Chapitre 20 : Bordel de chiottes

Kyosuke : Miku ?

Kyosuke : Miku, réponds si il te plait 

Kyosuke : Aller.

Miku : .

Kyosuke : Je suis si heureux que tu l'aie enfin dit !

Miku : Tu ne m'en veux pas ?

Kyosuke : Mais enfin, pourquoi je t'en voudrai 🤔?

Miku : Bah ... Parce que je te l'ai pas dit à toi avant ? 

Kyosuke : MAIS ENFIN, BIEN SÛR QUE JE T'EN VEUX PAS !!!

Miku : 😐

Kyosuke : J'espérai vraiment que tu le dises, c'était super important tu sais.

Miku : Et tu sais ... Len et Rin ont aussi des problèmes.

Kyosuke : lesquels ?

Miku : D'après ce que j'ai compris, leurs parents les maltraitent psychologiquement. J'ai enfin compris pourquoi Rin agissait comme ça en fait ...

Kyosuke : Tu t'inquiètes pour eux n'est-ce pas ?

Miku : oui. 

Kyosuke : Alors détends toi. Je suppose qu'une démarche est en cours pour qu'ils aillent en prison et que Rin & Len aillent dans un Foyer d'accueil ?

Miku : Ouais ... C'est ça.

Kyosuke : Tout va bien se passer.

Miku : j'espère.

Miku soupira et alla poser son téléphone sur sa table de chevet, en prenant bien soin de le brancher au cas où. Ce serait bête de ne plus être joignable à cause d'une batterie insuffisante.

Elle s'affala sur son lit, épuisée par la journée si riche en émotions qu'elle venait de vivre. Elle avait passé le reste de la journée à se remettre (avec Len, parce que pourquoi pas apparemment) de ses émotions dans le bureau de l'assistante sociale. Mais ses parents n'en savaient rien, à sa demande, l'assistante sociale ne leur avait rien dit. Ils pensaient qu'elle avait vécut un jour de cours comme les autres, alors que pas du tout.

Malgré sa fatigue, Miku n'arrivait pas à s'endormir. Elle était encore simplement immobile sur son lit à 22h, les yeux à moitié ouverts qui suivaient les mouvements de l'aiguille de l'horloge qu'il y avait dans sa chambre, éclairée par un rayon de lune.

Elle entendit ses parents rentrer de leur travail, très tard come toujours. Des fois elle dormait déjà, des fois non. Ce soir, elle ne dormait pas. Elle entendit sa mère monter jusqu'à sa chambre et ouvrir la porte pour voir ce qu'elle faisait. Elle voyait du coin de l'œil sa silhouette se dessiner dans l'encadrement de la porte. Apparemment, elle pensais qu'elle dormait, puis-ce qu'elle redescendit, probablement pour aller dormir. Miku savait qu'elle avait mangé au travail, avant de repartir. 1h de route pour retourner à la maison, c'était beaucoup.

Elle finit cependant par s'endormir, sans vraiment s'en rendre compte.

- Le Lendemain -

En se levant pour aller en cours, elle eu la joie de voir un message s'afficher sur son téléphone.

Kyosuke : Je peux venir en cours aujourd'hui 🙃

Miku lui répondit immédiatement :

Miku : Nice 👌

Elle commença à se préparer après ça. Une fois qu'elle eu terminé, elle sortit de chez elle en respirant l'air frais de la matinée. Simplement heureuse à l'idée de ne plus jamais rouler. Chose qu'elle avait cessé d'espérer.

En effet, une sanction à l'ampleur de ses conneries avait été donnée à Sayuri, qui n'avait rien vu venir. Ainsi, elle avait été exclue définitivement de l'Académie, la pire des hontes et des sanctions, pour "Harcèlement moral, Harcèlement Physique et Agression Physique ayant mené au coma". Sayuri avait juré qu'elle n'avait pas voulut faire tomber Rin,  mais ce qui est fait... restera fait. Point.

Alors, plus personne ne ferai rouler Miku ! ENFIN !!! Bien sûr, les rumeurs n'allaient pas cesser du jour au lendemain, mais c'était mieux que rien. Beaucoup mieux que rien.

