🔷️Chapitre 13
Pdv Cléo
C'est en observant le ciel à travers l'hublot que je lâche un soupir de lassitude avant de m'affaler sur le siège. Encore trois heures avant l'atterrissage. Encore trois heures d'ennuis.
Je prends le magasine qui se trouve au dessus de mes genoux et commence à feuilleterl es pages. Prince Stefano ici, prince Stefano là-bas, Prince Stefano fiancé avec une mystérieuse jeune femme.
Stop ! On a compris que votre prince est votre préoccupation, mais voilà quoi ! Chaque magasine parle de Stefano et cela me fatigue.
- Jalouse ? Me demande-t-il.
Quoi jalouse ? Je ne suis pas du tout jalouse de quoi que ce soit.
Depuis ce matin, j'étais en mauvaise humeur. Se réveiller à quatre et demi en matin par une trompette dans les oreilles, c'est le pire des réveils. Déjà, il faut être content que j'ai fait l'effort de mettre mon réveil à cinq heures. Car moi je réveille comme bon me semble mais me réveiller avec une trompette comme dans un camp de militaire, c'est non ! Je suis impressionné que mes oreilles ne souffrent pas. Je suis de nature fragile.
- Non. Tu n'as plus de vie privée. Répondis-je en baillant.
Je tourne une page et je crois faillir faire une crise cardiaque. Me... Mais c'est quoi cette photo de nous. Mes frères et soeur dans la piscine et moi je suis de dos !
Roh là là mais ces paparazzis, toujours là faire à nous rendre la vie plus compliqué qu'avant. Ça y est, mes frères seront harceler de questions et de lumières qui vont les projeter en plein face. Si ils font des recherches approfondi sur eux boum, notre vie privée c'est fini. Mais cela dit, nous voyons bien le visage le visage et Jasper et Aloyca. Lia et Jack nous les voyons pas trop à cause des éclaboussures d'eau.
- Satané photographe ! Si t'avais pas...
- Ne commence pas Stefano. Nous devrons remettre les pendules à l'heure. Lui coupé-je en le regardant droit dans les yeux.
Là, je parie qu'il allait dire " C'est ton amie qui nous amené des problèmes " Mais non. Ce n'est pas elle. Je m'en rappelle d'avoir entendu un petit bruit derrière moi ce jour-là et Acilia n'était pas là.
- Oui... Excuse-moi. S'excuse-t-il froidement.
Mouais. Ce n'est pas tous les jours qu'il s'excuse.
- Dés que nous atterrissons le sol grec, un chauffeur viendra nous récupérer pour nous déposer à réunion importante avec le roi de Grèce. Il y aura des personnes imporantes. Reprend-t-il sérieusement.
Je reprends mon sérieux et m'assieds droit.
- Et moi ? Ma tâche consiste à faire quoi ?
- Garder le silence. Tu vas y écrire des informations très importante sur un petit bloc note. Me répond-t-il sérieusement.
Pardon ?
- Je vais faire ta secrétaire ? Je pouvais rester dans ma chambre au lieu de te suivre comme un toutou. Grogné-je.
- C'est le meilleur pour toi Cléophée. Tu pourrais dire des choses sensibles. Réplique-t-il un peu froidement.
Je décide de ne riens répliquer et me retourner à ma comtemplation de nuages.
C'est qu'il ne sait pas, c'est que je vais pas garder ma langue dans la poche en les regardant parler. Mon père m'a bien assez appris sur les réunions que nous aurons dans quelques heures. Je peux lire des graphiques, argumenter et toujours gagner. Bref, tout ce qui touche sur le finances et le mathématiques c'est mon truc.
- Tout le monde sait que tu es ma fiancé mais ils ne savent pas que tu es l'héritière de l'Écosse. Ajoute-t-il en posant une main... Sur ma cuisse ?
De suite je dégage sa main sur ma cuisse et me colle vers l'hublot.
Non mais il est fou ? Ce gars cherche vraiment sa mort, lui.
- Je n'ai pas la peste. Réplique-t-il les sourcils froncés.
- On ne sait pas. Il est préférable que nous gardons nos distances. Retorqué-je en le regardant se lever pour prendre place sur mon siège.
- Mais tu fais quoi ? Tu ne vois pas que le siège est petit pour deux personnes ! m'écrié-je tandis qu'il met ses bras autour de moi et ensuite poser sa tête contre la mienne.
Eh voilà, je rougis à nouveau à cause de ce rapprochement.
- Je vais te montrer que je suis pas atteinte de la peste et puis cette maladie a disparu depuis des siècles.
- Mais je rigolais St... Stefano. Espace personnel ! Crié-je, excédé en le poussant avec mes maigres forces.
