Chapitre 35
PDV Cléophée
Les yeux rivées vers le plafond, je repense à ce baiser. Ça y est, je ne fais plus la gueule contre Stefano ? C'est fini ? Je repense et repense si je dois lui donner une seconde chance. Tout cela est nouveau pour moi, je n'ai jamais embrassé un homme à part Stefano. Mais j'ai peur. Peur si il refait la même connerie. Embrasser une autre fille, me tromper. Mais au fond de moi, je sais qu'il ne recommencera plus. Enfin, c'est plutôt Wenche qui a sautée sur lui et non lui. C'est Wenche qui mérite la peine de mort. Mais si je lui donne une seconde chance, je voudrais lui mettre un bracelet électronique. Comme ça je pourrai le surveiller où il va... Mais je ne vais pas faire ça, je suis pas si cruelle que ça...
Chaque fois, que j'embrassais Stefano, c'est comme si j'étais sur un petit nuage. Je me sens hypnotisée. J'ai l'impression que nous deux étions seules sur Terre. Chaque compliments qui sortent dans la bouche de Stefano, je rougis et je me sens flatté. Chaque fois que je le vois, je suis heureuse, il me donne le sourire mais surtout un sorte trouble s'élève dans mon âme. Je ne suis plus moi-même, j'ai toujours ce bouleversement d'émotion. Je ne peux le nier, mais j'aime Stefano. C'est grâce à lui, que j'ai découvert des endroits paradisiaque sur Terre et surtout me faire découvrir de nouveaux sentiments.
C'est toujours sur cette pensée, je vais dans la chapelle du château, pour parler mes problèmes avec le prête. Et oui, même dans un château il y a une chapelle mais je suis une personne qui n'est pas cent pour cent dans une religion. Cette chapelle date depuis des siècles et la seule promesse que j'ai fait à ma mère c'est que chaque lendemain de Noël, je ferai un tour dans la chapelle.
Bref.
Arrivé dans la chapelle, je pars allumer quelques bougies avant de me mettre à genoux devant la statuette. Bon, là, je regrette de porter cette robe, mais vraiment.
Un silence plane dans la salle et de loin, j'entends des pas venir vers ma personne puis une personne se met dans la même position que moi.
- Ça m'étonne beaucoup de te voir ici, s'exclame Julia.
- Je tiens juste ma promesse. Pour ma mère, dis-je dans une voix faible.
Personne n'ose parler et on se contente d'écouter les champs des oiseaux.
- Je ne sais pas si je dois donner une seconde chance à votre fils. C'est pour cela que je suis aussi venu ici, je déclare en me tournant vers elle.
Elle me fixe tendrement avant de prendre une de mes mains.
- Mi tresoro... J'avoue que mon fils peut être un imbécile de première mais juste avec quelques gifles, il a compris son erreur. Mon fils te tient beaucoup et si cette alliance n'était pas mêlée, je peux te garantir que Stefano te ferait la cour...
Elle s'arrête pour ensuite regarder en face de nous avec un petit sourire, je suis son regard et je fais un petit sourire en voyant les faisceaux de lumière rentrer dans les vitraux colorées. Des ombres se dessinent sur le sol et les couleurs des vitraux se reflètent sur les murs.
- Mon fils t'aime et si j'étais vous, je lui donnerai une seconde chance. Vous allez si bien ensemble. Laisse ton cœur te guider. Seul lui peut donner le bon choix, ajoute la reine d'Italie avant de s'en aller suivit de ses gardes.
Je reste encore une quinzaine de minutes avant de décider d'y aller à mon bureau où Louis m'attend. Enfin, il m'attend devant la porte.
En chemin, je croise les jumeaux se diriger vers la chapelle. Ils tiennent aussi la promesse qu'ils ont fait à maman.
- Cette journée est mauvaise, grogne ma sœur en me faisant la bise.
Je hausse un sourcil et prends dans mes bras mon frère. Eh bien, eh bien ça se voit qu'elle a abusé sur l'alcool.
- Vue ta tête vampirique, tu as dû mal dormir. Bref, je dois aller voir ce Louis, dis-je sèchement les derniers mots.
Arrivé devant le bureau, le roi d'Angleterre alias le diable arrive en même temps que moi. C'est partie un quart d'heure avec ce cinglé. Pourquoi est-il un roi, d'ailleurs ? Il a le sang royal mais pourquoi lui, c'est le démon incarné.
Je ne lui adresse pas la parole car j'entre dans mon bureau sans l'attendre. Je m'assieds à mon siège tandis que lui s'assied en face de moi.
- Bonjour cher...
Stefano rentre brusquement et je suppose que l'alcool de hier soir l'a pas trop aidé, vu ces cernes sous ses yeux. Quand ses yeux posent sur moi, c'est un miracle que je ne baisse pas le regard. Au contraire, je le fixe avec un sourire tandis que lui, il me rend un sourire charmeur. Même avec cette de mort, il reste toujours beau. Alors que moi quand je suis malade ou fatigué, je ressemble à un thon. Il se met derrière moi et pose ses mains sur mes épaules.
