'' I had a one way ticket to a place where all the demons go
Where the wind don't change
And nothing in the ground can ever grow
No hope, just lies
And you're taught to cry into your pillow
But I survived ''

- Sia, Alive

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Léna venait d'arriver dans un nouvel établissement. Elle doutait d'elle depuis déjà un bon moment. Elle entendait des voix. Pas n'importe qu'elles voix, celles des autres. Ces voix résonnaient dans sa tête minute après minute, jour après jour. Parfois, Léna faisait des crises de paniques dû à ses dites voix. Elle ne voulait aucune amie ni de petit copain, au risque qu'ils la trouve bizarre. Alors qu'elle traversait les corridors de l'Académie, les voix reprirent:

« Oh, une nouvelle!

- Elle a l'air vraiment timide... »

Léna frissonna. Les voix continuèrent.

Pourquoi ne pouvaient-elles pas me laisser tranquille?! pensa-t-elle

La nouvelle étudiante mît ses mains sur ses oreilles.

« Arrêtez... », murmura la jeune femme

« Qu'est-ce qu'elle fait, les mains sur les oreilles?

- Une autre fille étrange! »

Des éclats de rires résonnèrent autour d'elle.

Non... Pas encore une autre école que je quitterais à cause de ces stupides voix! pensa-t-elle de nouveau.

Léna s'assit au sol et les larmes dévalèrent ses joues. Son corps se mît à trembler et ses mains s'appuyèrent plus fortement sur ses oreilles, cherchant en vain d'atténuer le bruit.

Pas une crise de panique! Pas maintenant! paniqua la jeune fille

Les voix recommencèrent une fois de plus, mais de plus en plus fort, pour finir presque par des hurlements. L'adolescente aux cheveux violets foncés se recroquevillait sur elle-même, à la recherche d'une prise, de quelque chose qui pourrait l'aider à se défaire de cette torture. Son corps tremblait et Léna avait de la difficulté à respirer. Sa vue se brouillait, elle ne voyait personne venir l'aider, comme quoi que personne ne l'appréciait...

Je ne veux plus... Je ne veux plus continuer...

« J'en ai assez! »

~~|~~

L'adolescente de seize ans se pointa devant les portes de l'école comme toujours. Cette fois-ci, elle avait un avantage contrairement aux écoles précédentes: elle n'entendait plus les voix qui venaient la tourmenter sans cesse. Elle avait trouvé le remède miracle: la cigarette.

« Remède plutôt pourri... », marmonna-t-elle

Elle inspira rapidement les dernières bouffées de sa cigarette avant de la jeter par terre et de l'écraser sous ses bottes noires. Elle inspira fortement pour se donner du courage et entra dans l'enceinte de l'établissement. Les murs étaient légèrement jaunâtres voir crème et le plafond était d'un blanc cassé. Léna se dirigea rapidement vers le bureau du directeur, étrangement, elle avait l'impression qu'on la suivait, mais pourtant tout les élèves étaient en cours. La secrétaire lui expliqua brièvement les règlements de l'école. Et bien sûr, le traditionnel: Il est interdit de fumer autour ou dans l'enceinte de l'établissement. L'adolescente replaça d'un mouvement ses courts cheveux violets qu'elle avait coupé après une crise de panique il y a quelques mois. Son moyen à elle d'avertir qu'elle ne respecterait sûrement pas la règle, une sorte de tic nerveux.

Alors qu'elle marchait vers son casier, elle fonça dans un élève. Un jeune homme d'environ son âge. Il ne s'excusa pas et repris son chemin. Léna avait par contre remarqué quelque chose d'étrange: il avait les yeux oranges.

Deux heures plus tard...

Léna n'avait toujours pas d'amis et ne comptait pas s'en faire non plus. Les élèves étaient certes un peu étrange, mais elle l'était plus qu'eux. Des murmures retentirent dans sa tête.

« Oh non... », murmura-t-elle

Les voix recommençaient à son plus grand désarroi.

