🔷️Chapitre 16
Pdv Cleophée
- Que faites-vous à ma femme ! Un pas de plus et je vous promets que ça va mal se terminer ! Hurle-t-il avec sa voix tranchante en amenant un silence absolue dans l'immense couloir.
Personne n'ose parler et contente à baisser leur tête tandis que moi je le remercie une trentaine de fois dans ma tête.
La foule recule apeuré par le tyran qui se trouve devant nous et s'empresse à faire demi-tour en laissant leur affaires ici. Stefano crie cette fois-ci dans la langue italienne à ses gardes et ceux-ci partent à la poursuite du groupe.
Stefano vient vers moi pour ensuite m'aider à me relever.
- Après dis encore que tu peux te débrouiller seule sans mon aide. Si j'avais pas intervenu, tu serais plus vivante en ce moment-même. Me dit-il durement en me regardant fixer ma robe maintenant en miette.
- Roh c'est bon. Merci ! Es-tu heureux maintenant ? Je lui demande sur un ton agacé.
Un silence apparaît entre nous. Je n'ai vais plus y participer au réunion avec une robe déchirée et mon chignon défait. Ce n'est pas respectable. Et je suis convaincu que Stefano pense à la même idée que moi : Annuler la réunion.
Mais si nous annulons la réunion nous aurons c'est un contrat qui passera sous notre nez. Et je sais que ce contrat est important pour Stefano.
- Je vais retourner à la chambre d'hôtel seule. Dis-je finalement en le fixant.
- Je viens avec toi. Réplique-t-il en me prenant la main.
Je regarde nos mains enlacés avec un petit sourire en coin.
- Je sais que ce contrat est important pour toi Stefano. Reste ici et moi j'y retournerai dans la suite.
Il me regarde avec ses yeux légèrement plissé et je m'empresse à rajouter :
- Et je ne vais pas provoquer une foule de paparazzis. Promis !
Pour appuyer sur mes intentions, je me mets sur la pointe des pieds et pose mes lèvres sur sa joue.
Il pose délicatement sa main sur ma taille et me regarde droit dans les yeux. Nous sommes proches. Vraiment proches. J'ai cette impression d'être attirée par lui et ce sentiment de sécurité. Nous nous regardons dans les yeux et c'est moi la première à détournée les yeux en sentant mes joues flamber pour ensuite prendre une teinte rouge.
- Je... Je vais y aller. Je déclare en me retournant.
- Tu as oublié ceci. Dit-il derrière mon dos.
Je me retourne lentement peur s'il proche de moi mais je le vois tendre sa veste.
- C'est pour ta robe et... Aussi pour que tu ne rattrapes pas un rhume. S'empresse-t-il à dire tandis je prends le tissu dans ma main.
Je mets sa veste et lui souris avant de reprendre ma route.
***
Arrivé chez moi, je me précipite vers ma chambre pour changer de tenue et je reviens quelques plus tard habillé plus confortablement : Un jean, un tee-shirt col roulé accompagné cette fois-ci une paire de baskets.
Je regarde la veste de Stefano avant de humer son odeur. Un odeur d'homme virile. J'ai l'air d'une folle à sentir une veste au milieu d'un couloir mais l'odeur d'un homme est ensorcelant. Et je ne suis pas la seule à le trouver d'ailleurs...
Je décide donc de l'enfiler sur moi puis prendre les clés pour ensuite sortir de la suite.
En sortant de l'hôtel une brise vient m'accueillir et fait voler mes cheveux. Je ressert un peu plus la veste de Stefano contre moi puis pars vers la ville où je pourrai chercher un repas.
Je sais que plus tard j'aurai un Stefano qui va rugir sur moi tel un lion mais il comprendra lorsque je le montrerai le frigo vide.
Et je vais donc aller chercher à manger comme une grande fille. Je parie qu'il n'y aura pas de photographe ou quoi que soit coller à mes semelles. Libre ! Je n'ai jamais fait cette expérience : Manger en ville ou commander un repas dans un restaurant. Je ne suis pas une fille de type garce, puis-je dire. Je n'ai jamais eu cette chance d'être comme les autres et ce soir je pourrai me sentir comme une personne normal.
C'est en marchant vers la ville allumé que je repense à cette petite attaque de paparazzis. Ils n'ont même pas eu pitié d'une pauvre jeune femme parterre avec la robe déchirée ? Pff, ils préféraient plus à m'écraser les doigts et en collant leur fichu papier sur mon visage.
C'est le pire moment de ma vie et je voudrai vraiment l'oublier. Princesse d'Écosse attaquée par un tsunami d'humain, ça serait nouveau. Je prends note d'appeler ma soeur pour la raconter de cette merveilleuse rencontre avec ces gens.
Je m'arrête un court instant et m'assieds sur un banc juste en face d'un magasin. En regardant les vêtements à la vitrine. Je prends note d'acheter des vestes pour l'hiver car j'ai oublié d'amener avec moi. Quelle imbécile !