Louis nous fixe quelques instants avant de reprendre la parole :
- J'ai entendu depuis ma source en Écosse, qu'en ce moment un troupeau d'hommes sauvage veulent vous faire perdre le trône, ce qui m'étonne guère, vu vos incapacités...
- Allez droit au but et cesser de sous-estimer ma femme. Je réglerai ce problème par moi-même, coupe Stefano dans une voix sèche.
Louis hausse un sourcil, amusé.
- Bref. Pour maintenir toujours cette trêve entre l'Angleterre et L'Écosse, je veux un mariage. Un mariage qui symbolisera notre paix. Je voudrai épouser votre sœur, Magdalena Stuart, déclare-t-il tel une bombe.
Je bats plusieurs fois les cils face à cette demande impossible. Est-il fou ? Il croit vraiment que je vais lui donnée la main de ma sœur Lia au diable ?
- Votre demande est insensée ! C'est non, je m'écrie en me levant brusquement.
- Avez-vous perdu la tête Louis ? Ô grand jamais on va donner l'accord d'épouser Lia , ajoute Stefano sur le point d'exploser.
Le roi d'Angleterre lâche un petit rire, comme si il attendait de cette réaction.
- J'étais sûr que vous alliez vous comportez ainsi mais je suis sérieux. Regardez les atouts que nous aurons, votre sœur sera la reine d'Angleterre. Puis elle..
- Contre quoi ? Si vous me demandez cela c'est pour faire un échange.
- On évitera de faire une guerre. Je ne vous demanderai plus une proportion de votre territoire tandis que vous, vous arrêterez de nous lancer des piques. Je sais que vous me croyez pas mais votre sœur sera au petit soin avec nous, argumente Louis, avec un sourire sincère et les yeux qui pétillent.
Il tient vraiment que ma soeur soit marier avec lui ?
- Je ne laisserai jamais la vie de ma sœur dans la main du diable. Retournez chez vous, votre présence m'agace. Vous savez je peux vous envoyer au cachot, demandez à mon fiancé, il vous décrira de son séjour, je crache en m'apprêtant de sortir.
- Vous croyez vraiment que vos parents ont eux des filles pour faire jolie Mary ? Regardez ma deuxième sœur, elle a était marié avec l'empereur allemand. Pensez pour votre nation et non au plaisir de votre fratrie. Je voudrais votre choix demain car je repartirai en Angleterre. Réfléchis-y bien, réplique-t-il avant de claquer la porte qui faisant trembler les murs du palais.
Je reste perplexe devant ses propos avant de sentir une main sur mon bras, me faisant sursauter.
Je ne sais quoi dire. Si je refuse il nous déclara la guerre mais dans quelle époque vit-il ?Je sais que les princesses ne sont pas ici pour faire jolies pour la famille. Nous sommes des pions. C'est grâce à notre statue de princesse que nous rapportons des biens à notre nation. Et si mes parents étiez encore vivant, depuis longtemps ils nous utiliseraient tels des pions. Mais je ne veux pas voir ma sœur souffrir, elle sera malheureuse et il y a une chance sur cent qu'elle puisse avoir des minables sentiments à ce diable. Ma soeur, qui est amoureuse à ce con, la bonne blague !
- Écoute Cléo... Réfléchis bien, tu auras le temps jusqu'à demain et si tu t'opposes à sa demande, je suis prêt à combattre à tes côtés, me dit Stefano en se postant devant moi.
- J'ai trop choses choix à prendre. Sur toi, sur ma sœur... Je soupire en fermant longuement les yeux.
- Et je ne veux pas de guerre. Je ne veux pas voir l'Écosse dans le chaos et surtout je ne veux pas utiliser ton armée...
Je sens tout à coup les lèvres de Stefano sur les miennes ainsi ses mains poser délicatement sur mes joues. Je me laisse emporter par ses douces lèvres. Je sens la température monter dans la pièce tandis que Stefano me porte d'un mouvement des bras. Automatiquement, j'entoure mes jambes autour de sa taille, le laissant me détacher mes longs cheveux.
- Cléo y'a Jack qui... Ouuuh, je suis pressé d'être tante ! s'exclame une voix aiguë, me faisant rougir instantanément.
Je descends dans les bras de Stefano dans une vitesse hallucinante, et me tient bien droit tel un soldat qui attend les ordres de son chef. D'un coup d'œil furtif, je peux voir Stefano sourire de toute ses dents. Ma sœur Aloyca explose de rire en me voyant rouge tomate, comme ma robe d'ailleurs.
- Calme toi Votre Altesse, ce n'était pas grave si je participerais à une vidéo pornographique, s'esclaffe ma sœur en croisant ses bras avec un sourire en coin.
- Aloyca ! je m'écrie, choqué par ses propos absurdes.
- C'est bon. Bref, Jack s'est encore resté coincer dans le placard à balais, dit-elle en levant les yeux au ciel.
Elle repart et je mets une mèche derrière mon oreille avant de la suivre. Derrière moi j'entends quelques mots qui me fait chavirer mon pauvre petit cœur :
- Te amo.
( Sorry pour les fautes. )
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