« Non, non, non, non...», répétait-elle

Léna se leva durant le cours de chimie et partie en courant vers les casiers. L'enseignant la regardait faire, surpris, et toutes les têtes se tournèrent vers elle, mais elle quitta la classe dans un coup de vent. Elle prit sa fausse veste en cuir et sortit à l'extérieur aussi rapidement. Elle sortit brusquement son briquet de sa poche droite ainsi que ses cigarettes quand tout à coup, une main les lui enleva.

« Interdiction de fumer près de l'école. », déclara une voix froide et monotone.

Une femme qui frôlait la soixantaine tenait les cigarettes ainsi que le briquet dans ses mains avant de les fourrer dans les poches de son manteau de pluie. Les voix commencèrent à être plus présentes dans la tête de l'adolescente.

« Une retenue pour vous, mademoiselle. »

Léna marmonna de plates excuses avant de rebrousser chemin. De retour dans l'école, son souffle accéléra et les murmures se transformèrent en voix parlant de manière plus forte. La jeune femme à la chevelure violette s'appuya contre un mur dans un couloir. Des gouttes de sueur perlaient sur son front. Elle serrait son poing en grinçant des dents. Son corps entier commençait à trembler. Sa vision se troublait et sa tête tournait. L'adolescente, aux cheveux arrivant sous le menton, luttait pour rester debout.

« Pas encore... », grogna-t-elle

Léna se laissait glisser au sol et se recroquevillait sur elle-même. Elle entendait des horreurs comme à chaque fois, sauf que cette fois-ci, c'était pire que habitude. Peut-être parce que cela faisait un moment qu'elle n'avait pas eu de crise? Les larmes dévalèrent ses joues encore une fois, trempant sa veste neuve par la même occasion. La cloche annonçant la fin des cours sonna et les élèves passèrent en trombe dans le couloir sans la remarquer. Sa vision était floue, elle ne voyait que des pieds bouger d'un point à un autre sans vraiment les voir. Léna mît ses mains sur ses oreilles en espoir que les voix cessent.

Soudainement, une main lui prit l'épaule. Une vague de calme la traversa de part en part, comme si elle avait été anesthésiée . Ses larmes cessèrent et les voix s'éteignirent lentement. Cette main d'homme enleva ses larmes d'un geste vif, mais doux et lui prit le bras pour la relever. Elle le vit lui parler, mais ne comprit pas sur le coup ce qu'il disait, ses oreilles bourdonnaient encore. L'adolescent en face d'elle recommença sa phrase.

« Bonjour! Je m'appelle Jazz. » , dit-il

Le garçon en face d'elle cherchait le regard de Léna et planta le sien dans celui de l'adolescente. Il avait les yeux noir, comme le plumage d'un corbeau. Léna fuyait son regard comme la peste: elle détestait devoir un service à quelqu'un.

« Tu t'appelles? »

Elle allait répondre quand l'haut-parleur l'interrompu:

« Code 8, je répètes Code 8. , déclara une voix grave

- Je dois te laisser, on se reparlera plus tard. »

Il disparut aussi vite qu'il était apparu, laissant Léna, seule dans le couloir.

~~|~~

Jour après jour, il y avait ce fameux ''Code 8 '' où Léna n'était pas conviée. Léna était devenue amie avec Jazz qui était là pour elle, même durant ses crises. Il avait cet effet apaisant sur elle, faisant disparaître les voix dans sa tête juste en lui touchant l'épaule. Par contre, il disparaissait tout les dîners lors des fameux Code 8, comme une dizaine d'autres élèves de l'école sauf Léna. Cela la frustrait de plus en plus. Un jour, énervée et fatiguée, Léna explosa:

« Vas-tu un jour me dire où tu pars chaque dîner?!

- Oh... Tu as raccourci tes cheveux?

- Répond à la question!

- C'est nouveau tes vêtements?, l'adolescent évitait la question

- Répond! » , cria Léna

Le garçon baissait sa tête sur son cellulaire, ses longs cheveux noirs tombant jusqu'à ses épaules empêchant Léna de le foudroyer du regard.

