🔷️Chapitre 9

Pdv Cléophée

La reine d'Italie en chair et en os se trouve devant moi. C'est la première fois je vois une autre reine que ma mère. Enfin, je savais qu'il existait d'autres reines que ma mère mais j'y portais pas une grande attention.

Je décide de faire une révérence assez maladroite car j'ai pas l'habitude de faire des révérences. J'ai plus l'habitude de voir mon personnel de faire une révérence que des princes ou des princesses.

- Oh non ma chère relevez-vous ! S'écrie la reine en se précipitant vers moi pou m'aider à me relever.

Je remets bien droite, gêné tandis que la reine me scrute de la tête aux pieds.

- Anna avait raison. Tu l'as ressemble énormément. Dit-elle pensif.

Je sais. J'ai entendu ça partout.

- Je voulais bien rencontrer ma belle-fille mais je suis épuisé. Ça ne vous dérange pas de reporter cette rencontre demain ?

- Non non. Bien sûr que non. Dis-je précipitamment.

Elle me sourit avant de me prendre dans ses bras. Je reste figer quelques secondes avant de tapoter son dos. Elle me regarde une dernière fois avant de partir suivit de ses gardes.

Merci mon dieu ! J'étais pas prête de faire la rencontre avec la belle-mère tout de suite. Je crois même avoir des gouttes de sueur qui perlaient sur mon front. Je regarde une dernière fois l'album de photo avant de le donner à un garde.

- Mettez cet album à sa place, et ne dites à personne que je vais sortir sinon garde à vous. Lui menacé-je dans sa langue maternelle tandis qu'il hoche frénétiquement la tête avec peur.

Je lui souris avant de me précipiter vers la porte d'entrée encore ouverte.

Je suis enfin dans l'allée et pour y accéder de l'autre côté, j'ai soit le portail surveillé par des gardes du sécurité ou soit un trou dans le mur que j'ai vu il y a quelques heures.

Je crois que je vais prendre la deuxième option. Je dois ramper dans la terre mais je m'en fiche. J'ai envie de voir le centre-ville et je ferai tout pour y aller. Je me dirige vers le trou tranquillement et je me retourne vers les gardes du sécurité avant de me baisser parterre et ramper pour aller dans l'autre côté.
Un vrai jeu d'enfant. Ça fait combien de temps j'ai pas fait ce genre de chose ? Hum cinq mois, je crois. Depuis que j'ai entendu le décès de mes parents qui fait maintenant cinq mois, dans ma tête ça a fait un boum. La maturité est venu comme ça.

Je me relève et enlève la terre sur mon jean avant de longer le mur en brique et j'arrive enfin devant une route.

Heureuse d'être en dehors du château, je me dirige en courant mais en boitant un peu vers l'autre côté de la route mais lorsque que je vois à ma gauche une voiture se foncer vers moi, je me fige en regardant la voiture. Pendant une seconde, j'ai cru de rejoindre mes parents mais non. La voiture me contourne en klaxonnant et en m'insultant de... Connasse ?

Je fais un signe de croix avant d'aller de l'autre côté de la route et je me laisse guider par mon instint en regardant autour de moi. Entouré de petite maison ou des villas, dans un boulevard avec des rangées de palmiers et surtout marcher sans être suivit par ses gardes, c'est le paradis !

Personne dans le monde me connait, je peux marcher en toute liberté en ville sans avoir des paparazzis aux semelles. Je remercie un peu mes parents car grâce à eux, je suis anonyme et inexistant sur Terre et je peux aller en dehors du palais tranquillement.

Après une demi heure de marche en contemplant tout ce qui a autour de moi, je crois arriver en centre ville. Déjà j'ignore dans quelle ville d'Italie suis-je mais je m'en contre fiche, le plus important c'est s'amuser. J'accélère un peu la cadence et je suis maintenant sur une grande place. Comme au Time square. Des immenses écrans se trouvent sur des immeubles dont de nombreux publicités passent comme Coca Cola, Channel et des promotions dans certains magasins.

Je sors dans ma contemplation en sentant quelqu'un écraser mon pieds et je fusille du regard cette femme qui ne s'excuse pas. Elle est bien trop occupée à son appel qu'à se pardonner. Si elle savait qui je suis...

Je rebrousse mon chemin vers un parc où je peux m'asseoir en regardant cette magnifique vue. La ville est illuminée de toutes les couleurs, de magasins, de musique et de rire.

Je m'assieds sur un banc de couleur vert et souffle de bonheur. C'est la première fois que je me sens libre ainsi. Je peux enfin voir le monde qui se passe autour de moi sans avec une once de crainte.

Soudain j'entends des cris et des rires enfantins derrière moi et je me retourne pour regarder ce qu'il se passe.

Des enfants sur un terrain entrain de courir après un ballon. Mon regard se pose sur une fillette au cheveux frisés qui a le ballon entre les pieds et qui se dirige droit au but. Elle me fait penser à Jack. Au palais mes parents on décidé de mettre un terrain de football pour mon frère et celui-ci a pleuré de joie lorsqu'il a su.

Curieuse du match de foot, je pars m'asseoir dans le gazon près du terrain.

- Mais tu veux te faire tuer ou quoi ? Surgit une voix féminine.

Et c'est quoi cette manière de parler ?

