🔷️Chapitre 22
Pdv Cléo
Nous avons terminé à grimper ces marches d'escaliers et slalomer des couloirs. Nous nous arrêtons devant une porte bleue, essoufflés. Enfin, c'est plutôt moi qui essoufflé et Stefano fourre ses mains dans ses poches pour sûrement prendre la clef. Le soleil se couche derrière la mer et les lumières des lampadaires s'allument.
Je suis fière d'avoir monté tous ces marches avant que la nuit tombent. Nous avons arrêtés quelques fois pour se reposer et boire des boissons. Stefano m'a menti en prétextant qu'il reste cent soixante-douze dix marches, je-ne-sais-quoi. Il y avait plus plus que deux cents.
J'entends Stafano lâcher quelques jurons en italien et je me retourne vers lui.
- Qui a-t-il ?
Il tapote sur ses poches et je sens mon visage pâlir.
- Non... Me ne dis que tu as oublié les clefs ?! Je m'écrie, en faisant sursauter Fleche qui est dans mes bras.
Il fait les cents pas en tapotant sa veste aussi toujours en lâchant des insultes.
Je m'avance vers lui, déterminé après avoir déposé Fleche sur le sol.
- Mais reprends toi, mince ! Dis-je avant l'asséner une bonne gifle.
Il s'arrête de marcher et me fixe durement.
- Tu n'as pas osé gifler le prince d'Italie ? Me demande-t-il durement en mettant une main sur joue légèrement rouge.
- Tu le méritais. T'allais perdre la raison. Je réplique en roulant les yeux.
Avoir un prince fou sur le dos à supporter non merci ! Et puis, j'en suis sûre que sa mère ferait de même.
- On va trouver un autre moyen d'y entrer à l'intérieur. Dis-je calmement en fixant mon chien.
- Personne va nous aider puisque l'accueil est sûrement fermé... On va pas aussi dormir dehors ! Ça sera nouveau de voir un prince dormir au sol ! Moque Stefano en pensant à cette scène stupide.
Mes yeux se posent sur les fenêtres.
- Il y a des fenêtres, nous pourrons rentrer à l'intérieur. Je propose en m'avançant vers une fenêtre.
Je prends un rocher assez lourd et m'apprête à lancer sur la fenêtre quand une main arrête la mienne en élévation. Stefano me fixe comme si il allait me tuer en arrachant le caillou dans ma main.
- Stefano, excuse-moi mais je ne veux pas dormir devant une porte et surtout dans le froid. Je réplique en reprenant Fleche dans mes bras.
Je ne vois pas d'autre solution que casser la fenêtre. Je ne suis pas du tout enchanté de dormir sur le sol et surtout dans cette brise glaciale.
- Moi aussi mais avant laisse-moi téléphoner l'accueil. Et puis je te laisserai pas casser cette fenêtre ! Je n'ai mon temps à payer encore à tes conneries. Dit-il en prenant son iPhone.
Il part en retrait et je reprends la pierre au sol. Je repose une énième fois Fleche parterre puis regarde fixe la fenêtre. C'est dans un élan je place mon bras à côté de ma tête puis lance la pierre sur la vitre avec violence. La fenêtre s'explose en mille morceaux et les éclats de vitre tombent au sol dans une synchronisation. Fleche court à mes pieds et Stefano qui a sûrement entendu ce gros fracas se retourne vivement vers nous. Son regard tombe sur les morceaux de vitre et il lâche un long soupir en passant sa main sur son visage. Quoi ? Il y avait pas d'autres solutions !
- Quoi ? J'ai froid. Je déclare aussitôt tandis qu'il lâche un grognement.
- Le monsieur avait dit qui allait venir, Cléophée. C'est qui, qui va payer ceci ? C'est moi ! Réplique-t-il en haussant le ton.
- Moi aussi je peux hausser le ton et je t'avais dit que j'allais pas dormir dans le froid. Dis-je avec une voix forte en m'approchant vers lui.
- Je t'ai dit d'attendre encore un peu. Et qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête pour jeter une pierre sur une vitre ?! Ce n'est pas acceptable Cléo.
- Quoi, quoi ? Tu vas me faire quoi sinon ? Je peux bien payer le dégât. Je n'ai pas besoin de ton argent, Stefano. Je rétorque, limite en criant.
Nous nous continuons à nous disputer. Je ne comprends pas, il préfère donc dormir dehors où le mal peut nous attaquer à tout moment ? Excusez-moi mais savoir qu'à deux mètre de moi, il y a un lit et une salle de bain, je ferai tout. Le luxe est beaucoup plus importante ! La dernière fois que j'ai dormi au sol, j'ai eu un mal de dos donc je peux vous dire que c'est à éviter.
- Oh mon dieu ! La vitre ! Hurle un jeune homme.
Nous nous arrêtons de crier sur nous-même pour regarder le jeune homme qui est surpris devant les morceaux de vitre qui jonchent sur le sol dallé.
Il remonte la tête vers nous et nous fait une révérence un peu maladroite.