« Je dois y aller. À plus tard!

- Mais...! »

Trop tard, il avait de nouveau quitté la cafétéria sans jeter un regard en arrière. Léna maugréait des injures et tapait dans une table avec son pied. La table ne bronchait pas, au désarroi de l'adolescente aux cheveux. Elle grommelait contre la table et sortie à l'extérieur.

Gourde comme elle était, elle avait complètement oublié son manteau avec son briquet et son paquet de cigarette -qu'elle avait finalement repris, ça coûte une fortune un paquet de cigarette -. Elle rentrait dans l'école quand elle entendit la voix de Jazz à travers une porte à gauche de la sortie. Elle n'avait jamais repéré ce local auparavant, pourtant la porte n'était pas camouflée. Léna s'approcha doucement et tendit l'oreille.

[Voix étouffées]

« Stop! », s'écria une voix qu'elle reconnut comme étant Jazz.

Un long silence accompagnait ses paroles.

« Avez-vous réfléchi à ma question oui ou non?, demanda l'adolescent aux cheveux longs.

- Elle est derrière la porte, son aura aubergine traverse celle-ci. Elle est puissante ta copine, Jazzie. , déclara une voix féminine.

- Ne m'appelle pas Jazzie, Alex, répliqua fermement Jazz.

- D'accord d'accord, si on ne peut plus s'amuser... », soupira la concernée.

Léna aimait déjà cette Alex. Cette fille avait l'air d'une personne arrogante et fière et l'adolescente aux cheveux violets était un peu de ce genre. Soudain, des pas se firent entendre et un inconnu aux cheveux blancs comme neige ouvrit la porte.

« Grillée, dit-il en souriant

- Oups! », répliqua-t-elle sarcastiquement en le foudroyant du regard

Quand Léna croisa ses yeux, cela la déstabilisa quelque peu: ils étaient rouges. Ils se toisèrent du regard, chacun avec sa lueur de défi dans son regard. L'albinos finit par la laisser passer tout en la suivant des yeux. Léna vit six personnes la toisant du regard. Un vieux barbu aux yeux bleus pâle, le garçon qu'elle avait bousculé dans les couloirs, Jazz, l'albinos, une fille aux cheveux noirs ainsi qu'une fille ressemblant au garçon qui lui a ouvert la porte. Jazz regardait inquiet les visages des autres membres du groupe. La fille aux cheveux de couleur neige se leva et prit la parole:

« Bonjour Léna. Je m'appelle Alex, voici mon frère jumeau Eden., dit-elle en pointant le garçon ayant ouvert la porte à Léna il y a deux minutes., Tu connais Jazz. Sinon, il y a Mayven ( se prononce en anglais May-vene), Jérôme et M. Ouest.

- Au revoir! », répliqua Léna en se dirigeant vers la porte.

Eden se leva et se plaça devant la porte, barrant le chemin à Léna. Il lui lança un sourire sarcastique et la poussa par les épaules pour qu'elle recule. Celle-ci haussa un sourcil avant de lui donner un coup de poing sur le nez. Le garçon aux cheveux blancs se plia en de douleur tout en essayant d'empêcher les sang de couler jusqu'au plancher. Léna, profitant de sa distraction, lui donna un coup de pied directement dans l'entre-jambe. L'adolescent en face d'elle gémit avant de s'écrouler au sol tout en se tenant le nez et l'entre-jambe. Il voulait garder un peu de dignité. Tout à coup, une fille explosa de rire derrière elle. Léna, surprise, se retournait et vit Alex prise dans un fou rire.

Elle ne s'inquiète même pas pour son frère?!

Jazz s'approchait déjà d'Eden pour le relever.

« Arrête de rire Alex, tu commences à devenir embarrassante. », déclara Mayven d'un ton calme

Celle-ci se leva et se dirigea vers Léna.

« Tu ne vas pas à une école normale Léna, commença-telle

- Ça, je l'avais deviné!, répliqua la concernée

- Tu vas à une école pour personnes ayant des dons. Tu as le don de lire les pensées. À ce que je sais», dit-elle calmement en regardant Léna dans le blanc des yeux.

