????️Chapitre 21

Pdv Cléo

Le bateau repart en nous laissant sur une magnifique île dont j'ignore le nom. C'est la première fois que je suis sur une île paradisiaque. Une montée de maisons de couleur blanches et bleues se trouvent au-dessus de mes yeux et je dois plisser mes yeux à cause des rayons de soleil.

Quelle mule d'avoir oubliée d'emmener mes lunettes de soleil.

- Où sommes-nous ? Je demande toujours émerveillé par la magnifique vue.

- À Santorin. Nous allons passer ici les derniers jours avant de prendre le vol pour la Norvège, me répond Stefano.

Il a fait tout cela pour moi ? Je ne savais pas qu'il était un spécialiste sur les femmes. Le chien, maintenant le séjour à Santorin. Je lui dis chapeau ! Il marque de plus en plus de points et mon petit cœur se gonfle de joie face à cette attention que pour moi. Que pour moi !

Cela dit, depuis que je suis à ses côtés je découvre un peu plus sur le monde et je découvre aussi ce nouveau sentiment. Est-ce un amour que je partage comme celui de mes frères et sœurs ? Non, je ne crois pas. Ce sentiment est beaucoup plus intense. J'ai l'esprit brouillé depuis par ce nouveau étrange sentiment qui se mêlent aux autres.

Toujours en caressant le pelage de Fleche, je me rends compte que Stafano me fixe intensément.

- Qui a-t-il ? Je lui questionne en haussant un sourcil.

- Tu sais que t'es magnifique ? Me demande-t-il en me tendant sa main vers moi.

- Oui je sais. Tout le monde me l'a déjà dit. Je ressemble à une déesse. Dis-je en roulant les yeux.

Je ne suis pas narcissique mais cette réplique je l'ai entendu de nombreuse fois au palais, du coup il est resté ancrer dans ma tête. Mon père ne cessait de me le répéter...

- T'es beaucoup plus que ça, Cléo. Tu es sexy. Me chuchote-t-il avec sourire aux lèvres.

Ouh là là! Si ça continue ainsi, je serai une écrevisse.
En tout cas, je crois que mon cerveau a arrêté de fonctionner et je pense que mon cœur est ravi face à ce compliment. J'ai le sang qui bouillonne dans les veines. Tout ça à cause d'un mot.

- Je... J'ai... Peut-on partir ? Je bafouille en caressant frénétiquement la fourrure de Fleche.

Celui-ci se met à aboyer et je laisse mon bras tomber le long de mon corps.

- D'accord, nous pouvons y aller. Affirme-t-il en prenant ma main.

Et c'est repartie. Le super phénomène du cœur qui bat vite avec son fidèle compagnon : les frissons qui reviennent !

Je me laisse guider par lui sans dire un mot.

- Ma soeur avait raison... Les hommes ont un plus gros postérieure que les femmes. C'est injuste, hein Fleche ? Je lui demande en chuchotant.

Celui-ci se contente à faire bouger sa queue dans tous les sens. Je ressemble à une personne qui a perdu la tête en parlant avec un chien sur les postérieures. C'est vrai que Stefano n'a pas un postérieure comment dire... plate comme une feuille A4. Moi, mes fesses sont quasi inexistantes et je suis bien trop flemmarde à me mettre au sport. J'ai donc décidé de prendre l'autre option : manger. Mais cette technique ne marche pas. Dommage.

- Si. Tu as un magnifique fessier. Dit soudainement Stefano toujours en marchant devant moi.

- Mais arrête de rentrer dans nos conversations. Je ronchonne en escaladant les premiers marches d'escaliers.

- Je ne crois pas qu'un chien puisse te répondre mais si tu veux, je peux poser mes mains sur tes fesses pour vérifier si elles ne sont pas plates. Suggère-t-il tandis que je roule mes yeux.

- Tu poses une de tes mains sur mon fessier, tu auras ma main sur ta joue droite. Je rétorque, en faisant lâcher un rire grave au prince.

- Bientôt tu me laisseras Cléo. Nous avons déjà passés l'étape des bisous. Ajoute Stefano.

Mais il m'énerve à toujours trouver une réplique à chaque fois après ma phrase !

***

Nous traversons de nombreux couloirs et pendant quelques minutes, nous nous arrêtons pour observer la mer et les autres îles voisines. Si mon petit frère Jack était il allait dire '' C'est trop cool !'' C'est vraiment dommage qu'il ne soit pas là. Sa petite bouille de bambin me manque.

- Ah non Stefano ! J'exige de faire une pause de trente minutes ! Il y a trop d'escaliers. Je conteste en fixant ses nombreux marches d'escaliers devant mon nez.

- Je suppose que je n'ai pas mon mot à dire ? Demande-t-il avec sarcasme.

- Oui.

Je m'assieds sur un petit muret blanc et regarde ensuite la vue devant moi. Quelques secondes plus tard Stefano me rejoint et je laisse Fleche se promener.
J'inspire profondément puis relâche ma respiration en admirant cette belle vue.