- Non, je veux juste regarder le match, et si ma présence vous déplaise, je suis sincèrement navré. M'excusé-je en me levant

La blonde me regarde de la tête au pied avant d'esquisser un sourire.

- Tu sors d'où ? C'est rare de voir une personne qui a un langage soutenu et plus que ça t'as un accent. C'est trop cool ! Crie a-t-elle en me donnant un petit coup de poing dans mon épaule.

Elle est très tactile cette fille. Et mon épaule me fait mal.

- Je viens de l'Écosse. Répondis-je avant de regarder les enfants jouer.

Soudain la jeune femme émet un crie ce qui me fait violemment sursauter et me faire rater deux battements de cœur.

- Trop cool ! J'ai toujours voulu aller voir l'Écosse et surtout le château royale. Je suis vraiment déçu d'avoir entendu que le roi et la reine sont mort d'un accident de voiture et ce qui est encore dommage, c'est qu'ils ont pas laisser un héritier ou une héritière mais ça je ne crois absolument pas.

Je sens soudainement mon visage pâlir.

- Ah bon ? Qu'est-ce qui vous faites croire qu'ils ont des héritiers ? Lui demandé-je en sentant mon cœur s'affoler.

- Parce que nous avons une photo de la reine d'Écosse enceinte quand elle avait vingt-quatre ans ! Et des rumeurs dit que l'enfant est caché dans le palais depuis des années. Et un autre rumeur dit que le couple royale ont cinq enfants ! Tu t'en rends compte ! Cinq !

Mais dans le château il y a des gens qui ne savent pas garder leur langue dans leur poche ! Il faut faire un contrôle et je vais demander cela à Joe.

- Je ne crois pas à ces sottises ! J'ai vécu en Écosse et je peux vous le dire qu'il y a aucun enfants au palais. Répliqué-je en voyant une enfant venir vers nous.

- Comment tu le sais ? Demande-t-elle.

- Acilia, c'est qui cette fille ? Demande la petite aux cheveux frisés.

- Une de mes amies, Romana. Je peux savoir ton prénom ? Me demande Acilia.

Mon regard tombe sur trois hommes habillés en noir se diriger vers nous avec une démarche de tueur en série. Mon pauvre petit cœur s'affole. Les gardes du corps de Stefano. Et je parie qu'ils me cherchent.

- Cléophée. Je.. Je dois y aller. Mes frères et mes sœurs m'attendent . Dis-je rapidement avant de me retourner.

- À la prochaine ! Me crie Acilia tandis je monte les escaliers deux par deux.

Je la fais signe sans me retourner et je commence à trottiner vers la place où il y a nid d'humains.

J'ai oublié Stefano. Si il me retrouve, je serai mort. Mais en pensant il a aucun droit sur moi. Nous sommes pas mariés sauf fiancés.

Mais je suis son invité et il va piquer une crise.

Soudain, les grands écrans montrent une image de moi entrain de rire avec les jumeaux et je baisse ma tête en marchant je ne sais où.

- Si vous avez vu cette femme, le prince Stefano vous récompensera d'une magnifique somme. Dit une voix.

Soudain j'entends un brouhaha dans la place et je décide à courir mais malheureusement mon pied me fait signe de douleur et je regarde autour de moi avant de voir un homme en costume et lunettes noir me fixer durement. Même avec ces lunettes je peux le remarquer.

- Dans quel pétrin je me suis mis. Dis-je à moi-même avant de me retourner et sauter à cloche pied vers le parc.

- Cléophée ! Me crie Stefano durement.

- C'est moi. Chuchoté-je en me cachant derrière un arbre.

Aller respire Cléo, tu vas trouver une solution dans chaque problème. Le lion s'approche et toi tu vas monter dans l'arbre.

Avec un pied handicapé, cela va se monter difficile.

Tout à coup, deux grands puissantes mains surgissent de nul part et me tiennent à ma taille.

- Je t'ai maintenant ! On rentre au château. Gronde Stefano en me râlant.

Je mets mes bras autour de l'arbre et je le tiens comme avec toute mes forces.

- Arrête faire l'enfant Cléo et lâche cet arbre. Grogne Stefano en le râlant plus fort.

- Jamais et je n'irai nul part avec toi ! Crié-je en tenant fort l'arbre.

Certains personne s'arrêtent de leurs occupations et nous regardent.

- Mais t'es pas possible comme princesse. Cesse tes gamineries et lâche cet satané arbre.

- Si tu insistes. Dis-je avant de lâcher l'arbre.

Nous tombons à la renverse et nous roulons dans la pente verte. Le corps de Stefano se retrouve au dessus de le mien. Il faut qu'il arrête de manger des spaghettis parce que là, il pèse une tonne.

J'explose de rire en repensant à nos chamailleries stupides puis Stefano crache de l'herbe sur mon visage ce qui m'arrête soudainement de rire.

- Oh mon dieu ! Excuse-moi Cléo mais c'était la seule solution pour te prendre avec moi. Dit-il en se levant et en me portant comme un sac à patate.

Si vous plaît dites qu'il na pas osé...

- La princesse ne parle plus ? Demande-t-il amusé.

Je me fais honte devant tout le monde à cause de toi alors ne pense pas que je vais me taper la causette avec toi. Mais mes frères et sœurs ne seront pas du tout content de mon comportement. Mais pas du tout.

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