Léna éclata de rire.

« C'est quoi cette mauvaise blague?!», dit-elle en rigolant.

Jazz la regardait avec un regard semi inquiet, semi sérieux. Il aida Eden à se lever et lui donna une boîte de mouchoirs.

« Vois-tu, sweetheart, nous avons tous des dons hors du commun dans cet établissement. Je vois les auras et peut donc ainsi détecter des personnes à des kilomètres à la ronde, en plus de savoir leur personnalité! Je peux ainsi décoder un sentiment, donc si tu nous veux du mal ou pas. Je suis plutôt forte, hein?, souriait Alex

- Pff! Tu es vraiment une bonne actrice! Tu as pensé à l'industrie du cinéma plus tard?, répliqua Léna en pouffant

- Mais Léna..., commença Jazz, mais il fût coupé par celle-ci

- Vraiment, vous êtes meilleurs acteurs que je le pensais. Merci d'avoir donner à mes crises de panique une touche d'humour! », dit-elle en se levant

L'homme d'âge adulte dans la salle se prononça sur la situation après avoir été silencieux durant toute la conversation. Il se leva et la fixa de ses yeux bleus froids et glacial.

« Léna Gun, ce n'est pas une blague. Tu veux une démonstration? », dit sagement l'homme dans la fin cinquantaine

Il souffla directement sur Eden qui se figea instantanément. Il était recouvert d'une mince couche de givre et ne bougeait plus du tout. Alex pouffait en arrière tandis que Mayven lançait un regard noir à sa voisine de droite qui riait. Ébahie, Léna cligna plusieurs fois des yeux.

« Attendez... Vous avez tous des dons?

- Oui. Le Code 8 est le Code pour réunir le conseil des huit. Malheureusement, deux ont quitté cette école, alors nous ne sommes plus que six. Nous nous occupons des nouveaux et de leur intégration ainsi qu'un petit entraînement de débutant pour savoir se contrôler un minimum. Le Conseil réuni les cinq élèves ayant les meilleurs dons ainsi que les plus développés de cette école. Personnellement, j'ai le don de calmer les gens quand je les touches. Je peux aussi soulager la douleur et arrêter les pouvoirs douloureux de manière temporaire., répondit Jazz

- Wow..., murmura Léna, ébahie

- Je peux rendre les gens fous, déclara calmement et froidement Mayven, Je les fait entendre des voix, voir des mirages ou illusions ainsi que faire des petits réflexes déplacés.

- Je contrôle la glace., déclara l'homme

- Je peux utiliser ma colère pour te décapiter la cervelle. J'envoie des orbes magiques qui coupent, explosent et te transpercent. J'ai hâte de voir de quoi tu es capable! »

Sur ce, il se jeta sur Léna. Elle tomba au sol avec Eden sur elle. Une espèce d'aura rouge enveloppait le poing d'Eden et celui-ci abordait un sourire carnassier. D'abord surprise, Léna n'esquiva pas le premier coup et ressentit une onde de choc parcourir son crâne à la suite de la frappe d'Eden, la mettant un peu dans les vapes. Déstabilisée, elle n'évita pas le deuxième non plus, ouvrant son arcade sourcilière gauche par la même occasion. Désormais en colère, Léna repoussa Eden du mieux qu'elle pouvait, mais il était beaucoup trop lourd. L'adolescente aux cheveux violets détourna la tête et vit Mayven les fixer d'un air impassible, Alex aborder un sourire arrogant, Jérôme complètement désintéressé et Jazz essayait de pousser M.Ouest qui lui bloquait le chemin pour aider sa protégée. Eden éclata de rire en même temps qu'il donnait son troisième coup, alors que Léna avait la tête tournée sur le côté. L'adolescente en eu assez. Eden envoya un autre coup dans la direction de Léna, mais elle le bloqua à l'aide ses bras au même moment. Une force phénoménale poussait sur les bras de Léna pour qu'elle lâche prise afin de recevoir un coup, mais la jeune femme serra des dents et poussa de toutes ses forces. Ses bras lâchèrent malgré elle et elle reçut un coup en plein dans la mâchoire, la faisant crier de douleur. Véritablement furibonde, Léna se leva et envoya son poing dans la mâchoire d'Eden, le déstabilisant. Elle en profita pour le bousculer et se lever précipitamment. Le garçon aux cheveux blancs souriait de manière arrogante et avait les yeux moqueurs en la regardant se mettre à la défensive. Il lança un espace d'orbe rouge que Léna évita de justesse. L'orbe frappa le mur et le craquela sur toute sa longueur. Bouche bée, Léna se retourna vers Eden avec un sourcil haussé.

