Réveillé par le feu des projecteurs, il ne se retrouve pas seul, il est accompagné d'innombrables hommes et femmes. C'est fou autant de monde, dans une pièce paraissant tellement petite pour les plus grands.

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Le jour imposant par sa cruelle clarté, son illustre beauté et sa grande magnificence. Nous ne sommes jamais ce que nous souhaitons profondément la nuit.

Une fois revenue, nous redevenons ce que nous étions, des âmes perdues dans le village effroyable du monde.

Pourchassés par des souvenirs refoulés et violents, nous sommes frappés par les remords et les regrets. Poignardés par l'incapacité de devenir ce que l'on est vraiment.

Une fois le jour revenu, on essaye d'oublier, on veut vivre sa vie sans toutefois se soucier réellement de quoique ce soit. L'heure semble importante, mais pour quelle raison ?

Demandez à Sam's. Je l'ai écouté, je l'ai aimé et je l'ai validé.

La vie est une sacrée comédie dramatique, chacun y joue son rôle, mais est-ce vraiment un jeu ?

Bien, mal, enfer, paradis, réalité, fiction, vécu, fantasmes, où se situe la limite ?

Plongez dans les confins de mon esprit, nous tenterons ensemble d'en décoder les liens et les signes, aussi abstrait soient-ils.

Et au final le cycle de l'enfer dans le paradis reprend, chaque acteur du spectacle de la vie se met en place, ils ont tous peurs mais se contente de sourire pour oublier.

Une scène remplie d'hypocrites, des joueurs ne savant pas qui contrôle tout, la pluie tombe sévèrement sur les pauvres, le soleil bronze gentiment les riches. On fuit la mort, mais nous courons tous dans le sac, certains continue, d'autres arrêtent.

Les dieux s'amusent dans le théâtre, ils savent tout. Le serpent a voulu nous sauver, mais la connaissance est interdite aux hommes.

- Contentez vous de jouer et c'est tout ! Crie l'un d'eux

Les autres éclatent de rire, de plus en plus fort, mais aucun homme, aucune femme n'a pu entendre, je me suis arrêté et je me suis senti observé alors j'ai arrêté de jouer.

Regard vide, mon âme est à vendre, le diable est le premier à soulever du doigt.

- À toi, tu n'a que droit au prêt. Répond une force supérieure à la mienne

Lucifer assit au première loge en compagnie d'Ève, acquiesçait d'un joli sourire narquois.

Des yeux qui parlent, aucune voix ne parvient aux anges, les metteurs des jeux de lumières, sont-ils des traîtres ? Ou juste des esclaves plus puissants que les hommes, n'obeissant qu'aux dieux capricieux ?

Tantôt acteur, tantôt spectateur de sa propre existence, bienvenu.e.s dans le monde, inspiré de mes merveilleux cauchemars.

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Dérangé par autant de monde et même sans les voir, de la présence inéluctable des plus grands, il s'évanouit pendant la pièce qui se jouait, tout le monde l'a vu tomber, mais tous l'ont ignorer, tout le monde sauf.
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