chapitre 5

Dario

Voici enfin venu le jour pour lequel j'ai tant travaillé. Aujourd'hui, je deviens le nouveau parrain de la mafia italienne.

Mais pour le moment j'ai un plus gros problème, il se trouve que ma future femme est légèrement en retard !

— Mais putain qu'est-ce qu'elle fait ? Luigi tu me le dirais si elle s'était enfuie ?

— Eh Dario ! Du calme on sait qu'elle est bien là, ta mère l'a vu tout à l'heure, et puis elle obéit à son père donc tout va bien.

— C'est vrai si tu le dis, et puis le plus étrange c'est que ma mère m'a dit que je devais m'attendre à être surpris, tu as une idée de ce qu'elle a voulu dire Luigi ?

— Non, pas la moindre, mais tu vas bientôt avoir ta réponse !

La musique commence enfin ce n'est pas trop tôt, mais quand je la vois s'avancer je suis sur le cul !

— Oh mon Dieu !

Olympia

Bon il est temps pour moi de faire le grand saut !

— Papa, il est temps d'y aller !

— Tu as raison ma fille, à cet instant précis tu es à moi pour la dernière fois.

Et nous y revoilà, mon père agit comme si j'étais un simple objet qu'il s'apprête à vendre, et je suppose que mon futur mari doit penser la même chose, mais mon pauvre Dario tu n'es pas au bout de tes surprises avec moi !

— Oui, papa c'est vrai, alors allons-y, on est déjà un peu en retard.

On arrive devant la porte du jardin d'hiver celui-là même où je vais me marier, mais une chose étrange se produit, je stresse chose qui est très rare chez moi.

Une boule commence à se former dans mon ventre, des milliers de questions se bousculent dans ma tête, allé Olympia reprends toi, tu es plus forte que ça !

Mais si on se déteste vraiment comment vais-je faire pour le supporter, non pas que je veuille à tout prix l'aimer, mais si on ne s'entend pas un minimum ma vie va être un vrai enfer et je ne veux surtout pas finir comme Lucide, à ne plus faire attention aux nombres de maîtresses qu'il ramène chez nous, non je ne veux pas de cette vie !

Je suis à deux doigts de tout laisser en plan et de faire demi-tour, quand tout ce que ma tante ma dit me revient en tête, et je sais à quel point elle a souffert de ne plus avoir aucun contact avec notre famille, et même si je ne porte pas mon père dans mon cœur je lui dois le respect, et qui sait, avec le temps on va peut-être apprendre à s'aimer comme un père et une fille.

Alors c'est avec cette promesse intérieure, me donnant tout le courage dont j'ai besoin, que je pousse la porte !

Et ce que je vois me coupe le souffle, de cet endroit qui était froid et austère, ils en on fait un lieu magique et romantique, à la place des plantes mortes il y a des roses blanches et roses, ils ont créé une allée centrale avec des pétales de roses rouges et l'ont surmonté d'arches de roses blanches, avec en leurs centres des lustres en lys blancs.

Quand j'avance, je vois que l'autel et entouré d'un sublime voilage blanc qui me donne l'impression que, quand j'y arriverai, le paradis m'ouvrira ces bras. La mère de Dario a fait un travail juste magnifique !

Et comme je leur avais demandé, la musique qui m'accompagne jusqu'à l'autel et « May it be » de Enya. J'avance dans cette allée aux bras de mon père.

Mais il y une chose qui me plaît plus que toutes les autres, mon très cher Dario a la bouche grande ouverte.

OLYMPIA : 1 DARIO : 0

Dario

De tout ce que j'ai pu imaginer, jamais je n'aurais pensé qu'elle puisse être aussi belle, non belle n'est pas le bon terme cette femme est tout simplement une déesse.

Je vais épouser une splendeur, il se pourrait bien que la fille que j'avais prévu pour demain soir soit annulé, mais avant que je ne le fasse je dois s'avoir si elle joueuse, et si elle l'est je crois que j'aurais trouvé la perle rare !

Quand son père me donne sa main, je suis comme attiré par son regard, je pourrais me noyer dans ses yeux bleus, j'ai l'impression qu'elle sonde mon âme, mais chérie ne regarde pas de trop près, car la mienne est noir comme la nuit.

Un raclement de gorge me ramène sur terre.

— Dario ! Je te confie ma fille alors prends-en grand soin !

