chapitre21

Olympia

Nous nous retrouvons sur une des terrasses de l'immense maison des Yen, je n'ai toujours pas la moindre idée de ce que veut mon mari.

On dirait que quelque chose le tracasse.

—Ma princesse, tu promets de rester calme ?

—Je te le promets, alors que se passe-t-il ?

—Je ne sais pas par où commencer.

—Par le début ce serait bien.

—Olympia, je t'en prie ce n'est pas facile de m'ouvrir à toi et tu ne me facilite pas la tâche.

—Bon ! Si tu commencer car ma patience arrive à bout.

—Olympia !

—Quoi Olympia ? Je ne suis plus ta princesse là ? Accouche Dario, ou je rentre retrouver Chisato.

—Je ne connaissais pas ce visage-là Olympia, mais il est vrai que nous nous ne connaissons pas depuis longtemps.

—Et quoi ? Je ne te plais plus car tu viens de découvrir que ta femme a un sale caractère ?

—Bon très bien va rejoindre Chisato, je vais m'occuper de mon côté.

—Tu sais quoi Dario, fais ce que tu veux. Moi je rentre, et si tu veux me faire des excuses tu sauras où me trouver.

Sans lui laisser l'occasion de répliquer, je rentre et vais aux toilettes.

Dario

Je n'ai rien compris à ce qui vient de se passer, je ne savais pas qu'Olympia pouvais être comme ça.

Peut-être que monsieur Yen à raison, je ne peux pas n'avoir qu'une seule femme dans ma vie.

Quand je rentre je cherche ma femme mais ne la voit nulle part. En revanche je vois Amber qui vient dans ma direction.

Peut-être qu'elle m'aidera à évacuer ma colère.

Plus elle avance, plus je vois qu'elle n'a pas changé. Elle est toujours aussi belle.

3 ans plus tôt...

Cela fait maintenant plus d'un an que je vis avec Amber, au début ce n'etait que pour m'amuser les soirs où je ne trouver personne d'autres.

Mais un soir, j'avais trop bu et j'ai oublié de mettre une capote et on connait la suite.

Amber est une femme qui ne rêve que d'une chose : avoir du pouvoir. Et pour cela il lui suffit d'avoir un enfant de moi.

Alors malgré mes réticences au fait de devenir père, j'ai assumé tout ça et j'ai emménagé avec elle.

Au début cela ne devait durer que le temps de sa grossesse car mes parents ne me voyaient pas épouser une femme comme elle. Mais moi j'ai tout fait pour elle et cet enfant à venir.

Mais lors de la visite des cinq mois de grossesse, l'inimaginable est arrivé.

Pendant l'échographie, le médecin faisait une tête étrange. Et le verdict est tombé, elle avait perdu l'enfant.

Pendant près de deux semaine elle pleurait nuit et jour, je ne savais pas comment me comporter avec elle, et elle me rejeter.

Alors je suis sorti et j'ai sauté tout ce qui bougeait. Tous les soirs, elle savait ce que je faisais mais ne disait rien, jusqu'à un soir.

—Tu vas encore trouver une pute pour la soirée, Dario ?

—Qu'est-ce que cela peut bien te faire ? Tu es devenue une vraie reine des glaces et moi j'ai besoin de chaleur dans mon lit.

—Tu es le pire des connards, je t'ai déjà dit que pour que je redevienne comme avant tu n'a qu'une chose à faire.

—Là tu peux toujours rêver, tu ne seras bonne qu'à être ma maîtresse et encore je suis trop généreux.

—Tu oses dire cela alors que j'ai porté notre enfant ? Je te demande juste de faire de moi ta femme et tu pourras avoir toute les femmes que tu veux. Je ne ferais jamais de crise de jalousie.

—Jamais de la vie. Et tu sais quoi, j'en ai marre de toi, ce soir je ne rentrerais pas et quand je reviendrais demain je ne veux pas te voir ici. Je ne veux plus entendre parler de toi Amber, c'est bien compris ?

—Connard. Si c'est ce que tu veux, je le ferai, mais un jour on se retrouvera et là je ferais ce que je voudrais de toi.

