🔷️Chapitre 20

Pdv Cléophée

Réveillé depuis une heure avec mon chiot qui ne cesse de me lécher la joue, j'entends la porte du prince s'ouvrir. Stefano nous voit et inspire profondément avant de lâcher :

- Écœurant.

Je roule mes yeux et le chiot qui était dans mes bras il y a quelques instants, court vers Stefano pour ensuite sauter sur lui.

- Tu veux quoi clébard ? Cingle Stefano en portant mon bébé d'amour dans ses bras.

Trop chou.

- Arrête de l'appeler comme ça ! Il Est gentil ! Je m'exclame en les rejoignant.

- Attends, tu n'as pas encore trouver un prénom pour ce diablotin, n'est-ce pas ? Me demande-t-il avec amusement.

Je secoue ma tête de droite à gauche. Je veux qu'il a un prénom qui le représente et non un prénom trop gnangnan si je puis-je dire. Je ne vois appeler mon chien Caramel ou Casquette. C'est hideux.

- Moi je peux t'en proposer quelques uns. Diable, Satan, diabolo, piqueur...

- C'est bon arrête toi. Mon chien n'est pas une âme qui vient de l'Enfer. Regarde, sa petite bouille trop chou. Et d'ailleurs, pourquoi piqueur ? Il n'a rien voler. Je rétorque en regardant mon chiot se promener dans la pièce.

Stefano lâche quelques juron en italien, que je comprends parfaitement.

- Bref. Prépare toi, nous devons sortir. Déclare-t-il.

Ah non ! Non, non et non.

- Ah non ! Si pour encore participer à une de tes réunions à...

- Nous allons en sortie pas en réunion. Et tu peux amener... ton chien. Dévoile-t-il en murmurant le dernier mot.

Puis il repart dans sa chambre. Il est jaloux, le pauvre... Mais c'est lui qui m'a offert cet adorable petit chiot. Il doit sûrement connaître les conséquences.

Je pars me changer et j'opte pour quelque chose de simple. Aujourd'hui il y a du soleil, je mets donc une robe de la même couleur de l'astre qui nous éclaire. Ce n'est pas tout le temps qu'il y a du soleil en Grèce. Je l'ai remarqué par moi-même. Donc il est préférable de profiter de cette merveilleuse journée ensoleillée.

- Fais ta valise aussi ! J'entends Stefano crier.

Nous partons déjà aussi ?
Eh bien, avec lui je vais faire le tour du monde. L'Italie, la Grèce et dans quelques jours la Norvège. Puis quand tous ces réunions seront terminé je vais retourner en Écosse pour me présenter à ma nation.

Après avoir passer une demi heure à plier mes vêtements pour les mettre ensuite dans la valise, je me laisse tomber sur le lit. Je prends mon téléphone pour ensuite téléphoner ma soeur Lia.
Nous papotons sur son arrivée à New-York et sur son rêve pendant, je crois une heure de temps. Je ne lui en veux pas. C'est son choix et je l'accepte. Lia profite de sa vie puis elle me dit qu'elle gère bien les paparazzis.

- Non mais est-ce une blague ! Surgit une voix et ce qui me fait sursauter.

Mince... J'ai oublié Stefano.

- Je te laisse Lia. Dis-je avant de raccrocher l'appel.

Je me lève et lui souris innocemment. Mon dieu si ses yeux étaient des mitrailleuses, ouh, je crois que je n'étais plus dans ce monde depuis très, très longtemps.

- Attends moi dans la voiture. M'ordonne-t-il tandis que je me dépêche de sortir dans ma chambre.

Je préfère de ne pas le contredire, j'ai trop énervé le loup. Donc pour sauver ma peau, il est mieux de l'obéir.

***

Trente minutes que nous sommes dans la voiture et personne n'a encore ouvert la bouche. Même mon chiot est resté calme, couché sur mes cuisses.

- Où va-t-on ? Je lui questionne finalement, agacé par ce silence.

- Une surprise reste une surprise. Déclare Stefano la tête rivé sur son écran entre ses mains.

Nous essayons de faire des efforts sur notre relation. Je suis très reconnaissant envers Stefano car c'est lui qui fait des effort tandis que moi... Non. Mais je trouve ça égoïste de ma part. Je dois faire des efforts. Comment ? Je sais guère.

