Tricherie et réconciliation
Vega se réveilla lentement. D'abord, sa conscience revint peu à peu. Elle ne sentait plus les dalles froides sous son dos, mais un matelas ferme et des draps doux.
Puis vinrent des voix chuchotées autour d'elle. Grace et Tory, elle les reconnut tout de suite. Et Richard, aussi. Elle ne comprenait pas ce qu'ils disaient, ne voulait pas ouvrir les yeux pour leur demander. Mais elle le devait, pour comprendre ce qui s'était passé. Seamus l'avait-il trahie ? Les autres Gryffondor avaient-ils réussi à cacher les joueurs de Quidditch ? Était-ce vraiment Rusard qu'elle avait entendu avant de perdre connaissance ?
Alors Vega ouvrit les yeux, les refermant aussitôt quand la lumière du jour les frappa. Mais Astoria avait vu le mouvement rapide de son amie.
— Vega, tu es réveillée ?
Ouvrant à nouveau un œil avec précaution, elle hocha la tête sur son oreiller, gémissant quand le faible mouvement fit sonner un gong dans sa tête meurtrie.
— Il est quelle heure ? demanda-t-elle d'une petite voix.
— Presque dix heures, répondit Grace. On est ici depuis qu'on s'est levés, mais apparemment Rusard t'a trouvée à trois heures.
Alors Rusard avait bien été dans le coin. Voilà au moins la réponse à une de ses questions.
— C'était ce maudit Finnigan, dit Richard, un poing serré sur la couverture qui couvrait sa copine. Il a dit qu'il était venu faire des graffitis, mais t'avait trouvée près de la cuisine, et s'est dit que ça serait encore mieux de décorer une Serpentard qu'un mur de Serpentard.
Vega tentait de garder un visage impassible, mais n'y comprenait rien. Des graffitis ? La cuisine ? C'était quoi cette histoire ?
— Les Carrow sont en train de le torturer, pour voir ce qu'il sait sur les joueurs de Quidditch qui ont disparu.
Après une seconde de battement, Vega se souvint qu'en théorie elle ne devait rien savoir sur l'équipe de Quidditch, et se plaqua un air confus sur le visage.
— Ceux contre qui ont doit jouer samedi, expliqua Grace. Rogue avait décidé de les tenir à part du reste de l'école jusqu'à samedi, mais cette nuit, ils se sont volatilisés...
— C'est sûr que Finnigan sait quelque chose, siffla Richard, les traits déformés par la rage. Si on me laissait cinq minutes avec lui...
Pendant que Grace et Richard discutaient des tortures qu'ils aimeraient bien infliger à Seamus, Vega laissa ses yeux se refermer. Comment pouvait-elle les faire partir ? Elle devait réfléchir à tout cela, et serait incapable de le faire entourée de Serpentards...
Heureusement, Madame Pomfresh arriva à ce moment-là.
— Bon bon bon, vous avez eu dix minutes, maintenant il est temps de laisser King se reposer !
Malgré les protestations des trois Serpentard, elle les poussa vers la porte, leur assurant que Vega allait très bien et serait de retour dans son dortoir le soir même. Quand la porte de l'infirmerie fut fermée et le silence retombé, l'infirmière revint au lit de sa seule patiente de la matinée. Elle posa un gobelet de liquide bleuté sur la table de chevet.
— Pour la douleur, dit-elle simplement. Tu as reçu de bons coups sur la mâchoire et la tête. Les professeurs t'ont excusée de cours pour la journée, profites-en pour te reposer avant que je te renvoie à Serpentard.
Elle resta le temps de s'assurer que Vega avale la potion jusqu'à la dernière goutte, puis tira les rideaux derrière elle et retourna à son bureau. La Serpentard essaya un moment de réfléchir de manière cohérente aux événements de la nuit, mais les cognements dans sa tête et dans sa mâchoire virent à bout de sa résistance en quelques secondes à peine et elle sombra dans un sommeil réparateur.
***
Elle en fut tirée quelques heures plus tard par le son de la porte de l'infirmerie qui s'ouvrait.