- Vôtres Majestés... hum la clé se trouvait juste ici. Déclare le jeune homme en soulevant un pot de fleur.
Il prend ensuite la clé et Stefano et moi lâchons un :
- Aaaah.
Je me sens tout à coup bête d'avoir exploser la vitre.
- Je... Hum il fallait me dire avant. S'exclame Stefano durement en prenant la clé en argent dans la main du jeune homme.
L'homme jeune regarde ensuite la vitre brisée et je m'empresse à dire :
- Je paierai les frais.
- Non ! Je paierai les frais ! S'écrie Stefano qui est déjà à l'intérieur de la maison.
Il hoche la tête et s'empresse à partir presque en courant. Le pauvre...
Je siffle à Fleche de me suivre.
***
Après m'être vêtu de mon pyjama, je pars regarder la télévision. Fleche dors sur le canapé. Trop mignon.
- Il faut qu'on achète un collier pour Flèche. Ce petit chou à la crème. Oh, et il faut acheter des joujoux aussi. Je déclare en m'asseyant à côté de mon adorable chien.
J'entends un petit râle dans la cuisine, un petit sourire en coin s'installe sur mes lèvres.
Le jaloux...
Je décide donc de l'embêter encore un peu.
- Ce petit amour a tant d'amour avec moi. Avec nous. Oh ! Je voudrai bien que sur le pendentif de son collier soit écrit Fleche Stuart. Il fait partie dans ma famille maintenant. Je taquine en caressant la petite boule de poile.
Je le fixe au coin de l'œil Stefano passer devant moi.
- Je vais aller dormir. Déclare-t-il sèchement avant que j'entends une porte se claquer violemment.
Mauvaise idée. Je crois que j'ai rendu Stefano en un dragon. Je suis vraiment suicidaire comme fille. Je décide de rentrer dans ma chambre avec Fleche dans mes bras. En ouvrant chaque porte de la maison, je remarque qu'il n'y a pas une deuxième chambre... Me ne dites pas que... Non.
- STEFANO ! Je hurle en ouvrant sa porte de chambre.
Je le retrouve dans un canapé beaucoup plus petit pour lui avec un petit couverture.
J'explose de rire tout à coup en le voyant dans cette position. Il est recoquillé sur lui-même et ses pieds dépassent légèrement de la couverture. C'est trop... J'ai eu mon quota avec cet homme.
- Arrête de rigoler. Je t'ai laissé le lit. Grogne-t-il en remontant sa couverture sur lui.
Le bas de sa couverture remonte aussi en dévoilant ses pieds. Mon rire redouble et j'étouffe mon rire dans ma main pour ne pas réveiller Fleche.
- Oh... pitié arrête Stefano. Je ne suis si cruelle que ça. Tu peux dormir aussi dans le lit. Dis-je après m'avoir calmé de mon fou rire.
Il s'assied sur le canapé pour ensuite me regarder avec des yeux plissés comme si il détecte une once de plaisanterie en moi.
- Je ne serai pas gêné. J'ai déjà dormi avec des hommes. Je déclare en déposant Fleche sur un fauteuil.
Je me retourne vers lui et voyant ses grands yeux surpris me scruter de haut en bas, je m'empresse à rajouter :
- Mes frères ! Souvent je dors avec Jasper et Jack. Me ne demande pas pourquoi mais avec mes frères et soeurs nous nous retrouvions dans ma chambre pour dormir ensemble.
Non mais oh ! Je n'ai jamais fait ça avec un homme. Je n'ai jamais fait et puis s'il a cru que j'allais faire des partie de jambes en l'air avec des gardes, il est carrément à côté de la plaque. Je n'ai jamais fait ma première fois et je n'ai pas honte. Pour une princesse c'est tout à fait normal. Enfin, je crois...
Je pars m'installer dans le lit et je remonte la couette blanche jusqu'à mon cou. Je ferme les yeux et j'entends le drap se froisser à côté de moi, avant de sentir un corps chaud derrière moi, puis un bras au-dessus de ma taille.
- Fait comme chez toi. Je réplique en tenant fermement l'extrémité de la couette.
- Si tu veux. Dit-il, avant me râler vers lui.
Je me fige face ce rapprochement avec son corps. Je suis trop près de lui. Trop même. Mon petit cœur dans le salsa dans ma cage thoracique tandis que ma respiration s'accélère un peu.
Il faut que je dois vers faire un effort. Stefano fait des efforts pour nous et je me sens un peu égoïste de rien faire. C'est en aspirant l'air que je me détends contre le corps collé au sien. Mon organe vital et ma respiration se calment après de longues minutes puis ma crainte se remplace à cette sensation de sécurité. Je me sens en sécurité avec lui et apaisé. Je prends peu à peu plaisir de rester collé à lui.
- Bonne nuit Cléophée. Me chuchote-t-il dans le creux de l'oreille provoquant des frissons sur ma nuque.
- Bonne nuit. Je réponds à mon tour dans une petite voix.
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