- Je n'arrive pas à croire que mes parents m'ont privés de tous ces merveilles. Je lance en regardant Fleche renifler une plante.

- Ils avaient sûrement une bonne raison. Dit Stefano en posant une main sur la mienne.

Je fixe nos mains enlacés avec un petit sourire.

- La dernière fois que j'ai vu ma mère c'est lorsqu'on s'est disputés dans son bureau. Une dispute violente. Nous nous sommes disputés car un soir j'ai décidé d'aider Jasper aller en ville en passant dans le tunnel.

La scène repasse dans ma tête. Des cris, des vases qui s'explosent contre le mur et le visage de ma mère colérique ma hantent parfois l'esprit.

- J'ai voulu juste aider Jasper et normalement c'était lui qui allait se faire remonter les bretelles mais j'ai passé devant. J'ai donc eu tous les insultes qui me qualifiaient, avant. Elle m'a traitée d'irresponsable et que l'Écosse ne sera pas satisfait d'une future souveraine comme moi. J'ai voulu tellement que cela se passait autrement. C'est le dernier souvenir que j'ai avec ma mère avant que j'ai su pour... Leur accident. Je poursuit en laissant mon regard se perdre dans la mer.

Tu es une fille irresponsable ! L'Écosse n'accepterait jamais une souveraine qui préfère mettre la vie des autres en danger.
Cette phrase je la connais par cœur. Je peux même l'écrire dans divers langues. Je préférais mieux d'avoir passé le dernier instant avec ma mère dans la joie que dans la colère.
Si il y avait une machine qui sert à remonter dans le temps, je l'utiliserai sans hésiter.

Je sens les mains de Stefano essuyer mes larmes, délicatement sur mes joues.

- J'en suis sûr que ta mère serait fière de toi en ce-moment. Certes, tu n'es pas encore officiellement la reine d'Écosse mais tu as repris les rennes de tes parents tôt pour ta nation et tu as accepté des fiançailles avec un homme que tu n'aime pas pour ta patrie. Incite Stefano en mettant deux doigts sous mon menton pour relever ma tête.

- Quel personne a dit que je ne t'aime pas... Je murmure en lui regardant droit dans les yeux.

Stefano reste figé en me regardant.

- Quand tu es venu au palais à l'improviste et en dévoilant le sujet des fiançailles, oui je te détestais mais depuis ce dernier mois où j'ai passé mon temps à tes côtés, ma colère s'est atténué pour être remplacer à... une amitié si je puis-je dire. Non ce n'est même pas une amitié. C'est beaucoup plus fort. Je reprends sans avoir honte de ce que je venais de dire.

Mais au moins je suis directe. Je n'aime pas dissimuler de ce que j'ai à dire.

- Je serai patient Cléo, je te le promets. S'engage Stefano en mettant une mèche derrière mon oreille.

Stefano est un homme bon et patient. Je le remercie pour ça. Mais je ne voudrai pas trop le faire patienter. Il est honnête, patient, bon cœur et beau. Il a tous les critères digne d'un prince charmant. Malgré que nous sommes fiancés, moi depuis la naissance, je veux être sûre sur mes choix. Je serai obligé l'accepter dans ma vie. Mais si notre tentative d'amour ne réussi pas ? Qu'est-ce je vais devenir ? Comme mes ancêtres, se marier de force pour la nation. Donner un ou plusieurs héritiers à l'époux. Je ne veux pas suivre le même chemin que mes ancêtres. Je veux aimer, vivre dans le bonheur et peut-être plus tard avoir des enfants mais je ne veux pas vivre dans la tristesse et dans l'impression d'être prisonnière d'un tyran. Oh que non !

Nous nous fixons dans les yeux et c'est lui qui hausse déjà un sourcil pour me dire ' Je ne baisserai pas mes armes '. Le jeu du regard. J'adore jouer ce jeu avec mes frères et soeurs lorsqu'ils ne ssont pas d'accord avec moi et bien sûr, c'est Cléophée qui triomphe toujours.

Un langue passe sur ma jambe, je baisse mon regard vers le chien qui vient de me faire perdre le jeu.
Awn... Je ne peux pas crier sur Fleche avec sa petite bouille trop chou et ses petits yeux noirs qui me fixent. Trop beau.

- Vois-tu, c'est moi qui gagne à tous les coups. Déclare Stefano en se levant.

- Ça ne compte pas. Fleche m'a léché la jambe et ça m'a déconcentré. Je rouspète en prenant le canidé dans mes bras pour ensuite me lever.

- Reprenons la route. Il nous reste cent soixante-douze marche à gravir. Déclare-t-il en commençant monter les marches.

Même chez moi, il y a pas autant d'escalier comme ça. Enfin si, mais je ne remarque pas mais là, ces escaliers sont le chemin de l'enfer.
Je pousse un long râle, puis décide de gravir ces satanés marches d'escaliers.


Désolé pour les nombreuses fautes !

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