◤Chapitre 12 : La seule chose qu'on partage, c'est un simple nom de famille.◥
Rin n'avait, ce jour-là encore, pas dormi de la nuit.
En même temps, elle savait très bien que peut de personne auraient pû dorir après ce qui était arrivé. Elle avait tellement, tellement mal... La douleur physique ne dépassait pourtant pas celle psychologique ; mais elle a avait tellement peur que ça recommence, de subir une telle douleur mentale agrémenté de souffrance physique, qu'elle était incapable de se concentrer sur quoi que ce soit.
Quand elle s'était levée ce matin là, sachant que c'était un jour d'école et se disant vaugement qu'ils devaient être mardi ou mercredi, elle n'en savait trop rien (mais c'était marqué sur les écrans qui indiquaient aussi la date, l'heure et les profs absents présents dans les Hall des bâtiment A & B ainsi que dans la queue de la cantine), elle constata en se brossant les dents, tentant de faire comme d'habitude et comme si rien ne s'était passé, qu'elle avait en plus de cernes plus grandes que l'avenir de toute sa famille réunie, elle avait maintenant un oeil au beurre noir et des marques de strangulations. Heureusement qu'il faisait encore assez frais pour que porter une écharpe ne sois pas si supect que ça, elle aurai juste l'air frileuse... Par contre pour l'oeil, elle ne savait pas comment le cacher... Restait à espérer que personne ne le remarque.
Pourquoi ? Parce qu'elle avait peur des réactions des autres. Peur que des gens en profitent our encore plus la détruire comme on l'avait toujours fait. Toujours persuadée d'être une personne horrible qui méritait bien des souffrances mais trop égoïste pour laisser tout son karma lui tomber dessus, elle cachait donc ce qu'elle pouvait de ses vraies émotons, ses vraies pensées, ce qu'il se passait vraiment dans sa tête et dans sa famille...
Encore une fois, elle avait à la fois la gorge nouée et envie de hurler. C'était une vraie tempête dans sa tête, une cacophonie de bruits dénués de sens qui lui donnaient envie de beacoup de choses qu'elle ne saurait expliquer pour la plupart. Hurler, pleurer ou casser quelque chose étaient des rares qu'elle aurai pû expliquer mais elle en était, en même temps, totalement incapable. Alors elle continuait d'avancer, un pieds devant l'autre, jusqu'au lycée sans avoir dormi ni pris de petit-déjeuné.
Ses paupières étaient lourdes. Il faisait froid, mais heureusement, son écharpe et son manteau l'empêchait de se transformer en glaçon. Elle avait envie de dormir mais ne pouvait pas ; peut-être qu'elle pourras se reposer en cours, même si elle n'écouterai donc pas... de toute façon, ça n'avait pas d'importance pour elle, qui se doutait que sa scolarité se traduirai pas un échec. l'envie de prouver à ses parents qu'elle était capable d'avoir son bac était comme la flamme d'une bougie que le summun de violence avaient étouffé... Et elle avait peur de se sentir encore plus mao, de souffrir le martyr si elle travaillis dûr et n'y arrivait pas. Peur d'être détruite.
Oh calme-toi Rin. T'es juste en Seconde t'as le temps d'y réfléchir un minimum.
Songea-t-elle, éméttant néanmoins un petit grognement.
Le temps passa et le trajet se fis. Elle arriva en vue de l'établissement, elle frissona, non pas à cause du froid (vu que c'était encore l'hiver après tout) mais de la peur que son oeil au beurre noir alerte les surveillants, et qu'ils l'envoient quelque part ou se servent de cette faiblesse pour la descendre parce que peut-être qu'au fond, elle le méritait.
Cependant, quand elle passa devant eux en montrant rapidement sa carte pour rentrer, ils ne firent même àas attention à elle pami la foule de lycéens.
Elle traversera bien vite le Hall A et la cour A pour descendre les esclaliers jusqu'au bâtiment B où elle rentra pour se mettre assise par terre devant la salle où elle aura cours dans quelques minutes, toujours avec son écharpe.
Ses camarades de classe s'accumulèrent donc dans le couloir, la plupart ne semblant même pas la voir, ce qui à la fois l'attristait et la soulageait. Elle avait l'impression d'être totalement insignifiante et à la fois d'être protégée de leur jugement si ils ne la remarquaient pas.
La sonnerie retentit enfin, sortant l'adolescente d'une sorte de demi-sommeil où elle s'était inconsciemment plongée. Se levant et restant derrière dans le rang, elle attendit que le prof ouvre la salle et leur dise de rentrer pour se mettre à sa place habituelle, plutôt vers le fond et sans voisin à côté d'elle. Elle, préférait, comme ça, elle entendait moins l'autre parler aux gens devant et derrière, pouvait poser son sac sur la chaise à côté et personne ne lui parlait (à aprt éventuellement le prof pou l'interroger). Néanmoins, elle n'allait pas se mentir à elle-même et soupirait intérieurement, c'était un cours qui ne l'intéréssait pas tant que ça, elle connaissait de meilleur matières que l'espagnol.