Pour Miku, penser de manière aussi positive était nouveau. Mais elle avait à peu près retrouvé le moral. La seule tâche dans son humeur demeuraient dans la situations des "deux têtes blondes" comme elle les nommait dans sa tête, c'est-à-dire Rin et Len. Même si elle ne les connaissait pas trop (elle avait parlé 3-4 fois en tout à Len et à peu près pareil pour Rin) , ce que leur infligeaient leurs parents la stressaient. Si bien que, l'annonce qu'on allait leur retirer la garde de leurs jumeaux l'avait vraiment soulagée. Parce qu'évidemment, de genre de choses ne doivent pas être ignorée.

D'un autre côté, il y avait aussi Rin dans le coma. Pour encore combien de temps ? Se réveillerai-t-elle un jour ? Ce n'était pas très sympa de penser ça alors qu'elle était dans le coma depuis uniquement 2 semaines, mais quand même ...

Et Miku commençait à s'habituer au fait d'aller voir Rin à l'hôpital, avec des fois Len qui se tapait l'incruste. C'était horrible, de se conforter dans une habitude comme ça, limite d'espérer qu'elle ne se réveille jamais pour se calmer, Miku tentait en vain de réprimer ses pensées. Mais à quoi bon...? 

Pendant ce temps, elle était arrivée à l'académie. Une nouvelle journée commençait.

- Après les cours -

"Alors, t'en penses quoi de cette journée sans sa pression ?

- C'était...perturbamment génial.

- Miku...je ne penses pas que ça se dise.

- AUCUNE IMPORTANCE !!!

- Oh, calmes-toi. Tu n'as pas besoin de crier, je suis juste à côté de toi.

- Ah pardon, j'avais oublié que t'étais pas sourd.

- Sympa."

Miku regarda Kyosuke et lui sourit d'un air volontairement stupide. Ce jour-là, Mimori n'était pas venue à l'Académie pour la simple et bonne raison qu'elle avait rendez-vous chez le dentiste pendant les cours et qu'elle avait oublié. Une vraie tête en l'air, cette fille.

Elle lui fit un signe de la main en partant plus loin, pas chez elle, pendant que Kyosuke partait de son côté. Ce jour là, elle avait envie de trainer un peu dehors, quelque part, le parc serai bien.

Elle était toujours en uniforme, elle avait toujours pleins de pansements sur la tronche, mais elle avait au moins fait l'effort de poser son sac de cours. 

En arrivant dans le parc, pour prendre un peu l'air comme elle le dirait à qui lui poserai la question, elle croisa quelqu'un.

Len en fait.

"Tiens tiens, qui est-ce que je retrouve ?"

Fit-elle en s'approchant d'un ton taquin. Len ne la remarqua même pas. Il fixait son téléphone d'un air choquée. Vexée qu'il l'ignore, Miku lui attrapa les épaules en regardant ce qu'il y avait sur son téléphone.

Hôpital *********** : Mr Kagamine, nous vous informons à l'instant du réveil de votre sœur. Ses visites ne sont possible que par un membre de sa famille qui peut éventuellement être accompagné d'un ami. merci de votre compréhension.

Attends...RIN S'EST RÉVEILÉE ? BORDEL DE CHIOTTES !

Pensa-t-elle, surprise. Len se retourna vers elle pile au bon moment. Il ne dis rien, mais Miku fit d'un ton impérieux :

"J'exige qu'on ailles la voir IMMEDIATEMENT ! Je t'accompagnerai en tant qu'amie."

Elle n'en revint pas quand il hocha la tête.

Ils allèrent ensuite ensemble à l'hôpital, pressés de voir Rin bien vivante et bien consciente.

Elle allait certainement très mal réagir à la présence de Len, mais ça n'avait aucune putain d'importance. Quand ils entrèrent dans la salle, ils virent la blondinette aux yeux bleu bien réveillée, l'air un peu ahurie, les regarder, puis dire d'une voix rauque.

"J'ai faim."

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