—Tu peux toujours rêver, si je te revois un jour la seule chose que je ferais c'est de sauter et de jeter comme la salope que tu es.

La retrouver ici après ce qui s'est passé est assez étranger, mais je ne vois pas la colère dans ses yeux, au contraire.

—Bonsoir Dario, alors comment vas-tu depuis le temps ?

—Bien et toi Amber ? Que me vaut le plaisir de te voir ici ?

—Je travaille pour la famille Yen, et quand j'ai appris que tu serais là ce soir, je me suis dit que ce serait sympa de te saluer.

—Alors bonjour !

Il ne faut pas que je tombe dans ses filets, j'aime ma femme même après notre dispute.

Depuis tout ce temps je n'ai droit qu'à un simple bonjour ?

—Tu dois savoir que je suis marié aujourd'hui. Alors oui tu n'as droit qu'à un simple bonjour.

Elle s'approche plus près de moi, il faut que je me contrôle, que je pense à Olympia.

—Oui je le sais Dario, mais je ne savais pas qu'elle t'avait coupé les couilles la petite Coppola.

Là c'est le mot de trop, je me rapproche d'elle et lui roule une pelle du tonnerre de dieu et lui donne rendez-vous dans un hôtel.

Olympia

Cela fait un bon moment que je me suis enfermé dans les toilettes mais je n'ai pas la force de sortir. Je ne veux pas affronter sa colère.

Je ne sais pas pourquoi je me suis mis en colère comme cela, après tout il voulait juste me parler.

Quand je trouve la force de sortir, j'entends la porte s'ouvrir et entends la voix de deux femmes. Je dois avoir une tête à faire peur alors je reste dans mon coin.

Je les entends parler des hommes du soir et que le seule qui trouve grâce à leurs yeux est mon mari.

Je ne vais pas les contredire, mon mari est un très bel homme, mais la suite de la conversation me laisse de marbre. Ce n'est pas possible, elle doit se faire des films. Il faut que je sorte de là au plus vite.

Elles continuent leur discutions pendant dix minutes puis elles partent.

Je suis sortie, me suis regardée dans le miroir et me suis refaite une beauté. Je voulais juste retrouver mon mari.

Mais quand je suis sortie des toilettes, Chisato m'a sauté dessus pour me demander ce qui n'allait pas car elle trouver que j'avais mise beaucoup de temps.

Pour faire court et ne pas l'avoir trop longtemps dans les pattes, je lui ai dit que ma santé n'est pas en forme et que je voulais retrouver mon mari pour rentrer.

Elle m'a dit que dans mon état je devrais me reposer. Elle est sûr que je suis enceinte alors que moi je suis sûr du contraire.

Puis un homme que je pense être l'un des gardes du corps de son mari est venu nous voir pour nous prévenir que nos maris étaient partis pour affaires, et qu'il ne fallait pas les attendre.

Je ne savais si c'était la vérité, mais j'étais un peu rassurée.

Epuisée par toutes les émotions que j'avais ressenties ce soir, j'ai pris congé de Chisato et ai pris le chemin de l'hôtel.

Dario

Pour me couvrir devant les invités, j'ai demandé à monsieur Yen de dire que lui et moi sommes partis pour affaires.

Quand je suis arrivé à l'hôtel où j'avais donné rendez-vous à Amber, elle était déjà là.

Et sans prendre le temps de réfléchir, j'ai arraché tous ses vêtements.

—Enfin je retrouve l'homme qui m'a donné tant de plaisir dans le passé.

—Fermes-là. Ce soir je veux juste ton cul, rien de plus.

—À vos ordres, monsieur. Je vois que tu es près pour moi.

—Fermes-là et suces moi.

Elle ne se fait pas priée, et sort ma queue de son antre.

Elle commence à me sucer et mon dieu elle fait ça bien, pas autant qu'Olympia mais c'est pas mal.

Et là juste avant d'arriver à l'orgasme, je me rends compte de ce que je fais. Je suis en train de tromper ma femme, la seule que j'aime.

Avec une trainée qui plus est. Je me dégage au plus vite de sa bouche, elle ne comprend pas ce qui se passe.

