/!\ Ce chapitre contiens une violente scène d'agression physique à 4 contre une et accessoirement du langage vulgaire  /!\

"...

- Bha, tu réponds pas ? Fait pas ta connasse..."

Miku fixa ses pieds, prise d'une terreur qui avait tout de rationnel, et en même temps rien du tout. Devant elle, se trouvaient Sayuri Asakawa et ses 3 amis, dont l'une avait été absente un moment, il lui semblait.

Sayuri était une fille aux courts cheveux bruns très foncés et aux yeux d'un brun très clair assez délicat, qui allait bien avec son teint non naturel, créé de toute pièce par ses fonds de teints bon marché. Si les souvenirs de Miku étaient bons, elle était à peine plus petite qu'elle.

Ce n'était donc pas son physique qui intimidait tant Miku, mais sa cruauté envers elle. Sayuri prenait un malin plaisir à la rabaisser de loin quand elle était avec d'autres personnes, mais surtout à la faire "rouler" dès qu'elle était seule. Et aujourd'hui, elle l'était.

Voyant que Miku choisissait de nier la présence de Sayuri et ne pas réagit, celle-ci soupira en s'approchant de Miku et dit :

"Ah, bordel. Tu ne fais que repousser l'inévitable. ça fait trop longtemps que tu restes avec ces débiles. Tes vraies amies ne t'ont pas manquées ?"

Vous n'êtes pas mes amies. Vous êtes des pourritures sadiques.

Pensa Miku, bien incapable de bouger, paralysée par la peur de la douleur imminente. Les amies de Sayuri l'attrapèrent par ses deux bras et la plaquèrent au sol, sur ce trottoir sale où personne ne regardait, et l'une d'elle lui écrasa la main.

Miku serra les dents, déterminée à ne pas pleurer et à faire comme si de rien n'était jusque au bout. Certainement pas la bonne décision, mais la seule qu'elle appliquait.

Sayuri se mit à lui donner des coups de pieds dans les côtes et dans les jambes pour la faire rouler sur le côté, le long du trottoir très large. Heureusement, Miku ne voulait pas en plus se faire écraser par des voitures.

Elle ferma les yeux, supportant les coups qu'elle sentait, la douleur l'écrocher petit à petit. Elle représentait sa vie comme une torche, qui continuait de brûler de façon stupidement déterminée malgré qu'elle soit étouffée par tout ceux qui la trouvent si agaçantes. Et le fait de se faire étouffer est très douloureux. 

Les coups cessèrent plus vite que d'habitude. Miku s'autorisa à ouvrir les yeux et vit...

Fukase, le gars qui s'était disputer avec Len débarquer. Il avait l'air en colère, puis fit :

"Mais putain, mais arrêtez ! Vous avez pas honte ?"

Miku s'attendais à ce que Sayuri aille le frapper. Au lieu de ça, elle fit :

"Non mais tu comprends pas...elle a faillit tuer la petite Rin, c'est elle qui l'a poussée. On ne peut pas la laisser s'en tirer comme ça.

Ah, alors c'est elle, les rumeurs. Je ne comprends même pas pourquoi je suis étonnée. Elle est déterminée à me pourrir la vie depuis je ne sais combien d'année pour une obscure raison que je ne connaitrait certainement jamais...

Cependant, Fukase fit :

"ça m'étonnerai. Et puis, tu mens aussi mal que moi."

Miku ne put s'empêcher de sourire, devant l'air ahuri de Sayuri et ses potes. Prise d'une bouffée de courage, elle lança :

"C'est sûr, c'est elle qui l'a poussée."

Sayuri siffla d'indignation, et une mimique d'étonnement se peignit sur le visage de Fukase. Il fit :

"Tu mens soit très bien...soit c'est vrai..."

Il s'était tourné vers Miku, c'est alors qu'il se retourna vers Sayuri :

"C'est vrai ?

- OUI ! Et alors ? Cette sale pute le méritait !"

Explosa la lycéenne, jugeant inutile de mentir (ou peut-être qu'elle était sûre que Fukase verrait son mensonge...)

L'intéressé la regarda avec un mépris palpable, et lui lança :

"Salope. Laisse tout de suite cette fille tranquille. Faire mal à quelqu'un sans aucune putain de raison et en envoyer une autre dans le coma est illégal tu sais ? Tu ferai mieux de déguerpir avant que j'appelle la police ... "

Sayuri se mit à rire, mais Miku se leva d'un coup, les amies de son ennemie l'ayant lâchée pour fixer Fukase d'un air mauvais. Elles la fixèrent ensuite elle, mais Miku n'en avait plus rien à faire :

"C'est vrai...y a pas que Madame Araka qui est censée nous écouter. Y a d'autres gens. Et aujourd'hui, je ne vais pas me laisser faire."

Fukase la félicita du regard. Elle commençait à l'apprécier, ce gars-là. Elle ajouta :

"C'est pas moi, une Rolling Girl, qui est en faute. Et là, ce matin, sur ce trottoir miteux, Rolling Girl se relève. Et tu es une immense enculée, Sayuri."

Fukase lui sourit, et l'assurance de Miku lui revenait. Maintenant, elle n'étais plus seule. Un inconnu l'aidait, et ça suffisait à la faire se relever. Et c'était plutôt positif.

Sayuri rit à nouveau d'un air légèrement creepy pendant que ses amies reculaient pour se placer derrière elle, avant de dire, à demi morte de rire :

"Ouais, j'ai presque buté Rin Kagamine et j'harcèle physiquement Miku Hatsune. Et je fais ce que je veux, de toue manière. C'est pas vos menaces en l'air et vos stupides paroles qui se veulent nobles qui vont me faire peur."

Mais aussitôt eut-elle dit ces mots, qu'une garçon blond l'attrapa par derrière pour lui faire mal, sans que personne, pas même Miku ou Fukase, ne l'ait vu venir.

Ce garçon blond, c'était Kagamine Len.