Chapitre sept
Quand nous arrivâmes à la maison, BaekHyun était dans le salon à regarder la télévision. Quand il nous vit entrer, ses yeux voyageait entre Calissa et moi. Il semblait hésitant puis se tourna vers moi :
-Tu es la vrai ?
-Oui. Dis-donc, à regarder la télévision, on dirait que tu n'en a presque rien à faire de ce qui se passe en ce moment.
-Je n'allais pas te suivre, t'allais râler. Et je n'avais aucune idée où elle était.
-Je l'ai appelé Calissa pour ne pas nous confondre.
-Bien.
-Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Calissa s'approcha de BaekHyun un peu trop près à mon goût. Je fronçai les sourcils, BaekHyun le vit.
-Heu... je dois vérifier certains de tes câbles. Tu es partie alors que tu n'es pas totalement terminée.
Elle se mit à rire puis partis dans le bureau. Elle était comme moi donc je savais qu'elle avait ri car son impatience lui avait joué un tour.
Je les suivis jusque dans le bureau, croisant les bras, et regardai BaekHyun pianoter sur l'ordinateur et Calissa se mettre en place dans l'armoire. Cette dernière faisant office de capsule. Elle souriait bêtement en regardant BaekHyun, tandis que ce dernier trafiquait quelques trucs sur elle. Puis, en passant ses mains dans son dos et donc se collant à elle, Calissa releva son regard vers moi. Elle semblait narquoise. Ca m'exasperait, je detournai le regard. Elle profite de lui ou quoi ? Elle veut me rendre jalouse ?
-Chloé, passe-moi le...
-Non, débrouille-toi.
Je quittai le bureau en claquant la porte et me rendis dans la cuisine pour aller prendre un chocolat chaud. J'étais énervée mais vraiment... AAAH !! Merde, ma tasse. Je ramassai les débris et en pris une nouvelle. Fais chier. Je me postai devant la grande fenêtre et admirai le ciel grisâtre tout en buvant mon chocolat chaud. Je soupirai, j'étais enfin calmée. Je décidai alors d'aller aider BaekHyun.
-Je viens vous...
BaekHyun se tourna vers moi. Il était assis sur le bureau et Calissa était debout entre ses jambes. Il avait les épaules découvertes tandis qu'elle n'était qu'en soutien-gorge. Je secouai la tête, dégoutée.
-Attends, Chloé. Je vaus t'expliquer.
-NON !! Non. Y a rien à expliquer. Je t'ai vu avec en train de... de... putain j'y crois pad. T'es qu'un connard, BaekHyun, UN CONNARD !!
En criant, la bionique cria elle aussi et tomba en arrière. Qu'est-ce que j'avais fait ?
-Elle ressent tes émotions, et celle que tu viens d'avoir était trop forte pour son système. Car elle n'est pas encore tout à fait au point donc au moindre choc, elle a un court circuit.
BaekHyun remettait timidement sa chemise sur ses épaules mais la laissait ouverte car il se rua sur l'ordinateur pour exécuter une action informatique.
-Qu'est-ce que tu fais ?
-Je la désactive.
-Tu peux le faire ?
-Du moins pendant quelques heures. Voilà.
-Pourquoi seulement quelques heures ?
-Parce que j'ai autre chose à faire.
Il se tourna vers moi. J'avais soudainement peur car ses yeux étaient froids et il semblait déterminé. Il me prit la main et me tira jusque dans notre chambre où il ferma la porte. Il me poussa violemment sur le lit et resta debout a me regarder de haut. Il n'allait tout de même pas me tuer au profit de la bionique ? En sachant qu'elle vivrait plus longtemps que moi.
-Je peux t'expliquer maintenant ? Tu vas m'écouter ?
J'hochai doucement de la tête. Il se retourna et s'assit sur le bord du lit. Puis il pointa le haut de sa colonne vertébrale du bout de son doigt.
-Ici est un os pour vous, les humains. Pour moi, c'est un bouton qui m'imobilise. Essaie.
Je m'approchai et appuyai dessus. BaekHyun tomba en arrière sur moi. Il était inconscient.
-BaekHyun ?
Je le secouai. Aucune réaction. Je rappuyai sur le bouton et BaekHyun s'éveilla d'un seul coup en prenant une grande inspiration, comme quelqu'un qui a exercé de l'apnée.
-Tu... tu vois ? Eh bien... Elle avait appuyé là pour... pouvoir faire ce que tu as... vu.
-D'accord, je te crois.
J'étais choquée. C'était comme si je venais d'apprendre qu'il était bionique. BaekHyun était toujours de dos et reprenait sa respiration. Je posai mes mains sur ses épaules et fit doucement glisser sa chemise.
-C'est agréable de pouvoir te sentir de la sorte.
Je me collai à lui et glissai ma tête dans son cou. J'embrassai sa peau si douce tandis que mes cheveux carressaient son torse. Il se tourna vers moi et prit mon menton du bout des doigts.
-Il me semble que nous avions entrepris quelque chose que nous n'avions pas conclu.
Je déglutis bruyamment, ce qui le fit rire. Il passa ses mains sur mes hanches puis me fit allonger sur le lit. Il m'enleva mon t-shirt puis mon pantalon. Je rigolai.
-T'es pressé ou quoi ?
-Putain si tu savais. Tu me rends fou, Chloé.
Il se jeta sur moi et m'embrassa le cou tout en laissant quelques marques. Je soupirai, ce qui semblait lui donner plus d'entrain. Il susurrait mon prénom, encore et encore. Je commençai à me mouver en-dessous de lui, rencontrant son corps rongé par l'envie.
-Ahhn, Chloé.
-N'attends plus. Je te connais.
Quand BaekHyun attend longtemps quelque chose qu'il désire, il devient fou. Ça me rappelait la fois où nous avions fait la queue pendant une demi-heure pour deux glaces. Et comme BaekHyun avait faim, il était énervé. Il avait littéralement englouti sa gourmandise ! Mais aujourd'hui... c'était moi sa gourmandise. Qu'il allait dévorer tout cru. À trop réfléchir, je ne vis pas que BaekHyun avait enlevé le reste de ses vêtements ainsi que les miens. Il glissa doucement, je sentai sa peau bouillante contre la mienne. Je passai alors mes mains dans son dos tandis que les siennes passaient le long de mes côtes et de mes hanches. BaekHyun se fit de plus en plus entreprenant, je rougissai par le plaisir et la chaleur qui m'envahissaient. BaekHyun venait régulièrement poser ses lèvres si douces sur les miennes. Sa respiration était saccadée, tout comme la mienne. Et ses yeux reflétaient le désir qu'il éprouvait à mon égard. Dans un râle virile et passionné, il me chuchota un "Je t'aime" alors que je hurlai son nom dans le même temps. Nous étions recouvert d'une fine pellicule de sueur, une des traces physiques de notre ébat, à compter avec les baisers et les marques de possession. Et autres, bien entendu. Mais la trace psychologique de ce que nous avions enfin "conclu" comme le dirait BaekHyun, c'est que nous nous étions mutuellement prouvés qu'on s'aimait.
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