Sous la verdure des arbres
Glisse la source aux courants d'une rivière,

Se heurtant aux rochers de pierre
Que la nature aurait laissé par mégarde

Sous la lumière traversant la faune
Brûle la terre de sa sécheresse,

Une étincelle émane d'un brin d'herbe sèche
Un craquement résonne au cœur de l'amazone

C'est le début de la fin...

Sous la verdure des arbres,
S'échappe une fumée épaisse

La flamme s'allume en absence d'humidité

Elle crépite,
Elle crépite de cruauté !

D'une étincelle inoffensive et sans danger
Devient le feu meurtrier du monde entier

C'est si facile de s'aventurer dans cette vaste forêt
Quand les clôtures de bois censées freiner ces phénomènes naturel
Sont rasés de leur habitat pour planter, construire et creuser à la pelle,

C'est si facile de s'aventurer dans une forêt
Quand pour elle on a plus de respect

C'est toute une vie qui part en cendre.

Par une simple brindille brûlante

C'est tout un monde qui part en cendre

Pas seulement le végétal
L'enfer s'approprie aussi l'espèce animale,

Ils ont mal !

Tout le monde s'en fou mais ils ont mal
Personne s'inquiète tant que c'est pas une cathédrale !

Pourtant, c'est tout un peuple qui crie au scandale,

Alors que leur pays disparaît dans le néant
On prétexte qu'il n'y a pas assez d'argent

Mais dites-moi quel est le plus important ?

Entre un monument qui peut être réparé à coup de briques
Et un continent qui perd de sa beauté fantastique

Et qui bientôt ne sera qu'un souvenir dramatique

Tu les entends ?
Les cris de la rivière

Elle chante ses dernières prières.

Je les entends,
Ces vies enfouies

Les douleurs de l'Amazonie.

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Le monde dans lequel on vit n'accorde plus d'importance aux choses réellement importante

Quand je vois qu'en quelques heures, des millions d'euros ont été trouvé pour la réparation de Notre Dame alors que pour notre si belle nature ravagée par les flammes depuis des jours, rien ne se fait.

Est-il possible de ne plus comprendre le monde d'aujourd'hui ?

Parfois je me le demande...