🔷Chapitre 19
Pdv Stefano
Je lâche un soupir devant cette vitrine avant décider de rentrer à l'intérieur.
Directement une vieille petite femme vient m'accueillir avec sourire aux lèvres.
- Bonjour Votre Altesse. S'exclame-t-elle en me serrant la main.
Je suis impressionné qu'il reste encore des personnes polies sur cette Terre.
- Bonjour. Perdons pas de temps. Je suis pressé de les voir. Je lance tandis la femme me fait signe de la suivre.
Pour me rattraper de ce fichu repas, j'ai décidé de prendre d'autres conseils de la soeur de Cléo. Lia m'a tout révélée sur sa soeur. Ce qu'elle aime et ce qu'elle n'aime pas. Je sais que je peux avoir confiance à sa soeur. Celle-ci m'a dit que Cléo aime les animaux. Et plus précisément, elle fond pour des chiens.
Bon, les chiens ce n'est pas ma tasse de thé. Voire je les déteste.
Mais si Cléo aime ces clébards, eh bien, je serai donc obligé de l'acheter un. Et ce chien est un bon alliée, je pourrai plus me rapprocher de Cléo.
En parlant de la princesse, elle est partie rendu visite à la famille royal grec. Suivit des ses gardes bien sûr ! On a notre repos de réunion, mais dans trois jours les réunions retombent et cette fois-ci en Norvège. J'ai décidé de rester en Grèce encore pour quelques jours car j'ai d'autres idées en tête pour Cléophée.
La petite femme ouvre une porte et un brouhaha de chiens vient me faire mal aux tympans.
- Si vous avez besoin de moi, je suis là-bas. Me dit la vendeuse en pointant un bureau.
Je fais un petit hoche de tête, puis je m'avance lentement vers les vitrines où se trouvent de nombreux race de chiens.
- Mais fermez-la bon sang. Je grogne en regardant ces petits chiens sauter contre la vitrine.
Hum... Pour moi ça sera difficile. Il y a tant de chiens plus beaux que les autres et je ne sais pas lequel prendre.
Je décide donc téléphoner Lia, quelques secondes plus tard elle décide enfin de décrocher.
- Que veux-tu donc encore Stefano ? Je souhaite que c'est pour une bonne raison de m'avoir interrompu dans mon sommeil. S'exclame Lia avec une voix endormie.
Je tourne sur moi-même en regardant ces chiens.
- Mais c'est quoi ce brouhaha ? Attends... Non... Es-tu dans une animalerie ? Demande précipitamment sa soeur.
- Bravo Einstein ! J'essaye de trouver un chien pour ta soeur mais il en y a des centaines. Je ne sais pas lequel prendre.
Elle garde le silence. J'ai peur si elle a osée de dormir au téléphone.
- Laisse ton cœur choisir Stefano. Observe bien ces chiens et lorsque que ton cœur se fend devant un ces toutous, ça sera lui qui pourra rendre heureuse Cléo. Dit-elle avant de raccrocher.
Merci, je dois donc regarder ces chiens un par un ?
Oh pitié...
Je range mon téléphone en soufflant et mon regard se promène sur la vitrine droite.
- Aidez-moi bon sang ! Je crie à mes gardes.
Ils sursautent, puis se dispersent dans la pièce. Je jure que je n'aime être ici. Ce bruit est agaçant. Mais pense à Cléo. Je fais ça pour elle. Je suis même capable de mettre ma main dans le feu pour elle.
Toujours en marchant et fixant ces vitrines, j'ai un petit pincement au coeur pour ses chiens qui ne cessent d'aboyer. Ils cherchent un maître depuis longtemps. Mais je ne peux pas les prendre tous. Juste un.
Soudain mon regard se pose sur un petit chiot blanc tacheté de petites tâches noires qui saute dans la vitrine et lorsqu'il me voit, il se précipite à poser ses deux petites pattes sur la vitre qui nous sépare.
- Montre-moi ce que tu es capable de faire, chiot. Je déclare en plissant mes yeux.
Celui-ci se presse à se mettre sur ses deux pattes.
- C'est tout ? Je raille en posant un genoux sur le sol pour que je lui regarde dans les yeux.
Le chiot se met à rouler sur lui-même puis se met à me regarder intensément.
Oh non... Ne dites pas que les chiens peuvent faire ce genre de regard... Le même regard lorsque Cléo veut quelque chose.
Je tente de le regarder dans les yeux et le chien se met aussitôt à faire des bruits bizarres... Il pleure ?
- Je le prends ! Dis-je dans une voix forte.
La vendeuse vient vers moi et je montre du doigt le chiot.
- Très bon choix votre altesse. Vous allez prendre le foufou de l'animalerie. S'exclame-t-elle avec un immense sourire.
