Ils étaient cent
Vous étiez cent
À marcher dans l'ombre,
À vibrer pour une seule cause ;
Pas pour réclamer le sang, non
Bien que cela faisait partie de la close,
Vous étiez cent...
À manifester pour la même chose.
Le cri de vos pensées englobait la ville et ses dirigeants
Mais ils ne semblaient pas réceptifs à ses caprices d'enfants,
Pour eux vous n'êtes que des petits gens sans défense ;
Ils sont les maîtres du monde qui tiennent d'une main de fer votre existence.
Leur regard malicieux surveille votre dégaine,
Leur sourire narquois se délecte de votre haine
Vous étiez deux-cents
À prendre d'assaut les rues du quartier.
En prenant de la hauteur, on vous confondrait avec un banc marin,
Tellement vos corps étaient serrés dans cet espace restreint
Mais c'est aux poings levés que se résumait votre traversée
Chaussures usées qui martelaient le bitume délabré ;
Vous avanciez toujours avec cette détermination incendiée.
Vous étiez trois-cents
À prendre pour cible ces misérables, manipulateurs de tout temps,
Ils se voient comme des vainqueurs dominants.
Mais savent-ils qu'ils ne seront pas toujours invaincus ?
Même si l'ignorance resteront leur principale alliée,
Dehors, les protestations s'échappaient des bouches entêtées.
Vous étiez quatre-cents
Immobilisés aux portes du royaume national.
Quatre-cents ...... Mobilisés ...... Poings serrés ......
Cinq-cents ...... À vibrer pour une seule cause ......
Pas pour réclamer le sang, mais le sang a fini par couler.
L'antre de l'empereur abritait tout ce qui avait de plus destructeur,
Et les tirs ont fusé !
À travers l'ombre des marcheurs,
Qui résidaient devant l'entrée.
Des hommes on répondu aux protestations,
Ils ont répondu à coup de canon.
Vous étiez cent
À manifester
Vous étiez cinq-cents
À tomber
Vous êtes cent ....
À baigner dans une marre de sang.
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