— Mademoiselle O'Neal, vint la voix de madame Pomfresh. Comment puis-je vous aider aujourd'hui ?
Le cœur de Vega fit un bond dans sa poitrine. C'était Rio ! Savait-elle qu'elle était là ? Venait-elle lui apporter des nouvelles plus justes que celles des Serpentard ?
— J'ai mal à la gorge depuis ce matin, est-ce que je pourrais avoir un peu de Pimentine ?
— J'ai épuisé mon stock hier. Donnez-moi dix minutes, je vous en prépare.
Aussitôt le son des pas de l'infirmière eut-il disparu derrière la porte de son bureau que Vega se redressa dans son lit et tira les rideaux qui la masquaient. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit que sa copine, qu'elle avait crue à l'autre bout de la salle, s'approchait déjà d'elle à grands pas. Le visage de la Gryffondor s'éclaira d'un sourire en la voyant, et les deux filles s'enlacèrent chaleureusement en se retrouvant.
— Ça va, toi ? demanda Rio en passant des doigts légers sur la mâchoire endolorie de Vega.
— Rien qu'un peu de repos ne va pas guérir. Plus de confusion qu'autre chose. Grace et les autres sont passés ce matin, ils m'ont raconté un truc sur Seamus et la cuisine ?
— Ouais, Neville m'a raconté ce matin, commença Rio en s'asseyant sur le lit de Vega. Ils s'étaient entendus, les quatre Gryffondors, que s'ils se faisaient prendre, il fallait que tu aies l'air d'une victime. Personne ne pouvait deviner que tu étais avec eux. Avec nous.
Vega se passa une main sur la tête, sur la mâchoire, repensant au coup de poing et au sortilège.
— Alors Seamus a fait ça... pour me protéger ?
Rionach hocha la tête, et Vega renifla.
— Je suis sûre qu'il a aimé ça quand même.
La Gryffondor rit et déposa un baiser sur la joue intacte de son amie.
— Je suis quand même contente que ça ait marché. D'ailleurs, personne ne t'a demandé ce que tu faisais à la cuisine au milieu de la nuit ?
Vega fronça les sourcils et secoua la tête. Rionach se mit à rigoler.
— Ils sont cons tes amis ! Désolée, ajouta-t-elle, toujours avec un sourire au coin des lèvres.
Vega lui tira la langue, puis fit un signe de la main lui signifiant que ce n'était pas grave. Après tout, elle n'avait pas tort.
À ce moment, elles entendirent Pomfresh se lever dans son bureau et revenir vers l'infirmerie. Rio déposa un baiser rapide sur les lèvres de Vega, lui promettant qu'elle trouverait un moyen de la revoir rapidement, puis referma le rideau avant de s'éloigner d'un pas rapide.
L'infirmière la retrouva où elle l'avait laissée, à l'entrée de la grande salle, et lui tendit le gobelet de Pimentine en lui répétant quelques instructions. La Gryffondor la remercia et sortit de l'infirmerie sans un regard derrière elle, surtout pas vers les rideaux qui cachaient le véritable objet de sa visite.
Aussitôt la porte fut-elle refermée que Vega se laissa tomber sur le dos avec un soupir. Si on lui avait dit un jour que sa vie allait devenir aussi excitante, elle ne l'aurait pas cru...
***
Toute la semaine, on aurait dit que tout le monde marchait sur des coquilles d'œufs. Les membres de l'AD faisaient encore plus attention que d'habitude pour ne pas se faire remarquer, Vega n'osait même pas lever les yeux pour rencontrer leurs regards dans la Grande Salle. Rogue, Rusard et les Carrow semblaient à bout de nerfs. Certains élèves juraient même avoir vu le concierge demander à des portraits s'ils avaient vu passer des joueurs de Quidditch récemment.
Jusqu'au samedi matin, tous se demandaient si la partie de Quidditch prévue n'allait pas finalement être annulée. Mais quand Urquhart vint dire à Alex et à Grace de se préparer, vers dix heures, le groupe de cinquième année se leva comme un seul homme pour se diriger vers le terrain de Quidditch. Même Vega avait hâte de voir cette partie. Enfin, probablement plus ce qui entourait la partie que le match lui-même...