— Je vous le promets Don Vespasiano.

Ma main dans la sienne nous avançons, pour aller devant le prêtre, et sans plus attendre il commence sa tirade, mais qu'il se dépêche, car là je n'ai envie que d'une chose : découvrir le goût de ses lèvres et le corps de cette femme qui d'ici peu de temps sera mienne.

— Que ceux qui sont contre cette union parlent maintenant ou se taisent à jamais.

Mais il n'y a pas un bruit dans la salle, je crois, personne ne se permettrait de dire quoi que ce soit comme on dit chez nous c'est la loi de l'omerta !

— Dans ce cas, nous allons commencer. Monsieur Dario Copola, voulait vous prendre pour épouse mademoiselle Olympia Dinalo ici présente, de l'aimer et de la chérir dans la richesse comme dans la pauvreté, dans la joie comme dans la peine, jusqu'à ce que la mort vous sépare ?

Et nous y voilà, mais à cette question il n'ya qu'une seule réponse, alors d'une voix haute et sûr de moi je réponds.

— Oui, je le veux !

Le prête reprend.

— Mademoiselle Olympia Dinalo, voulait-vous prendre pour époux monsieur Dario Copola ici présent, de l'aimer et de le chérir dans richesse comme dans la pauvreté dans la joie comme dans la tristesse jusqu'à se que la mort vous sépare ?

Et la pendant plusieurs secondes je suis pendu à ses lèvres en attendant sa réponse, et tout un tas de scénario me passe dans la tête. Et si elle répondait non? Ou pire, partait en courant, mais sa voix se fait soudain entendre.

— Oui, je le veux !

— Alors je vous déclare désormais mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée.

Tout le monde applaudi, je fixe ses lèvres et humecte les miennes, c'est fou comme j'ai envie de l'embrasser.

Olympia

Il me fixe comme si j'étais sa proie, mais qu'il se dépêche de m'embrasser que l'on en finisse, cet homme est beau et je vais dire que ce mot et un euphémisme, mais ce n'est pas pour ça que je vais baisser ma garde, tu vas ramer avec moi, mon pauvre vieux.

Mais quand ses lèvres se posent sur les miennes, j'ai comme un feu d'artifice dans le ventre, elles sont douces et sucrées, personne ne m'a jamais embrassé comme ça, mon dieu juste avec sa langue il me fait mouiller ma culotte.

Mon cœur se met à battre plus vite, je sens que mes jambes commencent à devenir flasques, reprends-toi ma fille tu ne dois pas craquer juste avec ça.

Tu as connu d'autres hommes avant lui et jamais tu ne t'es fait prendre dans leur filet alors avec lui ça sera la même chose.

Quand je reprends mes esprits, tout le monde est sorti, il ne reste que moi et Dario, alors qu'il ne m'a pas encore adressé la parole, c'est à ce moment-là qu'il le fait avant que nous ne sortions à notre tour.

— Tu es une très belle femme Olympia !

Et voilà le beau parleur est là. Et si je rentrai dans son jeu ? Juste pour voire jusqu'où je peux le mener en bateau.

— Merci ! Toi aussi tu es plutôt bel homme, même si moi je savais à quoi toi tu ressemblais.

Tiens et voilà un point de plus pour moi, et à voir la tête qu'il fait, j'ai du maître un bon coup à sa fierté.

— Moi je n'ai pas eu cette chance, jusqu'à aujourd'hui tu étais une vraie énigme pour moi.

— Alors ce que ta mère m'a dit était vrai, mais j'espère que sa résolution te plaît.

— Ça, tu peux le dire, je suis plus que satisfait de ce que j'ai pu découvrir.

Et là il se penche à mon oreille et me chuchote :

— Je compte bien en découvrir plus très vite.

Mais c'est que monsieur serait pressé.

— Et moi aussi mon cher mari, mais je crois que nous devrions sortir, tout le monde nous attend.

— Tu as raison, mais ce n'est que partie remise ma très chère épouse.

Il m'embrasse la joue délicatement, prend ma main et nous conduit devant la tente où les festivités vont se poursuivre. Juste avant que l'on ne pénètre dedans, une voix annonce notre arrivé.

« VOICI POUR LA PREMIÈRE FOIS MONSIEUR ET MADAME COPOLA »

Plus nous avançons plus je me rends compte que mon père a fait un super travail, la tonnelle qu'il a installée dans le grand jardin est magnifique, tout l'intérieur est décoré de façon très romantique.

