chapitre 6
Olympia
Quelques minutes plus tard, un serveur vient nous annoncer que le dîner va être servi.
—Bon, je crois qu'il est temps d'y retourner.
—Oui !
—Souhaitez-moi bonne chance les filles, j'ai mes beaux-parents à affronter, il me faut tout le courage que vous pourrez me donner.
— Tout va bien se passer, nous croyons en toi, à demain ma puce.
—Oui, à demain au brunch.
—Tu nous raconteras ta nuit de noces ! Et tu me donneras absolument tous les détails, miss.
—On verra ça, Aglaya.
Les filles partent rejoindre leur table, et je me dirige vers la mienne.
À notre table, il y a juste ma belle-mère, mon mari n'est pas encore revenu, aurait-il dû mal avec le fait que j'ai tué un de ses hommes ?
— Tout se passe bien pour vous Elena ?
— Oui ma belle ! C'est plutôt à moi de te demander ça, mon fils n'est pas avec toi ?
— Non, il a eu une urgence, d'après ce que j'ai compris. J'espère que ce n'est pas trop grave.
Et allez, encore un mensonge. Ce soir je dois passer plus de cinquante pour cent de mon temps à mentir, mais je fais ça pour la bonne cause enfin j'espère.
— Ça ne pouvait pas attendre demain ? Ces hommes vont me tuer avec leurs histoires.
— Ce n'est pas grave, et puis s'il s'en occupe ce soir c'est que ça doit être très important.
Et un de plus ! Bientôt, je vais battre mon record personnel de mensonge dans une soirée.
— Tu es la femme qu'il lui fallait, c'est un vrai plaisir de t'avoir dans notre famille Olympia.
De loin, je vois mon père, mon mari et mon beau-père qui viennent nous rejoindre.
Quand Dario arrive, il m'embrasse.
La façon qu'il a de le faire donne l'impression que ça fait des années que l'on se connaît et qu'il y a de l'amour entre nous.
— Vous formez vraiment un très beau couple, les enfants !
— Merci Elena.
— Ma mère a raison, avec une aussi belle femme que toi ce n'est pas possible autrement.
Il faut qu'il arrête ou il va finir par me faire rougir !
— Alors comme ça, Olympia, tu es médecin ?
— Oui, mais j'ai arrêté mon activité pour me consacrer à ma nouvelle vie.
Vu que votre fils, me la si gentiment demandé, non je devrais plutôt dire obliger, mais ça bien sûr il faut que je le garde pour moi, car j'ai la sensation que mon beau-père ne m'aime pas beaucoup.
— Oui, Mama, ma femme n'est pas seulement belle, elle a aussi un cerveau.
— Merci pour tous ces compliments.
Tout ce qu'il dit me déstabilise. Je ne sais pas si c'est pour faire bonne figure ou si c'est la vérité. Cet homme est un véritable mystère pour moi.
— Mais c'est tout naturel, mon amour.
— Oh déjà des petits surnoms ! Comme c'est mimi ! Olympia, une amie m'a dit que tu faisais partie d'une association qui vient en aide aux enfants défavorisés du monde entier.
— Mama, je trouve ça bien que ma femme soit une personne qui ne pense pas qu'aux vêtements, bijoux et j'en passe.
— J'ai pris ce poste dans cette association après avoir vu un nombre incalculable d'enfants souffrir et ne pouvant être soignés par manque de moyens financiers.
Là, ce n'est pas un vraiment un mensonge, car j'ai toujours eu du mal à voir des enfants souffrir. Mais dans le fond, ce n'est qu'une façade pour protéger mon activité, alors pourquoi ça me fait plaisir qu'il me soutienne ?
— Donc c'est à cause de ça que vous avez décidé de vous lancez dans cette association ?
— Oui, ça faisait longtemps que j'y songeais, mais je n'avais pas le temps, alors qu'aujourd'hui j'ai du temps devant moi.
— Tout ça est à votre honneur. Vous allez vous absenter souvent ?
— Non, juste une semaine par mois, s'il n'y a pas de choses trop graves, mais j'espère que tout ça ne dérange pas mon mari.
Bon, il est vrai que je viens de mentir sans aucun scrupule à ma belle-mère, maintenant il reste à voir comment réagit mon mari par rapport à tout ça.
Dario
— Pour dire vrai, au début je n'étais pas d'accord avec ça, mais quand j'ai vu que c'était pour venir en aide à des enfants je me suis dit que c'était une bonne chose.
J'ai surtout vu que, grâce à cette association, je ne l'aurais pas tout le temps dans les pattes et puis, ainsi ça donne plus de crédibilité à notre famille, parce que les gens commencent à douter sur nos réelles activités, alors qu'avec ça nous aurons l'apparence de gens convenables.