Dans les gradins, la fébrilité régnait. Assise entre Richard et Astoria, entourée d'une mer de vert et argent, Vega n'apercevait dans les gradins violets aucun membre de l'AD, mais devinait qu'ils étaient tous là, attendant comme elle de voir comment se dérouleraient les prochaines heures.
Les sept joueurs de Serpentard étaient sortis de leur vestiaire sous les acclamations de la foule il y avait maintenant près de cinq minutes, mais personne n'avait encore vu l'autre équipe. Le capitaine était en grande de discussion avec madame Bibine, l'un comme l'autre gesticulant dans tous les sens.
— Peut-être qu'ils ont décidé de rester cachés, supposa Richard.
— Comme les mauviettes qu'ils sont, ajouta Joffrey.
Vega se mordit la lèvre pour ne rien répondre, mais au même moment, des huées commencèrent à se faire entendre, prenant du volume pour former un vacarme assourdissant. Les trois autres maisons essayaient bien d'encourager leurs joueurs, qui entraient finalement sur le terrain, mais les Serpentard étaient si bruyants dans leur haine qu'ils ne faisaient pas le poids.
Quand les quatorze joueurs furent alignés au centre du terrain, se foudroyant du regard, madame Bibine s'empara du Souafle. Elle entama le geste qui le projetterait dans les airs, mais un coup de sifflet strident l'interrompit et lui fit échapper le ballon rouge de surprise.
Alecto Carrow s'approchait du centre du terrain d'un pas vif. La haine dans les regards qu'elle lançait aux joueurs qui opposaient Serpentard était palpable, même du haut des gradins où ils se trouvaient. Quand elle arriva aux côtés de l'arbitre, sans même la regarder, elle s'empara de son mégaphone et l'approcha de ses lèvres fines.
— Puisque l'équipe de Poudlard est arrivée en retard, ils doivent recevoir une pénalité, dit-elle. Dix points par minute de retard me semble juste. Je déclare donc le score de soixante à zéro en faveur de Serpentard.
Une fois de plus, les exclamations de joie des partisans vert et argent – et des joueurs sur le terrain – noyèrent l'outrage des trois autres maisons. Carrow remit le mégaphone entre les mains de madame Bibine et quitta le terrain, la tête haute. Le visage blanc et les lèvres pincées, l'arbitre la foudroyait du regard, mais n'osa rien dire. Dès que la professeure fut sortie des lignes de jeu, elle projeta le Souafle dans les airs avec un peu plus de force que nécessaire, et la partie fut lancée.
Tous remarquèrent assez rapidement qu'il se passait quelque chose d'étrange. Les batteurs en violet avaient beau frapper les Cognards de toutes leurs forces vers les joueurs de Serpentard, ceux-ci faisaient des virages en plein ciel et revenaient vers eux à toute vitesse, ou partaient à la poursuite d'un autre membre de la même équipe qui passait à proximité.
— C'est comme quand un Cognard était ensorcelé pour suivre Potter, s'esclaffa un Serpentard de septième année derrière Vega.
Oui, songea-t-elle, sauf que cette fois-là il n'y avait eu qu'un Cognard, une cible, et deux batteurs. Aujourd'hui, c'étaient deux Cognards et sept cibles. Les deux batteurs ne faisaient pas le poids.
La partie n'était même pas vieille d'une demi-heure qu'un des Poursuiveurs violets avait dû être précipité à l'infirmerie, un bras cassé. L'attrapeur avait reçu un Cognard ensorcelé dans l'estomac, mais après quelques minutes au sol, avait vaillamment repris son balai et était remonté dans les airs.
