Chapitre 37

PDV Cléophée

Mon chauffeur, vient tout juste de me déposer devant mon nouveau chez moi. Le palais des Marchetti. Cela fait maintenant un an que Stefano et moi nageons dans le bonheur et ainsi ma famille. Lia s'est mariée avec Louis, Jordanne a dit son premier mot et Stefano a passé la bague à mon annulaire. Il s'est agenouillé devant moi pendant une réunion et m'a demandé être sa femme-- oups ! Je veux dire qu'il a passé la bague à mon annulaire sans avoir mon avis. Cet homme, je vous jure...

Néanmoins, j'étais émue, j'ai même verser des larmes avant de mettre fin à cette réunion.

Des mois ont passés, et notre amour a grandi. Puis, j'étais obligé de m'installer dans le palais de Stefano par rapport notre travail mais que aussi, je serai dans quelques jours Madame Cléophée Marchetti. Je vais officiellement me marier dans deux semaines, devant les yeux de tous. Ça doit être tellement gênant.

– Cléo ! me hèle Julia en se précipitant vers moi.

Elle saute dans mes bras, me faisant vaciller.

– Je peux retourner chez moi ? demandé-je face à cette chaleur étouffante.

– Tu seras habitué, ne t'inquiète pas, dit-elle en riant à la fin.

L'Écosse va sérieusement me manquer. J'étais habitué au froid mais cette chaleur. Ce n'est pas normal. On est proche de la canicule ou quoi ?

Julia et moi discutons en marchant vers le salon tandis que le personnel prend mes baguages pour les mettre dans ma nouvelle chambre. Julia m'informe que Stefano est en plein réunion avec quelques entrepreneurs, je décide donc de ne pas venir les déranger.

Alors que tu nous continuons à parler entre belle-fille et belle-mère, une voix grave ainsi des pas lourds se dirigent vers nous. Même pas une seconde, je me retrouve dans les bras de ce chère Stefano, qui me serre fortement. Non, sérieusement il va m'étouffer.

– Mais lâche- moi ! Je vais m'étouffer, couiné-je alors qu'il exécute mon ordre.

Il me regarde désormais droit dans les yeux. Ces iris bruns me fixent avec des étincelles alors qu'un sourire dessine sur ses lèvres. Je rends son sourire et nous nous apprêtons à nous embrasser, jusqu'à Julia s'interpose entre nous.

– Qu'est-ce qu'il y a maman ? interroge Stefano.

– Vous allez vous marier dans deux semaines, donc vous n'avez pas le droit de vous embrasser et encore dormir ensemble jusqu'à le mariage, lance-t-elle dans une voix sévère.

Hein ?

Mais c'est quoi cette coutume ? Je vais dormir tout seul, dans une chambre ?

Le visage de Stefano pâli avant de souffler en baissant la tête. Je me contente juste de hocher la tête, un peu déçu face à cette coutume.

– Mais je l'ai pas vue pendant une semaine. Pas même un petit bisou ? dit Stefano avec une voix d'enfant.

– Vous avez fait un câlin, c'est déjà trop.

– Mais non ! Rien qu'un--

– Stefano, tu veux dire bonjour à ma main ? réplique Julia en montrant sa main gauche.

Stefano recule de deux pas, tandis que j'esquisse un sourire face à cette scène. Mais... Stefano à l'air vraiment mal en point. Il tenait tant de me voir ainsi de m'embrasser. Dommage pour lui. Je voudrais tellement le monter le moral. J'avance donc vers lui pour  prendre sa main et ensuite entre-mêlées nos doigts.

– Ce n'est que deux semaines. Tu vas voir, ça va passer vite, tenté-je.

Il sourit et dans une vitesse hallucinante, il pose ses lèvres sur les miennes avant s'éclipser de la salle sous les injures de sa mère. Je pose délicatement mes doigts sur mes lèvres, les yeux scintillant de désir que j'ai envers cet homme.

Stefano a raison, on va jamais tenir à distance pendant ces deux semaines.