Il faut qu'il part. Je commence à avoir chaud et je parie que mon visage est cramoisie. Et ce cœur qui bat bien plus vite qu'à la normal. Si ça continue comme ça, je risque de mourir... Non ?
- Non. On va rester comme ça jusqu'à l'avion atterrit et je crois que t'auras bien besoin de quelqu'un pour te calmer avec mes sièges en cuir qui m'ont coûté une fortune. Dit-il ce que m'énerve deux fois plus.
- T'es riche, tu peux t'en racheter d'autres sièges.
- Certes mais c'est bien d'éviter de jeter l'argent à la fenêtre aussi.
Mais il trouve toujours une réponse à tout mes répliques et ça m'agace !
J'arrête donc de le repousser car c'est inutile. C'est vrai, avec un corps musclé jusqu'aux orteils aux oreilles devant moi, je ne peux rien faire avec ma force de fourmi.
Je me retourne donc vers l'hublot pour une énième fois et j'entends dire :
- T'es magnifique avec ton visage rouge.
Et ma main sur ton visage sera magnifique aussi. Prions à dieu que je ne meurs pas tout de suite avec ce corps chaud à côté moi. Je n'ai pas envie de m'exhaler dans les minutes qui suivent. Et je suis trop serré.
Je me pose la question si cet homme, n'est pas comme par hasard en manque d'amour...
***
Notre avion s'est déposé sur le sol grec depuis une demi heure et maintenant nous sommes dans une voiture qui nous emmène vers la réunion avec le roi grec ainsi les directeurs d'entreprises.
- Tu aurais pu me dire la réunion plus tôt. Je suis mal habillé. Pesté-je en montrant d'un signe de main ma robe rouge à dentelle.
Il regarde ma tenue et hausse un sourcil.
- Mais c'est bon la tenue. Réplique-t-il.
- Non c'est pas bon du tout ! Là c'est comme si j'allais à une fête de Noël !
Aller à une réunion avec une robe à cocktail c'est pas professionnel. Je préférerais de mettre une robe noire. Ça fait plus professionnel et chic. Bref, vous voyez le genre.
- Toujours les femmes... Je l'entends dire.
On est ainsi, point barre.
Quelques minutes plus tard, la voiture s'arrête devant une grande bâtisse vitrée jusqu'au sommet.
- Mais...mais je vais perdre la vie dans cette mer d'humaine ! Couiné-je en observant déjà tous ces photographes et compagnie devant notre voiture.
- Je serai là. T'inquiète pas. Dit-il avant de sortir de la voiture.
Les photographes s'empressent à prendre une multitude de photos et les flashs s'enchaînent. Comment peut-il pas devenir aveugle ?
La porte de mon côté s'ouvre et un brouhaha se précipite vers ma personne. Un brouhaha qui me donne déjà une affreuse migraine. Je prends la main de Stefano et celui-ci s'empresse à mettre sa veste sur ma tête.
Au revoir coiffure...
- Tu tiens ma main et tu me suis sans répondre aux questions des journalistes. M'ordonne-t-il.
Comment tu veux que je les réponds si je ne parle pas grec ?
Je me sens râler vers l'avant et je failli de tomber à mainte de reprise avec ces talons. Je sais marcher dans des talons mais là j'ai l'impression d'être dans une boite de sardine.
Les portes se referment et j'entends moins la foule. J'enlève la veste de Stefano et soupir en voyant mon reflet dans le miroir en face de moi. Super, je ressemble à une lionne !
- Tu vois, tu as survécu dans cette mare d'humaine. Réplique le prince.
- Oui et je suis impressionné que mes oreilles peuvent encore écouter. Dis-je en arrangeant mes cheveux.
- Stefano ! Ça fait longtemps qu'on ne sait pas vue. S'exclame un homme en se dirigeant vers nous.
- Moi de même Demetri. Dit Stefano en serrant la main du vieil homme.
Ils échangent quelques paroles en grec que je comprends à peine et ensuite le regard du vieil homme tombe sur ma personne.
- Eh bien ! Voici la mystérieuse fiancée du prince d'Italie. Vous venez d'où ? Me demande l'homme tout souriant.
- D'Italie.
- D'Écosse.
Je me tourne vers Stefano. Nous venons dire en même temps de pays et là il faut nous nous mettons d'accord.
- Elle... Elle vient de l'Écosse mais elle s'est installée en Italie il y a quelques mois maintenant. Explique Stefano tandis je me contente de hocher la tête.
L'homme me regarde en plissant ses yeux et je lui fais un sourire gêné. Stefano aide moi...
- Vous ressemblez à une de mes amies qui nous a quittée il y a cela six mois maintenant. J'aurai bien voulu de venir à l'enterrement mais ils m'ont dit que c'était privée. Bref, comment vous appelez-vous ?
J'ai cru voir ma vie défiler devant mes yeux.
- Cléophée. Répondis-je.
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