CHAPITRE 3

Olympia

Nous y voilà. Il ne reste que quatre jours avant mon départ pour l'Italie. Mon dieu retourner là-bas me paraît si étrange. Maintenant que j'ai ma vie ici, tous mes amis et surtout mon rôle de reine !

Ce rôle qui me prend du temps, mais j'aime ça malgré tout, car entre m'occuper de surveiller les ventes d'armes et de drogues, et de tout le reste, faut en plus faire tout ça en faisant attention à ce qu'aucun de ces messieurs ne se rendent compte de rien ! Et puis, de temps en temps, je prends quelques contrats, tout ça en plus de mon travail de chirurgien, je peux dire que j'ai une vie bien chargée.

— Miss Olympia, tu es avec moi ?

— Oui ! Tu disais quoi, mon Aglaya ? Désolée, j'étais dans mes pensées.

— Comme toujours avec toi, avec le temps j'en ai pris l'habitude, donc je te disais, ce soir les reines sont sorties pour la dernière fois toutes ensembles !

— Mais pourquoi me dis-tu ça ? À ce que je sache, je ne vais pas m'exiler sur une île déserte, je vais juste me marier !

— Pour moi, c'est du pareil au même ! Tu ne pourras plus faire ce dont tu as envie, il te faudra toujours l'accord de Monsieur Copola. Tu as réfléchi à comment tu vas faire pour ton rôle de reine, car je ne pense pas que tu vas lui révéler ta deuxième identité.

C'est vrai, je ne pense pas lui dire la vérité, pourquoi je le ferais et surtout comment réagirait-il au fait que sa femme est plus puissante que lui ? D'après les informations que j'ai sur lui, c'est vraiment le parfait macho dans toute sa splendeur, qui utilise les femmes comme des mouchoirs, et encore je crois que je suis bien en-dessous de la réalité, mais je ferais ce qu'il faut pour que je puisse satisfaire mes envies.

— Tu as raison ma très chère amie, mon mari ne me laissera pas faire ce que je veux, j'ai une petite idée pour arriver à mes fins, pour mon rôle de reine quand j'aurais des déplacements je vais les faire passer sur le compte d'une association que je viens de créer pour aller soigner les enfants défavorisés, tu vois, j'ai pensé à tout !

— Penses-tu que ton cher mari te laissera faire ?

— Tu ne peux pas t'imaginer comme les apparences comptent pour les hommes comme lui alors je suis sûr de moi, et comme tu me l'as fait si bien remarquer, cet homme a besoin que l'on s'occupe de lui, alors avec ça en plus je suis sûr d'arriver à mes fins !

— Mais tu es une vraie garce ma petite Olympia !

— Venant de toi, je le prends pour un compliment, même si l'élève n'a pas encore dépassé son maître.

J'éclate de rire à ma propre connerie, mais mon amie n'est pas de mon avis et commence à faire sa tête de chien battu.

— C'est bon Aglaya, je rigole, ne le prend pas comme ça, allez ma chérie je crois que l'on a une soirée de prévue ?

— Oui, c'est vrai, je veux bien passer outre tout ce que tu viens de dire, vu ce que j'ai prévu pour toi ce soir.

Elle dit ça en me tirant la langue, la garce, mais je l'adore et s'il y a bien une personne à qui je confierais ma vie sur cette terre c'est bien elle.

— Alors Olympia, tu viens ? Les autres vont nous attendre ! Et dis-moi ma puce, tu peux faire quelle que chose pour moi se soir ?

— Dit toujours.

— Je veux que ce soir tu te trouves un mec qui te baise tout la nuit comme un malade, que tu jouisses comme jamais, ça te permettra de te rappeler le mode d'emploi ! Et ne t'en fais pas pour te trouver quelqu'un, je m'en occupe.

C'est bon, Aglaya s'est mise en mode prédatrice, mais c'est vrai qu'au fond elle a raison, me trouver un homme pour une nuit ne serait pas une mauvaise idée, même si je ne suis pas adepte de ça, de temps en temps il n'y a pas de mal à se faire du bien ! Mais ça, je ne vais pas lui dire !

— On verra ça, ma chérie.

— Comment ça on verra ça c'est tout vu, quand je te parle j'ai l'impression de parler à une bonne sœur fraîchement sortie du couvent, et puis ça te fera du bien une dernière fois.