*

Deux semaines plus tard...

Lia et Aloyca, me regardent avec sourire aux lèvres tandis que moi, je n'ai plus l'humeur de me marier. On m'a déjà préparé et je peux vous dire que ma robe de mariée est splendide avec ses dentelles et le tralala mais je n'ai plus l'envie de me marier.

– Attends, tu n'es pas heureuse ? s'écrit Lia, toujours en tenant l'échographie dans sa main.

– Si... Mais je n'ai plus la tête à me marier, je gerbe tous les deux secondes, répondis-je la voix basse.

Depuis ces derniers semaines, je me suis dit face à ces nausées que je suis malade. Une simple grippe passagère mais le cas s'aggraver de plus en plus, jusqu'à Julia m'a emmené voir un gynécologue. Elle avait déjà ce sourire étrange sur elle jusqu'à le monsieur m'annonce une début de grossesse. Je suis enceinte de l'héritier du trône italienne. J'étais enceinte depuis trois semaines, cela explique tout pourquoi j'étais plus blanche que d'habitude et que je vomissais tous les deux secondes. Je suis contente d'avoir ce bébé mais est-ce que Stefano sera du même avis que moi ? Sais pas.

– Surtout avec le stress et tout, c'est sûr que tu vas vomir comme jamais, s'esclaffe Aloyca. Comme une fontaine.

Lia et moi la regardons en tournant la tête de droite à gauche. Si elle croit vraiment que cela va me faire rire, elle se trompe. Si je vomis devant ces centaines inconnus, c'est la honte. Il faut vraiment que je me calme. Le stress n'est pas bon pour le bébé selon les documents qui parlent ce qui est bon et pas bon pendant une grossesse.

Je me lève, puis jette un coup dans le miroir où je vois mon visage parfaitement maquiller. À vrai dire, la maquilleuse a vraiment exagéré sur le fond de teint sous l'ordre de Aloyca. Il faut que j'ai une mine du tonnerre, selon elle !

Puis mon regard se repose sur mon ventre encore plat, où il y a une vie à l'intérieur. Cela me fait vraiment étrange.

Une heure plus tard, nous voilà à l'église. Mes sœurs sont déjà dans la salle et depuis ici, j'entends le brouhaha qu'il y a ce qui redouble mon stress et ma migraine. Je ne vais pas faire de malaise ou quoi que ce soit. Normalement ça doit être une journée importante et tout mais... je suis fatigué. Je me force même de sourire.

J'inspire lentement avant de relâcher le tout sous le regard amusé de mon frère.

– Tu vas voir, ce bébé va te rapporter du bonheur dans la vie.

– Tu vois pas que je suis assez stressé là ? Si je vomis ou encore pire... Si je m'évanouis ! Ça sera la honte totale, soufflé-je alors que mon frère ouvre la porte.

Je le suis à petit pas et passe mon bras sous son bras.

– Pense à autre chose comme Stefano par exemple ! Oublie pas que cette journée doit être inoubliable et souris un peu s'il-te-plaît. On dirait que tu vas assassiner quelqu'un, dit Jasper.

Oui Cléophée, c'est ta journée aujourd'hui. Je pense à cet imbécile qui me sert de futur mari ainsi avec ces âneries pour tenter d'oublier cette grossesse. Et cela marche. Je dois être contente puisque je pourrai embrasser Stefano dans les heures qui suivent.

Quand les grandes portes s'ouvrent, tout le monde se lève et se retourne vers nous qui commence démarche sur les pétales rouges. Je croise le regard ténébreux de Stefano et mon sourire s'élargit devant ce stress qui tente de dissimuler. Il joue négligemment avec le nœud de sa cravate blanche et souffle de temps à autre.

Nous voilà enfin face à face, les yeux qui pétillent de bonheurs, ce sourire niais sur les lèvres. Stefano tente de m'embrasser mais le prête le stoppe dans son élan.

– Les bisous c'est pour plus tard, nous rappelle-t-il avec agacement.