Le gardien de Poudlard passait plus de temps à esquiver les Cognards fous qu'à pouvoir protéger ses anneaux, si bien que le score, déjà biaisé en faveur de Serpentard, atteignit rapidement cent quatre-vingt-dix à trente. Les batteurs de Serpentard, qui n'avaient rien à faire puisque les Cognards faisaient leur boulot pour eux – et bien mieux qu'eux l'auraient fait en temps normal – ne faisaient qu'embêter Ginny et l'autre Poursuiveur, interceptant leurs passes et gênant toutes leurs tentatives d'augmenter le score de toute leur équipe.
À côté de Vega, Richard noircissait un carnet de notes. « Serpentard maîtres du Souafle », lisait-elle par-dessus son épaule. « Poursuiveurs adverses maîtrisés. » « Aucune chance de revenir dans la partie. »
Oui, aucune chance parce qu'on avait triché pour ne leur en laisser aucune, songea Vega. Mais quand Richard leva des yeux pétillants vers elle, elle s'obligea à sourire.
— Ça va faire un super article, tout ça !
Vega hocha la tête avec enthousiasme en lui serrant la main, repensant aux mots de Rionach. Ils étaient vraiment cons, ses amis.
Heureusement, le supplice ne dura pas longtemps. Grace plongea soudainement en piqué et, à l'autre bout du terrain, l'Attrapeur de Poudlard, importuné par un Cognard, ne put la suivre. En fait, il ne semblait même pas réaliser ce qui se passait. Dès que la jeune Nott se redressa, le poing serré autour du Vif d'or, madame Bibine se dirigea à toute vitesse vers les deux Cognards fous, qu'elle fit exploser d'un coup de baguette.
Serpentard avait gagné la partie, quatre cent soixante-dix à cinquante.
L'honneur était revenu chez les vert et argent.
***
— Tu sais, samedi soir, je pensais réserver la petite salle privée près de la cuisine. Tu sais, là où on a fait ton anniversaire l'an dernier ?
Dimanche soir, après avoir fini leurs devoirs, Richard et Vega s'étaient installés côte à côte sur le divan face au feu ronflant. Richard travaillait sur son prochain article, et Vega lisait le journal ; elle mit donc un moment à remarquer que c'était à elle que parlait son copain.
— Hein ? Pardon j'écoutais pas...
— Samedi, la Saint-Valentin, répéta Richard. Après quelques heures à Pré-au-Lard bien sûr, on peut rentrer prendre un souper privé, et après...
Il haussa les sourcils d'un air suggestif. Tentant de masquer la panique qui était montée en elle, Vega sourit et acquiesça avec enthousiasme et l'embrassa, avant de se retourner et de se rallonger contre lui.
Merde, pensa-t-elle. Elle avait complètement oublié la Saint-Valentin.
Heureusement, il y avait dès le lendemain une réunion de l'AD. Vega fit apparaître la porte de la Salle sur Demande avec près de dix minutes d'avance, faisant les allers-retours dans le couloir presque à la course. Elle espérait y retrouver Rionach et les autres filles, mais seul Seamus était déjà là, faisant le ménage dans les mannequins cassés. Il leva la tête à l'entrée de Vega, lui fit un minuscule signe de la tête, puis retourna à son occupation.
Le corps du garçon arborait toujours les marques de la torture qu'il avait subie dans les jours suivants leur libération de l'équipe de Quidditch. Des bleus finissaient de jaunir autour de ses yeux, une coupure venait de se refermer sur sa lèvre, et il avait toujours du mal à écrire à cause de son pouce fêlé. Depuis cette nuit fatidique, on ne pouvait pas dire que Vega et lui étaient devenus meilleurs amis, mais leur relation s'était détendue. Seamus avait finalement l'air d'accepter la présence de la Serpentard, de la croire quand elle disait qu'elle était là pour les mêmes raisons qu'eux : parce qu'elle ne croyait pas aux principes que prônaient les Mangemorts et qu'elle était prête à se battre pour la liberté de tous.
— Qu'est-ce que tu as ?
Vega faillit faire une crise cardiaque quand Seamus, qu'elle n'avait pas entendu s'approcher, se plaça devant elle et lui posa cette question.
— Qu'est-ce qui te fait croire que j'ai quelque chose ?