Eh mince...
Mais bref, c'est mon cœur qui l'a choisi et ce chiot a tout compris dans le fonctionnement de la vie. Juste en faisant ce regard, pour que sa vie change.
- Je veux le prendre tout de suite. Je déclare en croisant mes bras.
La femme s'étouffe directement, puis pose son regard grisâtre sur moi.
J'ai dit une connerie ?
- Tout... Tout de suite monsieur ? Me demande-t-elle en me regardant comme si je venais de dire qu'on pourrait vivre sur Jupiter.
- Oui. Je le veux tout de suite. Il sera le cadeau de ma femme. Dis-je un peu trop froidement.
La mamie hoche la tête et part ensuite chercher les formulaires.
***
Nous voilà dans notre caverne et le canidé est juste à côté de moi. Dans sa cage entrain de couiner.
Je prends le coussin juste à côté de moi et met mets à frapper sur la tête.
- Mais arrête de pleurer molosse ! Ta nouvelle maîtresse va arriver dans quelques instants. Je riposte en le regardant.
Il se met tout à coup à donner des coups de pattes dans sa cage en aboyant fortement.
Mais il est fou ce canin...
- C'est bon Diable. Je vais te laisser sortir. Dis-je finalement en ouvrant sa cage.
Je le prends en une main pour ensuite le déposer au sol et celui-ci s'arrête d'ailleurs à pleurer.
Je crois même entendre mes oreilles souffler de soulagement.
Je regarde le canidé se promener dans le salon. Étrangement il lève sa patte arrière en l'air...
- Non clébard ! Tu attendras.... Ô misère... Je souffle en passant une main sur mon visage.
Trop tard... Il a mouillé le mur...
La porte s'ouvre pour me laisser voir Cléo concentrer sur son iPhone. Elle lève la tête vers moi puis me sourit.
- Je te laisse avec ton canidé. Moi je vais dormir. Je m'exclame en montrant la boule poilu se diriger sur Cléophée.
Je ferme la porte de ma chambre et quelques secondes plus tard, j'entends une voix lâcher un cri de... Joie.
Grâce à moi, je le précis. Grâce à moi...
La porte s'ouvre sans délicatesse et une tête brune avec le chien dans ses bras se précipite vers ma personne.
- C'est pour moi ? Qui t'as dit que j'aimais les chiens ? Awn il est chou. Dit Cléo en levant le chien dans ses bras comme dans le roi Lion. Je vous laisse devinez le moment.
Rectification, j'aime pas ce chien. Il a le privilège d'être dans les bras de ma femme. Il a le droit à des bisous. Et moi, rien.
- Oui c'est moi qui t'a offert... Ce chiot. Je grogne en lançant un mauvais regard au canin.
Cléophée lève ses yeux ciel vers moi puis me sourit.
- Merci, merci Stefano. J'ai le droit de choisir son prénom ? Me demande-t-elle sur-excitée.
- À toi le privilège. Je souffle en rentrant dans la salle bain avec le cœur serré.
Mais qu'est-ce qui s'est passé dans ma tête pour que j'achète ce voleur de femme.
Satané chien...
***
Une heure que je suis éveillé dans le lit et je crois que le sommeil n'est pas près de montrer le bout du nez. Je crois que Cléo s'est endormie car je l'entends plus rigoler et les aboiements du petit diable. Ce voleur de femme.
J'ai raconté à ma mère de cette merveilleuse idée d'y acheter un chien à la princesse et celle-ci m'a félicitée. Je croyais qu'elle était dans mon côté, mais non.
Je souhaite que ce chien m'aidera à être proche de Cléophée.
Enfin, on est déjà proche et c'est Cléo qui me l'a montrée l'autre fois. Ses lèvres sur les miennes. Je voudrais tellement que ça recommence...
La porte se met à ouvrir, puis des petits pas vient vers ma direction. Je ferme mes yeux et je sens des lèvres se poser sur ma joue avec une délicatesse.
Mon cœur bat comme un attardé dans ma cage thoracique. Mon sang se fige dans mes veines, et je me force à ne pas ouvrir les yeux. Seule une personne peut provoquer ce genre de phénomènes sur moi. Cléophée.
- Merci pour tout Stefano. Ce chien est le meilleur cadeau que je puisse avoir. Et je sais que tu ne dors pas imbécile. S'exclame une douce voix avant que la porte se referme.
Tout compte fait, grâce à ce chien j'ai eu un autre baiser. Il est pas si mauvais que ça finalement.
Mais je le déteste quand même et je me mets en garde contre ce canidé. Il peut voler ma femme dans la minutes qui suivent.
Un chapitre pour ce dernier jour de l'année de 2017 !
Je vous souhaite une très bonne année 2018 et que du bonheur !
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