Il a eu ses règles ou quoi ?

Le prête commence son long discours ennuyant et je m'occupe faire quelques grimaces à Stefano qui me les rend aussitôt. Il me montre sa langue et comme c'est le plus gros des imbéciles, il le mord sans faire exprès. Aussitôt, je pouffe de rire, faisant arrêter le prêtre et retourner tous les regards vers moi.

– Humhum... excusez-moi, murmuré-je en baissant ma tête.

Je regarde le public et je reconnais à peine une quinzaine de personne. Sinon les autres, ils doivent être ce genre de personne sont juste venus pour manger. Je les comprends.

– Vous pouvez faire la vrai cérémonie ? Vous ne voyez pas que ma sœur est fatigué par sa grossesse ou quoi ? Elle n'a pas le temps d'écouter votre discours barbant ! crie Jasper, ce qui fait arrêter le prête et retourner tous les regards encore sur moi.

Mais c'est une blague ?

Attendez, il vient tout juste de dire devant les regards de tous que je suis enceinte ? Et voilà que mon sourire s'effane pour laisser au stress, peur de me péter une honte devant ces gens.

Stefano me regarde sans comprendre et je détourne le regard.

– Mais la ferme Jasper ! Tu viens tout juste de faire perdre son humeur, débile, rétorque sa sœur jumelle.

– Je me préoccupe de la santé de ma grande sœur, tête de mioche ! Tu vois pas qu'elle est fatiguée ?

Et c'est parti pour une dispute entre les jumeaux. Des voix s'élèvent dans la foule ainsi les cris hystériques de Julia qui dit comment elle est heureuse d'être grand-mère. Je les regarde, impuissante, les invités qui commencent à partir en vrille par cette révélation. Il y a déjà des vols des bouquets de fleurs et même des chaussures. Ces invités sont vraiment malades. Julia se précipite vers nous suivit de notre chien, Fleche.

– Bonheur à vous ! Je veux un garçon, hein. Les filles, c'est pour plus tard, crie-t-elle en me serrant fort dans ses bras.

Je croise les iris de Stefano qui reflète que l'incompréhension total. Bon, je suis obligé de le relever de cette joyeuse événement inattendue avant que je vomisse. Parce que là, je sens que je vais gerber.

– Cléo... Ça commence sérieusement à me faire peur, grogne Stefano en dégageant sa mère dans mes bras pour ensuite prendre mes mains.

– Je t'annonce que j'attends un bébé de toi ! TADAA ! hurlé-je joyeusement tandis que le visage de Stefano pâli.

Oh non, ne dites pas que... Je sens qu'il va s'évanouir donc je préfère de m'éloigner de lui pour aller renvoyer mon petit déjeuner dans les pots de fleurs suivit de ma sœur Aloyca.

- Ce mariage à vraiment partie en couilles, souffle-t-elle en donnant des légers tapes sur mon dos.

Je relève ma tête pour regarder ces sauvages ainsi ces vols planées de fleurs et des chaussures. Julia est méconnaissable à cause de son comportement d'adolescent qui vient tout juste de voir qu'il a eu son bac, le prête s'est caché derrière un mur peur de recevoir un talon en pleine face, les jumeaux se hurlent toujours dessus sous les menaces de Louis et il y a Stefano qui vient de se réveiller de sa transe avant de hurler comme un cinglé.

– Maman, je vais être papa ! crie-t-il tout content.

Bon au moins, il est heureux d'être papa, hein.

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Voilà le dernier chapitre ! La semaine prochaine je posterai l'épilogue car ces derniers jours de cette semaine, je serai occupé par les devoirs 😂😂...

Cette histoire est tout de même courte mais c'est comme ça. Normalement il devrait avoir une cinquantaine de chapitres mais j'avais de plus en plus la flemme de les corrigés. 😧

Mais je vous remercie déjà par vos vues et votes. Je ne vous dis pas comment je suis contente que des personnes lisent mes histoires. Un grand merci à vous ! ❤❤💋

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