Le Gryffondor haussa un sourcil, amusé.
— Tu n'es jamais arrivée aussi en avance à une réunion, et tu fais les cent pas depuis que tu es entrée. Ton état d'esprit ne me fait ni chaud ni froid, tu sais, mais à tourner en rond encore longtemps comme ça tu vas finir par faire un trou dans le tapis...
Vega soupira fortement et s'arrêta de marcher. Les bras croisés serré sur sa poitrine, elle raconta son problème à Seamus sans rencontrer son regard :
— C'est Richard. Il n'a aucune idée que notre relation est fictive, pour moi, et il a fait des plans pour samedi. Il veut aller chez Pieddodu, et après rentrer au château, pour continuer... en privé. Et je veux pas, quoi...
Sentant le rouge lui monter aux joues, Vega leva finalement les yeux vers Seamus. Qui se mordait la lèvre pour ne pas éclater de rire, le visage aussi rouge que le sien. Elle serra les poings pour ne pas lui foutre de claque.
— Oh c'est ça, moque-toi, claqua-t-elle. Je vais trouver quelqu'un d'autre pour m'aider.
— Mais non, King, attends, dit Seamus d'une voix où pointait l'amusement. C'est juste un problème... spécial.
— De quoi qui est un problème spécial ?
Pendant l'échange de Seamus et Vega, plusieurs autres membres de l'AD étaient entrés, dont Rio, qui s'approcha de Vega et glissa sa main dans la sienne. Celle-ci ouvrit la bouche pour répondre, mais Seamus y arriva en premier.
— Son copain aimerait coucher avec elle, mais elle veut pas.
— Finnigan ! s'exclama Vega alors que Rio pouffait de rire à ses côtés. C'est pas mon copain !
Le Gryffondor balaya sa protestation du revers de la main, puis lui dit :
— Bouge pas, j'ai quelque chose pour toi. Je reviens tout de suite.
Laissées seules, les deux filles s'assirent côte à côte sur le tapis, Vega continuant à grommeler que Richard n'était absolument pas son copain.
— Je sais, ma chérie, la rassura Rionach en lui déposant un baiser sur la joue.
Quand Seamus réapparut, il s'accroupit face à Vega et lui laissa tomber un bonbon violet et orange dans la main.
— Excellente idée, Seam ! s'exclama Rio.
— Il m'en restait une seule. Si on m'avait dit un jour que je la donnerais pour aider une Serpentard...
— C'est quoi ?
Le regard de Vega passait de l'étrange pastille aux deux Gryffondor, qui semblaient bien s'amuser. Elle, cependant, ne voyait pas comment un bonbon pourrait l'aider à esquiver Richard pendant une journée.
— Une Pastille de Gerbe, expliqua Seamus. Des boîtes à Flemme des jumeaux Weasley. Samedi matin, tu mordras dans la moitié orange. Ça te rendra malade alors ton copain –
Vega le foudroya du regard.
— – te laissera tranquille. Dès qu'il sera parti, avale l'autre moitié, et tu seras libre de passer la journée comme tu veux, loin de lui !
Vega approcha la pastille de son visage et l'examina d'un air circonspect.
— Vous êtes sûrs que ça va fonctionner ? Je veux dire, c'est qu'un bonbon...
— Tu te souviens quand Ombrage était prof ? demanda Rio.
Vega hocha la tête.
— Tu ne trouvais pas étrange qu'à chaque cours, la moitié des Gryffondor tombait malade et était complètement remise pour l'heure du dîner ?
— Je me disais que vous deviez avoir un virus qui courait dans la tour...
— Pendant l'année entière ?
Vega haussa une épaule et Seamus éclata de rire.
— Je te jure sur ma mère que la Pastille de Gerbe est la solution à ton petit problème, dit-il en se levant. Mais bon, libre à toi de ne pas me croire. Mais viens pas te plaindre après, hein !
Sur ce, il partit retrouver les autres Gryffondor de septième année, et Vega glissa le bonbon bicolore dans la pochette avant de son sac. Advienne que pourra.
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