—Tu veux déjà passer aux choses sérieuses Dario ? Tu es si affamé que ça ? Ta femme fait mal son travail on dirait.

Elle a dit le mot de trop, je l'attrape par les cheveux. Mais elle croit que je joue avec elle.

—Oh oui Dario, sois brutal avec moi tu sais que j'aime ça.

—Salope. Je ne joue plus, tu me dégoutes. Comment ai-je pu me laisser faire ? Merde, Olympia ne me le pardonnera jamais.

—Dario, je viens de te faire une pipe d'enfer et toi tu ne penses qu'à ta femme. Je ne t'ai pas forcé que je sache pour que tu rentres ta bite dans ma bouche.

Elle est encore plus garce que dans mes souvenirs, je ne comprends pas comment j'ai fait pour tromper ma femme avec cette pute.

—Amber fous le camp, dégages !

—Quoi ? Tu me chauffes, me déshabilles et tu me jettes ? Non mais pour qui tu me prend connard ? Ta pute de femme doit être encore en train de boire et si cela se trouve elle aussi s'est trouvée une âme charitable pour la faire jouir. Alors tu peux prendre ton temps et me baiser comme il se doit.

—Amber c'est la première et dernière fois que tu traites ma femme de pute, la prochaine fois tu vas les regretter.

—Non ?! Je n'y crois pas, le grand Dario Coppola est amoureux. Alors là je dois dire qu'elle a fait fort cette salope, tu es devenu son petit toutou tout gentil et mignon. Mais que va-t-elle dire quand je lui dirai ce que je t'ai fait ce soir ?

Alors elle avait tout prévu. Elle a le regard d'une femme qui est prête à tout pour arriver à ses fins. J'ai envie de vomir.

—Tu ne lui diras rien du tout, tu m'as bien compris ?

—Si tu veux que je me taise il me faut quelque chose en échanger Dario.

—Que veux-tu ?

—Que tu me fasses jouir toute la nuit, et alors peut être que je la fermerai.

—Tu n'auras plus jamais rien de moi, et pour ce qui est de ma femme je vais la retrouver et tout lui raconter.

Il faut que je parte d'ici au plus vite, mais avant d'arriver à la porte Amber m'interpelle.

—Oui c'est ça va retrouver ta femme, la queue entre les jambes, mais sache que je n'en ai pas terminé avec toi et ta femme.

—Amber je vais te donner un seul et unique avertissement. Si tu ne touches ne serait-ce qu'un cheveu d'Olympia, je me ferais un plaisir de te mettre une balle mettre les deux yeux.

Je suis revenu le plu vite possible à ce foutu bal pour trouver ma femme. Amber a peut-être raison, ma femme a dû trouver un amant. Je ne l'en croit pas capable, mais je l'ai blessé ce soir.

Je la cherche partout mais ne la voit pas. Mais je remarque Chisato.

—Chisato, sais-tu où est ma femme ?

—Dario ! Tu es déjà de retour, mon mari n'est pas avec toi ?

—Non il avait encore des choses à traiter, mais je voulais retrouver ma femme alors je suis revenu seul, alors sais-tu où elle est ?

—Elle est rentrée à votre hôtel car elle ne se sentait pas très bien.

—Merci Chisato, je vais la retrouver. À demain.

—Avec plaisir, mais si tu veux mon avis, une femme dans cet état doit être ménagée.

Je n'ai pas le temps de penser à ce qu'elle dit, il faut que je rentre et que je retrouve ma femme pour tout lui dire.

Quand j'arrive à notre hôtel, je prends l'ascenseur ais j'ai l'impression qu'il met beaucoup plus de temps que d'habitude.

Une fois arrivé, je vais directement dans la chambre pour trouver la femme que j'aime.

Olympia

Il est près de deux heures du matin quand j'entends des bruits de pas arrivant vers la chambre. Ce doit être Dario.

J'avais l'habitude de sentir son odeur quand il rentrait tard le soir, comme aujourd'hui. Et même si cela fait peu de temps que l'on est ensemble, je reconnaitrais son parfum entre mille.

Mais ce soir ce n'est pas le sien, mais celui de la femme aux toilettes.

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