— Mon fils tu es un homme bon. Ta femme peut te remercier de la laisser faire. Si c'était ma femme, je ne le lui permettrais pas.
Mon père est un homme qui a un grand sens des affaires, mais il ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Comme on dit il est de la vieille école, moi je suis à cent pour cent sûr de ce que je fais alors il n'a pas à dire des choses comme ça à ma femme. Pourquoi suis-je en colère après mon père ?
Ça ne me ressemble pas de réagir de cette façon.
— Monsieur, si un jour, votre fils, mon mari trouve qu'il est temps que j'arrête cette activité je le ferai. Le plus important pour moi est de satisfaire mon mari.
Ces seuls mots ont eu pour effet de faire taire toute la table, y compris moi. Cette femme a un sacré caractère, j'aime tellement sa façon de parler que mon esprit se met à imaginer comment elle pourrait me satisfaire.
Oh putain ! Je suis en train de m'imaginer la prendre de toutes les façons possibles. Il faut que je me calme sinon je vais bander sérieusement et je ne pourrais pas me calmer, et puis je commence à être vraiment à l'étroit dans mon caleçon.
Olympia
Je les ai tous mouchés en disant ça. Mon mari ne dit plus rien pendant plusieurs minutes. Mon père doit sentir le malaise et prend la parole.
— Je vous avais bien dit que ma fille était une très bonne personne. La preuve, elle fait passer son mari avant elle.
Après cette conversation plutôt distractive, nous commençons à dîner.
Soudain, je sens quelque chose sur ma cuisse. Non, mais je n'y crois pas. C'est la main de Dario. Il me caresse délicatement, se pourrait-il qu'il ait envie de moi ?
Même à travers le tissu de ma robe je peux sentir la chaleur de sa main. Ce simple geste commence à faire monter ma chaleur corporelle, des centaines de frissons parcourt mon corps, cette nuit de noces s'annonce très intéressante !
Moi aussi j'ai une folle envie de lui et ça ne me ressemble pas du tout. D'habitude, il me faut quatre ou cinq rendez-vous avant de coucher avec un homme. Et lui il fait tomber toute mes barrières. Pourquoi cet homme me fait-il un-t-elle effet ? Calme-toi Olympia, ce n'est pas le moment de mouiller ta culotte.
La soirée se poursuit ainsi.
Quand je vois au loin Alicia me faire des signes pour que je la suive. Son visage est grave, je me demande bien ce qui se passe ?
— Excusez-moi, je vais vous abandonner quelques minutes. J'ai besoin d'aller me rafraîchir.
— Pas de problème mon amour, mais quand tu auras fini viens me voir dans le garage. J'ai une surprise pour toi !
— À tout de suite.
Quelque chose me dit que ce n'est pas que pour ça.
Nous sortons de la tente et nous rentrons dans la maison pour rejoindre les toilettes, je regarde partout pour vérifier qu'il n'y a personne.
— Olympia, on a un problème !
— Quoi ?
— Ton mari a demandé à ses hommes de trouver celui qui a tué l'autre type.
— Ce n'est pas un problème, nous n'avons laissé aucune trace, tu me connais ce n'est pas la première fois que je fais ça, alors j'ai bien fait attention à ce qu'il n'y est aucune trace pouvant mener à l'équipe.
— Pour dire vrai toi non... mais Aglaya s'est fait prendre en photo. Dit-elle inquiète.
— Ah ! Non ce n'est pas vrai ça ! Trouve cette photo avant les hommes de mon mari. Récupère la même s'il faut donner de l'argent à la personne qui a cette photo, et surtout fais lui bien comprendre de ne rien dire à personne. Écoute-moi bien, aucun mal ne doit lui être fait, tu m'as bien comprise ?
— Ce sera fait.
— Et Alicia, tu diras à miss Aglaya de faire plus attention !
Elle n'est pas possible, se faire prendre en photo et puis quoi d'autre des autographes ? Il faut vraiment qu'elle fasse plus attention, je suis stressée et inquiète en même temps, j'espère qu'ils vont vite retrouver cette photo.
Nous sortons des toilettes, mais je me dirige vers l'escalier qui descend aux sous-sols.
— Mais tu vas où Olympia ?
— Mon cher mari m'a demandé de le rejoindre dehors.
— Ah ! Je vois amuse toi bien alors !
Bon me voilà à peine mariée, que les ennuis commencent. Au moins je vois à quoi ma vie va ressembler maintenant que je vais devoir jongler entre mon rôle d'épouse et celui de reine.
Je prends l'escalier qui mène au garage, j'avais oublié qu'il était si mal éclairé, il faut que je fasse bien attention de ne pas tomber en descendant les marches.
Une main se pose en bas de mon dos, sans même le voir je sais que c'est lui, ça me fait rater un battement de cœur, c'est si bon de le sentir toucher ma peau.
—Ferme les yeux !