Il y a des voilages partout sur les murs et le plafond pour donner une lumièretrès romantique, des lustres en cristal ont été installés au centre, ce qui donne un éclairage doux qui pourrait nous faire croire que nous sommes dans un rêve. Pour la décoration des tables, c'est très simple et pourtant très beaux, une simple nappe blanche accompagnée d'assiettes en porcelaine bleu roi avec des couverts en argent et de superbes verres en cristal de baccarat, aux centres de chaque table se trouve un bouquet de roses blanches et roses avec des bougies, plus loin, je vois une grande piste de danse.

À peine arrivé dans le chapiteau que mon très cher mari m'abandonne pour aller retrouver ses amis.

Tout ça me donne une vague idée de ce à quoi ma vie va ressembler à partir d'aujourd'hui. Je ne vais pas m'en plaindre, car comme ça je n'aurais personne dans les pattes pour mes affaires de reine.

Au loin je vois que mes amies viennent à ma rencontre.

— Donc à partir de maintenant je dois t'appeler madame Copola, c'est sa miss ?

— Eh oui ! Ma Aglaya chérie, mais pour toi je reste toujours ta reine de cœur. Lui dis-je à l'oreille.

— Oui ! Bon vu que c'est ce qui se fait dans ces cérémonies, je peux de demander de voir ton alliance ?

Je lui temps ma main pour qu'elle puisse la voir. Cette bague ne me ressemble pas du tout, elle trop ostentatoire. J'ai toujours préféré les bijoux discrets, mais je n'ai pas eu trop le choix c'est un bijou de famille que mon père a voulu à tout prix que je porte comme alliance et puis après tout en la portant je porte un petit bout de mère, vu qu'avant moi c'était elle qui la portait.

— Elle très belle miss, mais dit moi il s'est passé quoi pendant votre baiser ? on a senti comme...

Elle n'a pas le temps finir sa phrase que deux bras forts s'enroulent au tour de ma taille, je n'ai pas besoin de me retourner pour savoir que c'est Dario. Cela est étrange, quand même, que sans même le voir je sache que c'est lui alors que nous ne nous connaissons pas. Mais pour qui se prend t-il pour faire ça ?

Pour ton mari me crie ma conscience. Note pour moi même : tu es marié ma grande, il fait ce qu'il veut avec toi. Enfin non. Si. Bon il fait ce que je veux bien lui laisser faire. Sa voix coupe ce tête à tête avec moi-même.

— Bonjour mesdemoiselles, ravies de vous rencontrer, je suis Dario le mari de cette très belle femme ici présente.

Mais il fait quoi là ?

— Bonjour à vous monsieur Copola, pour moi ça sera madame et non demoiselle.

— Veuillez me pardonner, madame ?

— Madame Lucide Baranov !

C'est bizarre, la tête de mon mari a changé subitement, comme si on venait de lui a prendre une drôle de nouvelle. Mais moi et les filles, on sait très bien que ça vient du fait que mon amie, ici présente, est la femme du chef de la mafia russe.

— J'espère que vous passez une bonne soirée madame. Passez mes amitiés à votre mari, et dites-lui qu'il est bien regrettable qu'il ne soit pas avec nous ce soir. J'espère que le fait que ma femme soit amie avec vous rapprochera nos deux familles, madame.

— Merci, je lui dirais sans problème et moi je souhaite que ça soi le début d'une grande amitié.

Je vois au loin un de ces hommes lui faire de grands signes pour qu'il vienne le voir.

— Mesdames je vous confie ma femme. Une urgence, je reviens vite ma chérie.

— À tout à l'heure, mon cher mari.

Et juste avant qu'il ne parte, il dépose un léger baiser comme une plume sur mes lèvres.

— Les filles vous venez avec moi dehors, j'ai un besoin urgent de fumer une cigarette.

— Oui, bonne idée !

Nous sortons toutes les quatre et nous trouvons un coin tranquille, mais on peut nous voir si on nous cherche.

— Les filles, je savais que les infos aller passer vite, mais là je reste sur cul!

— Tu penses que c'était sa sont urgence, Olympia ?

— À ton avis Aglaya, qu'est-ce que ça peut-être d'autre ?

