par se transformer en semaines, s'enchaînent. Je passe une grande partie de mon temps dans l'infirmerie. Souvent, il y a Wanda et je discute avec elle. Parfois, comme aujourd'hui, je suis seul et c'est à Pietro que je parle.
— Il va falloir que tu te réveilles tu sais. Parce que, sinon, tu seras vieux la prochaine fois que tu ouvriras les yeux. Et c'est pas drôle d'être vieux. On est plus lent, on entend moins bien, tout ça. Tu sais, tout moi. Selon toi, évidemment parce que, en vérité je suis très jeune. Nan et puis, si tu te réveilles pas bientôt, je vais encore penser à Laura et ça c'est pas une bonne idée. Pas que je sois encore amoureux d'elle, hein. Mais je veux pas penser à autre chose que toi. Et puis, il faut que je te remercie pour...
Je me rends compte que mes pensées se sont exprimées tout haut sans mon accord.
— Attends ! Qu'est-ce que je viens de dire?
— Que tu veux penser à moi ? me demande une voix que je n'ai pas entendue depuis ce qu'il me semble être un millénaire.
Je baisse les yeux vers le lit de l'infirmerie.
— Pietro !
Il s'est réveillé !
— Dis ? T'es devenu romantique pendant que je dormais, Papi ? Ou c'est mon absence qui t'a rendu fou ?
Je rougis. Pourquoi a-t-il fallu qu'il entende ça ? En plus c'est ce moment que choisi Natasha pour entrer dans l'infirmerie.
— L'option un Pietro ! rigole-t-elle. C'est parce qu'il est retombé amoureux.
Puis elle sors pour aller chercher Wanda.
— Ouaaah ! Je savais pas que tu t'intéressais à moi comme ça.
— ...
Je suis censé répondre quoi ?
— Mais c'est pas grave, parce que moi j't'aime bien comme ça aussi.
Bon c'est pas mauvais à savoir. Ce que je ressens n'est pas à sens unique. Pourtant je ne trouve toujours rien à répondre.
— Tu comptes arrêter de me parler, maintenant que je suis réveillé ? Nan mais parce que moi j'suis pas trop fan de faire des monologues. Et parce que c'est plus drôle quand c'est toi !
— Je...
Je commence tout juste ma phrase qu'il m'interrompt.
— Ok tu sais quoi je comprends. C'est chiant de parler.
En une milliseconde, il s'est levé et s'est placé juste devant moi. Je tente de parler de nouveau :
— Pietro...
Mais il m'interrompt encore. Cette fois en prenant possession de mes lèvres, ce que je trouve très agréable. Mais je mets tout de même fin à notre baiser.
— Tu vas me laisser finir, oui ?
— Je sais pas, se moque-t-il de moi.
— Je...
— Peut-être pas, en fait.
— Mais tu vas te taire !! Sinon je ne te dirais jamais que je t'aime.
Il se penche vers moi et murmure :
— Tu viens de le faire.
Puis il ajoute plus fort :
— Salut Wanda, comment tu vas ?
Je me tourne et vois la jumelle Maximoff. Raaah, ils m'aident pas ceux là.
Fin
Bonjour et bonne nuit.
Merci d'avoir lu cet OS.
Je prends tous les conseils/remarques/commentaires. Donc hésitez pas à me donner vos avis.
Neguet
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