J'étais très surprise l'autre soir en voyant le salon décoré accompagné d'une odeur florale, mais ma satané allergie a décidé de casser l'ambiance. C'est donc moi qui a bousillé les efforts de Stefano mais par une poussée d'adrénaline, j'ai décidé de le remercier en posant mes lèvres sur les siennes. J'avais l'impression d'être dans un autre monde. Ses lèvres étaient douces, dévorantes. J'avais le souffle coupé et je voulais aller plus loin mais je ne peux pas. Ou plutôt, je ne sais comment m'y prendre. Certes c'était qu'un " bisou" mais ce bisou m'a bouleversé avec de nombreux sentiments comme le courage, la joie et peut-être l'amour.

- Je suis sérieuse Stefano. On va où ? Tu vas m'emmener encore dans une réunion à la noix ? Je lui demande pour une deuxième fois.

- Tu vas me vexer, Cléo. Râle Stefano.

On va dire qu'il n'a pas l'intention de m'emmener dans un trou perdu, même s'il est en colère contre moi. Je décide de ne lui plus poser des questions et me contente à caresser le pelage doux de mon chien.

La voiture s'arrête finalement, puis je te tourne mon regard vers la vitre.

- Non... Est-ce une blague ? Je questionne émerveillé par la vue.

La mer, le sable blanc, un petit quai juste à côté d'un bateau. Le paradis !

J'ouvre ma portière brutalement puis me déchausse rapidement de mes talons. Le chiot s'empresse à sortir lui aussi dans la voiture et c'est en soupirant de bonheur que je pose mes pieds sur le sable chaud.

C'est la première fois que je suis sur une plage. En réfléchissant, je trouve que je suis une fille qui est paumée de la vie. J'étais privé du monde extérieur, je me suis privé de certains lieux paradisiaque. Mais maintenant c'est fini. Vive la vie !

C'est en courant vers l'océan que je me mets à crier comme une guerrière suivit de mon fidèle compagnon : le chien sans nom.

Un pas de plus et j'allais mettre mes pieds dans l'eau mais un imbécile me prend dans ses bras puis siffle au chiot, je suppose.

- Mais ! J'allais mettre mes pieds dans l'eau ! Je ronchonne.

- Demain tu auras l'occasion mais là il y a notre bateau qui nous attend. Dit Stefano tandis je reçois son souffle sur mon visage.

Je suppose qu'il a encore manigancé quelque chose avec le roi grec pour y accéder à la plage privée. La reine de Grèce n'a pas héritée de me révélait l'idée de génie de Stefano. Prendre des conseils sur "comment séduire une femme."

- Oh, et je te conseille d'appeler ton canin Fleche. Il lui va comme un gant ce prénom. Ajoute-t-il alors que mon regard ce baisse sur le chiot.

Je plis mes yeux comme si j'essayais lire la penser du canidé puis je hoche la tête lentement.

- Merci Einstein. Je déclare haut et bien fort que mon chiot se nomme Fleche ! Je crie.

J'entends Stefano souffler puis me dépose sur le bateau. Quelques secondes plus tard, il revient avec Fleche dans les bras.

- Nous allons où ? Je lui demande tandis que le bateau se met en marche.

Il se contente à me regarder puis pointe du doigt à l'horizon. Roh, je ne comprends pas pourquoi il ne fait pas comme les autres. Une bouche sert à parler et non à faire sur une décoration sur le visage, mince ! À part, s'il est devenu muet...

- Hum... Les îles grecs ? Je lui questionne, hésitante.

Il se met tout à coup à applaudir ironiquement et s'assoit à côté de moi en râlant vers lui, délicatement.
Mes joues se mettent à chauffer et je tourne mon visage vers le vent. Cette brise me fait voltiger les cheveux en arrière et l'odeur marin titille mes narines ainsi quelques gouttes d'eau salée tombent sur mon visage.

- Tu ne lâches rien dis-moi. J'annonce en me tournant vers lui.

Je prends Fleche dans mes bras et lui caresse sa fourrure.

- De quoi ? Me demande-t-il en haussant un sourcil.

3..

2...

1...

- Aah. Non je n'abandonne rien. Et puis c'est ton rêve. Je réaliserai ton rêve Cléo. C'est moi ton homme. Déclare Stefano en me tenant ma main.

Dieu merci ! Il a compris.

- Tu marques de plus en plus des points Stefano. Je murmure en posant mes lèvres sur sa joue.

Mon rêve consiste d'avoir un homme qui m'aimera et être heureuse.

Et je crois que mon rêve se commence à se réaliser.

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