— Pas faux ! Dis la prochaine fois, on leur enverra une petite carte pour leur dire, ça ira plus vite !

J'éclate de rire. Il est vrai que de cette façon, l'info irait plus vite.

— Non plus rapide : un petit SMS. Vous vous imaginer, ça fait vingt-quatre heures que nous l'avons tué, et il en est informer que maintenant.

Je trouve ça navrant qu'il ne sache pas ce qu'il se passe en temps réel sur son territoire.

Dario

Je n'en reviens pas je suis marié. Je viens juste de rentrer dans la tente qui fait office de salle de réception, que j'aperçois au loin Luigi me faire des grands signes pour j'aille le retrouver. À contre cœur, je laisse ma magnifique femme pour aller le voir.

— Félicitation, mon vieux !

Il me dit ça tout en me donnant une tape amicale dans le dos, c'est une sorte de câlin viril entre nous les hommes.

— Merci, Luigi, je n'en reviens pas !

— Je veux bien te croire, mais ta femme putain c'est un canon, quand je les vues ma queue c'est mis à frétiller toute seule.

— Luigi ! Ne parle pas comme ça de ma femme, même s'il est vrai qu'elle est bandante à mort, tu ne dois plus jamais parler d'elle comme ça tu m'as bien compris ?

J'appuie bien sur les derniers mots de la phrase, pour que plus jamais ces mots ne sortent de sa bouche pour parler de ma femme.

— J'ai bien compris Dario, juste une dernière chose, si moi j'avais une femme comme elle, je serais déjà dans une chambre pour la faire jouir à mort, mais ce n'est que mon avis.

— Tu peux me croire ce n'est pas l'envie qui me manque, mais nous devons être présent pour les repas et puis je ne sais pas si elle me laissera la toucher.

— Mec, crois-moi ce soir tu vas baiser comme un vrai malade, ça, je peux te le garantir.

— On verra bien, je te laisse mec, il y a un peut trop de monde au tour de ma femme.

— Oui, vas montrer à tout le monde que cette beauté est à toi, mec.

Quand je me rapproche d'elle, j'ai envie, non j'ai besoin, de sentir son corps contre le mien, alors pour combler ce manque je passe mes bras autour de sa taille.

Ce simple geste qui peut paraître anodin est inédit pour moi, jamais aux grands jamais je n'ai fait sa.

Je discute un peu avec ses amies, je suis très étonné que ma femme ait dans ses proches amies la femme du parrain de la mafia russe. Ma femme marque un point de plus, même si je dois bien avouer qu'avec elle tout est de haut niveau. Mais pour moi, avoir Vadislave dans mes amies sera un grand atout.

Et puis le fait que ma femme connaisse déjà une femme de parrain sera un avantage dans la soirée, avec les autres. Au loin je vois un de mes hommes me faire de grands signes, et vue la façon dont il le fait c'est que ce doit être une urgence. Je dépose un délicat baiser sur les lèvres de ma femme et pars la rencontre de Julian.

Sans un mot, nous sortons de la tente et partons assez loin pour que personne ne vienne nous déranger et surtout que personne ne puisse nous entendre où voir ce qui se passe.

— J'espère pour toi que c'est une urgence.

— Oui monsieur, ces Fabio...

— Quoi Fabio, soit plus clair bon sang.

— Il a était abattu.

— Comment ça abattu ? Dans un règlement de compte ?

— Non, c'était une exécution en bonne et due forme monsieur. il a reçu une balle entre les deux yeux.

— À bout portant ?

— Non, un sniper, et a coté du corps on a trouvé une carte, la police nous a transmis ce qui était écrit dessus.

Putain, mais c'est quoi ce cirque.

— Tu peux me dire ce qui était écrit sur cette carte ?

— Monsieur dessus il y avait écrit « plus jamais les enfants » et c'est signé la reine de cœur.

— Merde, mais c'est quoi ce bordel ? Bon, tu fais ton enquête sur tout ça, surtout tiens-moi au courant de tout ce que tu trouves.

— Oui monsieur !

J'ai besoin de m'isoler un peu, et pour ça rien de mieux que le bureau de Don Vespasiano. Je sais que dans une boite il a des cigares, j'en prends un et l'allume. Tout en fumant le Cubain, je réfléchis à qui aurait bien pu faire ça et à cette signature ? La seule chose dont je suis sûr, c'est que la personne qui a fait ça c'est un homme.



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