Même un débile pire que moi n'oublierait pas d'amener sa veste.
Après une dizaine de minutes à contempler les personnes qui passent devant moi, je reprends ma route comme une personne normal.
Je passe maintenant dans une rue moins peuplé et plus sombre. Des frissons me montent jusqu'au cou et je tiens fortement le bout de tissu entre mes doigts que je crois qu'il se déchirera dans la minute qui suit.
Un jeune homme passe à côté de moi en chantonnant, en vacillant et il se met à vomir tout à coup à vomir sur mes baskets qui m'ont coûtés une fortune.
- Non mais oh ! C'étaient les seuls baskets que j'ai amené avec moi sale crétin ! Je hurle en me retenant de vomir aussi.
Quand quelqu'un rejette son déjeuner j'ai toujours cette impression que je vais vomir. Juste en sentant l'odeur du vomi, me donne aussi à gerber. Erk.
L'homme tousse en se tenant le ventre et je mets à reculer vers une voiture. Hum... Prions que je ne vomie pas sur place...
L'homme lève sa tête vers moi et grâce à la lueur de la lune, je peux voir que c'est un jeune homme un peu plus âgé que moi. Vingt-cinq ans environ.
- Oh tu sais que t'es canon ! S'exclame-t-il en marchant vers moi.
Je recule encore en déglutissant. Pourquoi je me mets toujours dans l'embarras... Je suis vraiment un aimant à problème.
- En plus t'as une magnifique poitrine ! Je peux les toucher ? Demande-t-il en tendant ses mains vers moi.
Oh c'est très gentil de sa part mais sérieusement là il commence à me donner la frousse.
- Je sais que... Bref, je dois y aller. Je m'empresse à dire avec frayeur avant de marcher rapidement.
Je sens soudainement une main sur mon poignée et une colère bouillonne en moi.
- Hé ! Attends on n'a pas fait conn..
Je lui donne une gifle qui le fait tomber parterre et je rebrousse mon chemin en courant.
- Tu vas me le payer connasse! Je l'entends crier.
- Roh, c'est toi qui a commencé ! Je lui crie en sautant par dessus une flaque d'eau.
Dieu merci, de ne pas avoir tomber dans l'eau !
Je tourne ma tête légèrement et vois l'ivre courir derrière moi en m'insultant de tous les mots.
Cléophée, toujours toi à chercher des problèmes...
J'ai un fou derrière moi qui veut sûrement me tuer et je suis déjà essoufflé. Super !
Je sens tout à coup quelqu'un me râler les cheveux en arrière et m'emmène vers un sombre ruelle.
- Enlève tes mains crasseuse dans mes cheveux ! J'ai pris du temps à les laver hein ! Je m'écrie en me débattant.
- Je m'en fiche princesse, tu m'as giflée, t'auras de même. Dit-il dans une voix cinglante.
Il me pousse contre une poubelle et ma tête heurte violemment contre le sol. L'homme me reprend par les cheveux pour ensuite m'asséner une gifle. Ma tête part sur le côté tandis que ma joue me picote.
- Ça c'est pour m'avoir giflé ! Et ça c'est parce que les femmes sont des bonnes à rien ! Me hurle-t-il avant de m'asséner une autre gifle.
Il me lâche finalement parterre et je mets automatiquement ma main sur ma joue qui prend une couleur écarlate. Si il savait qui suis-je, depuis longtemps il serait à genoux à m'implorer son pardon.
- Les femmes ne sont pas des bonne à rien ! Votre femme vous a sûrement quitté car vous ne la méritez pas ! Je réplique en le regardant prendre un bâton fer.
Mon cœur se met à affoler et je me recule vers la poubelle.
Il donne soudainement un coup sur la poubelle en face de moi et un cri de frayeur s'échappent entre mes lèvres.
Il lève subitement le bâton vers ma direction et je me mets en boule sur moi-même en attendant le coup.
Mais il y a rien. Au lieu que je reçois le fer sur ma tête, j'entends plutôt un objet tomber au sol dans un bruit strident suivit des grognements et des implorations. J'enlève mes mains devant mes yeux et observe le fou se faire battre avec un homme de dos à moi. L'homme en chemise blanche se débrouille plutôt bien et réussi à mettre l'homme fou au sol.
- Dégage d'ici barbare ! Crie une voix grave ce qui me transir de peur.
Le fou se lève apeuré et me lance un regard furtif avant de s'enfuir.
Oh mon dieu, faites qu'il me remarque pas, faites qu'il ne me remarque pas...
- Et toi ! On a des comptes à régler ! Me gronde Stefano d'une voix froide en me portant dans ses bras.
Je crois que mon coeur à raté deux battements.
- Mais... Me... J'avais...
- Silence ! Hurle Stefano tandis je décide finalement de fermer ma bouche.
C'est partie pour une remontrance...
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