Cependant, Rin eu un sursaut de terreur lorsque le prof s'adressa directement à elle :
"Mademoiselle Rin, les écharpes ne sont pas autorisés en cours."
L'adolescente resta quelques secondes silencieuses, avant d'hocher timidement la tête, déglutissant, effrayée de la réaction de tout le monde. Finalement, elle aurai dût la retrier avant, là, tout le monde allait porter attention à elle... C'était déjà le cas, les élèves chuchottaient en regardant sûrement son oeil. Quoi qu'il en soit, elle retira l'écharpe sous l'oeil sévère mais aussi légèrement sérieux du prof, dévoilant donc les marques de strangulation.
Peut-être était-ce elle mais il semblait que l'ensemble de la classe avait alors retenu sa respiration. Le professeur (Monsieur Aguirre d'après ses souvenirs) écarquilla les yeux derrière ses lunettes aux verres rectangulaires et se racla la gorge avant de dire :
"Vous devriez aller à l'infirmerie."
Dira-t-il après cela d'un air très sérieux, poursuivant :
"Je m'inquiète pour vous jeune fille, vous savez. Cet oeil au beurre noir et ces marques de strangulation ne sont pas des choses qui laisseraient de marbre n'importe qui... Allez donc à l'infirmerie.
- Non merci Monsieur, ça ira."
Répondra-t-elle d'une vox faible, en regardant le sol, morte de stress et de peur. Elle savait qu'absolument chaque élève de la classe la regardait et ça la rendait malade. Elle voulait juste qu'ils arrêtent, bien que terrifiée qu'ils voient une telle faiblesse...
Ils en profiterons pour me faire encore plus de mal j'en suis sûre...
Songea-t-elle en déglutissant, mais M. Aguirre continua :
"Je suis certain que vous avez besoin d'y aller. Allez à l'infirmerie.
- C'est pas la peine.... je vais bien...
- Visiblement pas. Allez-y. Ce n'est pas vraiment une proposition.
- Je veux pas..."
L'air visiblement rès agacé, le prof se mis alors soudainement à crier :
"JE VOUS LE DIT POUR LA DERNIÈRE FOIS, ALLEZ A L'INFIRMERIE !"
La réaction de Rin fut de tout simplement tomber de sa chaise en se bouchant les oreilles avec ses mains, visiblement paniquée.
"Ne criez pas pas de cris pas de cris pas de cris arrêtez de m'engueuler je vous en supplie..."
Répétait-elle alors qu'elle sentait les larmes venirn incapable de se retenir. L'espace d'un instant, elle avait vu sa mère à la place du porfesseur d'espagnol.
"Qu'un des délégués de classe aille amener Rin à l'Infirmerie si il vous plait."
Demandera le professeur d'un air assez paniqué. Elle entendit l'un d'entre eux se diriegr evrs elle et ouvrit les yeux pour voir Jules qui lui tendait la main d'un air presque effrayée par elle.
"Pas toucher."
Répéta-t-elle comme à chaque fois que quelqu'un était sur le point de le faire. Il haussa les épaules alors qu'elle se levait, n'ayant donc pas le choix, et ouvrit la porte pour qu'ils sortent tous les deux. Alors que seuls leurs pas résonnaient dans le couloir, il demanda :
"Il t'es arrivé quoi pour que tu fasses tout ce cinéma là ? Et c'est quoi ces marques là ? Si c'est du maquillage ou je ne sais quoi pour faire Dark Sasuke sache que je t'enmerde profondément au passage.
- ça ne te regarde pas le moins du monde."
Répondra-t-elle d'un ton froid. En réponse, Jules émit un reniflement dédaigneux alors qu'ils rescendaient vers le bâtiment C.
Sur le chemin, Rin croisa quelqu'un qu'elle n'aurai jamais pensé croiser : Lyam et un de ses potes, apparement en train de sécher un cours. Ce dernier la regarda avec les yeux ronds, et lui dira :
"T'es pas censé avoir cours toi ?
- Je te retourne la question."
Répliqua l'adolescente, particulièrement amère. Lyam leva les yeux au ciel et dira :
"Le prof est pas là et c'est que maintenant qu'on le sait. Toi tu fais un cinéma pour attirer l'attention, vraiment t'as aucune race en fait.
L'adolescente qui s'était arrêtée le regarda et dira :
"Non ça c'est toi qui le fait avec toutes les filles que tu ramènes à la maison. Moi je fais pas ça."
Croisant les bras, elle lui dira alors du ton le plus froid dont elle était capable :
"Ce n'est pas étrange ? La seule chose qu'on partage, c'est un simple nom de famille."
Elle tournera ensuite la tête et continueras de marcher vers l'infirmerie malgré la fatigue évidente qu'elle ressentait, alors qu'elle sentait le regard méprisant de Jules se poser dans sa nuque.
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