Me susurre-t-il à l'oreille.
Je sens son souffle chaud sur ma peau. Il faut que je me reprenne, je suis à deux doigts de lui sauter dessus tellement cet homme m'excite et je ne vous raconte pas l'état de ma petite culotte !
—Pourquoi ferais-je ça ?
—Ne pose pas de question et fais ce que je te dis.
Même si ce n'est pas dans mes habitudes d'obéir comme ça, je le fais.
—Je ferme les yeux.
Il me prend la main et me conduit. Plus nous descendons moins nous entendons les bruits de la fête.
—Tu peux les ouvrir, ma puce.
Quand j'ouvre les yeux, je vois une magnifique voiture. C'est une Lamborghini noire, elle juste magnifique
—Elle est pour moi ?
Non, mais ta question est débile ma fille me dit ma conscience, elle est pour la voisine.
Oui. Je me suis dit que ma femme devait avoir une voiture à la hauteur de sa beauté.
Mais commenta-t-il pu faire venir une voiture comme ça aussi vite ?
Pour le remercier, je m'approche de lui. Pose mes lèvres sur les siennes pour un doux et fugace baiser. Je m'éloigne de lui, mais il me retient.
—Je n'ai droit qu'à un simple baiser ?
Me dit-il en se rapprochant un peu plus de mes lèvres. Mon dieu, je dois prendre sur moi pour ne pas lui sauter dessus.
—C'est déjà pas mal, pour un début, non ?
Je peux voir que ma phrase ne fait qu'attiser plus son désir pour moi. Ça me plaît de jouer ainsi avec lui. Pour faire monter plus son excitation, je me mords la lèvre inférieure. Je viens d'allumer un incendie dans ses yeux.
Que le spectacle commence.
—Tu me laisserais faire quelque chose avant de retourner là-bas ?
Je me demande ce qu'il a en tête car, là tout de suite j'ai la tête pleine d'idées. De choses qu'on pourrait faire tous les deux dans ce garage désert.
—Pourquoi me demandes-tu ça ?
Pour toute réponse, il se met à genoux entre mes jambes, fait remonter ma robe le long de mes jambes. Ces doigts sur ma peau me mettent littéralement en feu, mon corps n'est que lave incandescente sous ses doigts.
Mon regard croise le sien qui est noir de désir. Ses lèvres viennent se rajouter à la caresse de sa main sur ma jambe, les baisers qu'il y dépose finissent de mettre mon corps en feu.
Je le veux, je désire cet homme-là tout de suite, je deviens folle, jamais aux grands jamais je n'ai eu autant envie d'un homme.
Le désir et l'excitation me font perdre l'équilibre. Dario me pousse délicatement jusqu'à ce que je touche la voiture. Il attrape ma jambe et le fait passer par-dessus son épaule.
Cette position me fait un effet monstre alors qu'il ne pas encore touchée.
Cet homme me fait perdre la tête, avec un doigt il effleure mon string, c'est comme si on m'avait donné une décharge électrique dans mon bas ventre.
—Ma princesse, tu es trempée.
—Dario !
Il écarte mon string ce qui lui donne accès au mont Vésuve.
—Ma chérie, quelle belle vue j'ai là !
—Ah !
C'est tout ce que j'arrive à dire sous l'effet de l'excitation. Un de ses doigts vient de me pénétrer délicatement. Cette sensation est divine. Pour augmenter mon plaisir, il rajoute un doigt de plus.
—Olympia, je veux t'entendre, ne te retiens pas, ici il n'y que toi et moi je veux t'entendre crier mon nom.
—Dario, Dario.
Je réponds sans problème à sa demande, mais ce n'est pas suffisant pour lui alors il rajoute sa langue à ce processus de plaisir, qui, quand elle vient toucher mon bouton magique, me fait gémir instantanément.
—Dario...!
—Oui, ma princesse jouis, pour moi !
Cette phrase sonne ma perte, un orgasme monumental me terrasse.
—Dario... oui... Dario...
—Ma princesse ce n'est qu'un avant-goût de notre nuit de noces.
Avec ce qu'il vient de me faire, mes jambes sont comme de la guimauve, il m'est simplement impossible de bouger.
—Tiens-toi à moi quelques instants.
—Pourquoi as-tu fait ça ?
—Et pourquoi pas ?
Petit à petit, je retrouve mon équilibre, ainsi que mes esprits, mais pourquoi m'avoir fait ça là alors que cette nuit nous avons tout le temps, je ne comprends pas.
—Nous devrions remonter princesse, ils vont commencer à se poser de question.
—Oui, beau gosse, il faut qu'on remonte.
—J'aime ce surnom dans ta bouche.
—Vraiment ? Juste, laisse-moi deux minutes pour remettre correctement ma robe.
Il prend ma main et nous retournons tous les deux à notre réception.
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