« Tu veux jouer à ça? », dit-elle de manière arrogante.

Un sourire mesquin lui répondit.

« Alors on va jouer...», répliqua-t-elle avec un air arrogant.

Elle s'élança pour répliquer.

« À droite... »

Une boule d'aura rouge partit sur le côté droit, mais Léna l'évita.

« Vers sa tête...»

Léna se pencha au même moment qu'Eden frappa dans la vide, juste où sa tête était il y a quelque secondes. L'adolescente souriait de manière insolente.

« Son côté gauche est plus faible... »

Eden envoya son poing qui frôla de peu la hanche gauche de Léna alors qu'elle se déplaçait vers la droite. L'adolescent allait frapper l'épaule gauche de Léna quand celle-ci bloqua son coup avec toute la force dont elle était capable. Elle le poussa du mieux qu'elle pouvait, mais elle savait qu'elle allait lâcher. Sa force n'était pas comparable comparée à celle d'Eden qui était déjà plus musclé qu'elle et de plus, qui était propulsé par ses pouvoirs étranges. Alors qu'elle allait lâcher, elle se pencha aussi rapidement que possible vers l'avant pour éviter son coup. Le poing de son adversaire partit et Eden fût propulser vers l'avant. Le corps de Léna était toujours au même endroit et n'ayant pas le temps de se relever, elle reçut Eden sur elle. Ils tombèrent les deux au sol, mais Léna fît une roulade avant pour ne pas se blesser. Elle s'érafla tout de même le genoux au sol. Elle se releva aussi rapidement que possible prête à parer un coup d'Eden, mais rien ne vint. Éberlué, le jeune homme était toujours couché au sol à regarder le plafond.

« C'est la première fois que je vois ça!, dit-il en riant

- Hein?

- Elle a deux dons les amis! », cria-t-il alors comme si c'était la deuxième merveille du monde

Mayven planta soudainement son regard dans celui de Léna, lui arrachant un frisson. Jazz arrêta de se débattre et regarda son amie d'un regard incrédule. Alex sourit arrogamment tout en regardant ses ongles. Jérôme ne sembla toujours pas intéressé par la situation.

« Ils sont?, demanda soudainement Jérôme

- La télépathie et la télékinésie les amis! », cria Eden tout en s'esclaffant

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Depuis ce temps, Léna s'épanouissait dans l'école et contrôlait ses pouvoirs de mieux en mieux. Elle fît maintenant partie du Code 8, ayant deux dons au lieu d'un seul. Elle avait intégré la petite bande de cinq élèves. C'était maintenant ses cinq meilleurs amis. Sauf un. L'adolescente aux cheveux violets était tombée amoureuse d'Eden peu de temps plus tard et les deux formaient un beau couple, malgré leurs disputes incessantes.

Un jour, le directeur, en plein cours de mathématiques, interrompit la classe. Une adolescente aux cheveux complètement blonds se tenait derrière lui, jouant avec ses doigts. Une épaisse frange cachant la moitié de son visage.

« Nous avons une nouvelle élève dans l'école, veuillez l'accueillir comme il se doit, elle s'appelle Raphaëlle. »

Il lança un regard sous-entendu au Code 8 qui se trouvait dans le fond de la classe.

« Je sens qu'on va bien s'amuser! », ricana soudainement Léna

Écrite le 6 décembre 2015