Louis Cyr
Louis Cyr est un célèbre homme fort canadien-français. Cyr n'a jamais refusé un défi et n'a jamais été défait dans son pays ou à l'étranger. Il acquiert sa renommée avant même que l'on tienne des registres sur son sport et avant même que l'haltérophilie ne soit intégrée aux Jeux olympiques.
Oui! Nous avons eu ça! Il a accompli des exploits extraordinaires dans sa vie, que plusieurs hommes forts n'ont jamais pu accomplir!
Exploits:
MAI 1883 : À Lowell, au Massachusetts, Louis Cyr, âgé de 19 ans, impressionne des centaines de personnes en soulevant de terre jusqu'aux épaules une pierre pesée officiellement à 514 livres. Un exploit qui reste inégalé à ce jour.
MAI 1884 : au Mechanic's Hall de Montréal, Louis Cyr exécute son premier back-lift officiel en soulevant une plateforme chargée de 15 hommes et pesant au total 2465 livres
17 MARS 1886 : à la Salle Jacques-Cartier de Québec, Louis Cyr a le dessus sur David Michaud (un soldat de la Citadelle de Québec) pour le titre de l'Homme le plus fort du Canada. Il s'agit de la première rencontre officielle du genre en Amérique.
5 DÉCEMBRE 1890 : dans les bureaux du National Police Gazette de New York, Louis Cyr soulève 484 livres d'un seul doigt, ce qui est l'équivalent d'un ours noir d'âge mature.
19 JANVIER 1892 : au Royal Aquarium de Londres, Louis Cyr bat tous les records existants, devant 5000 personnes. Il est consacré l'Homme le plus fort du monde par le London Sporting Life, le London Times, le National Police Gazette et la presse nord-américaine. Et il est demeuré invaincu.
Et l'exploit qui lui a été le plus fatal était celle des chevaux! Je vous explique...
Le 21 septembre 1891, au parc Sohmer de Montréal (sur l'actuel emplacement de la Maison de Radio-Canada), Louis Cyr retint, par la seule force de ses bras, deux paires de chevaux de la King Express Company, pesant 4800 livres au total.
Le sang coulait de ses oreilles, il forçait tellement fort que son visage était presque bleu!
Mais cet exploit, ayant été fatal pour sa santé ne l'arrêta guerre!
Mais il mourra le 10 novembre 1912 à l'âge de 49 ans.
Atteint de la maladie de Bright, il doit se retirer prématurément de la compétition et de l'exhibition de tours de force. Il s'installe dans une ferme à Saint-Jean-de-Matha, où il reçoit ses amis, raconte ses exploits et, de temps à autre, se mesure à des compétiteurs qui veulent s'emparer de son titre de champion, comme le géant Édouard Beaupré en 1901. Le dernier en liste, Hector Décarie, que Cyr affronte au parc Sohmer à Montréal en février 1906, ne peut le lui ravir, mais Cyr, qui connaît ses limites et son état de santé précaire, en profite pour léguer lui-même son titre au jeune aspirant.
Cyr meurt d'une néphrite chronique le 10 novembre 1912 à Montréal, dans la maison de sa fille et de son gendre, le docteur Zénon Maxime Aumont. Il est enterré le 14 à Saint-Jean-de-Matha, où son corps repose toujours.
Dès le lendemain de sa mort, les journaux diffusent la nouvelle. Le Soleil et La Presse, notamment, annoncent son décès à la une et consacrent, tout comme Le Devoir et La Patrie[10], plusieurs colonnes à sa biographie et à l'énumération de ses exploits. Le journaliste du Soleil souligne que « sa glorieuse carrière d'athlète a contribué à jeter sur les canadiens-français l'éclat d'une réputation de force et de vigueur physique peu commune ». Ses contemporains ont immortalisé leur héros par une statue fort imposante, maintenant propriété du Musée de la civilisation à Québec, et qui permet aux Québécois de ne pas oublier Louis Cyr, dont on dit encore que les exploits sont restés inégalés.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top