Bon, c'est vrai que ça fait longtemps que je n'ai pas eu d'homme dans mon lit, mais de là à être comparée à une bonne sœur.

— Tu sais qu'il faut que tu te fasses soigner toi ! Et pourquoi une dernière fois ? Je te dis et te répète que je ne vais pas partir en prison.

— Oui, c'est vrai que tu ne vas pas en prison, mais tu imagines s'il ne sait pas comment te faire jouir ? Alors c'est pour ça que ce soir je vais te trouver un bel étalon, ma chérie.

— Toi et tes idées, mais bon si tu y tiens, je ne dis pas non.

— Mon petit ange deviendrait-il un petit démon ?

— Non, là elle va simplement suivre les conseils de son amie, qui pour une fois n'a pas totalement tors, bon je crois que tu dois chasser pour moi ce soir !

— Avec plaisir ma reine !

Une demi-heure plus tard, nous voilà devant le fameux club G où les filles ont organisé, comme elles le disent, ma soirée d'enterrement de vie de jeune fille.

C'est le nouvel endroit à la mode où il faut être vu. Quand nous y pénétrons, c'est noir de monde, mais malgré ça j'aime bien ce lieu, la décoration est très moderne, toute en blanc et pour le fond sonore, c'est l'un des meilleurs DJ du moment qui mixe.

Aglaya nous conduit jusqu'à l'espace VIP, le molosse qui garde l'entre demande à mon amie si elle a réservé. Elle lui montre une espèce de carte dorée, et il nous laisse passer, une serveuse nous conduit jusqu'à notre table.

Nous nous installons et quelques minutes plus tard, elle revient avec une bouteille de champagne, mon amie nous sert.

— A toi ma chérie, qui va bientôt nous quitter !

— Merci, mais je peux vous dire que rien ne changera entre nous les filles, je vous en fais le serment !

La soirée se passe bien. On boit, on rit, mais je vois mon Aglaya qui a le regard de plus en plus dépité.

— Aglaya, ça ne va pas tu t'ennuies avec nous ?

— Non ! Bien sûr que non, simplement il n'y a pas un mec potable dans cette boîte ce soir, alors que moi j'avais prévu de te trouver un étalon qui te fasse grimper aux rideaux, là c'est mort.

— Ce n'est pas grave, je passe une très bonne soirée avec vous les filles !

— Si pour moi c'est grave, si tu veux je peux appeler une de mes connaissances pour toi ?

— Non, pas la peine.

— Non, mais tu es sérieuse, Aglaya ? Tu voulais trouver un mec pour Olympia, tu es tombé sur la tête ?

— Non je vais très bien ma chère Alicia, et toi tu peux parler, tu as un mec à disposition pour te ramoner la cheminée quand tu veux, alors que nous autres n'avons personne pour se la faire ramoner.

Et c'est bon elles sont reparties toutes les deux, mon portable vibre ouf je suis sauvée ! Je sors sur la terrasse, et me mets à l'écart pour prendre l'appel.

— Oui allo !

— Ma reine, nous avons un petit problème, pouvez-vous venir au QG ? Je sais que vous passez la soirée avec les trois autres reines, mais j'ai besoin de vous !

— Pas de problème, j'arrive tout de suite.

Je retourne à la table pour avertir les filles que le devoir m'appelle. C'est dommage car je serais bien reste un peu plus avec elle, mais que voulez-vous quand faut y aller !

— Désolée les filles, mais la soirée est finie pour moi, on m'attend au QG, dommage je passais une bonne soirée, mais le devoir avant tout.

— Une urgence ?

— Peut-être, je n'en sais pas plus Aglaya, ne m'attend pas pour rentrer, bises les filles, on se voit toujours demain pour ma robe de mariée ?

— Oui, tu peux compter sur nous mon capitaine, on te trouvera la plus belle de toutes.

— D'accord, à demain.

Je prends un taxi qui m'a ramenée jusqu'à mon domicile pour me changer rapidement et prendre ma voiture.

Vingt minutes plus tard je suis arrivée, je vois au loin Anthony qui m'attend sur le parking qui se trouve à proximité du magasin nous servant de couverture. Notre QG se trouve au sous-sol de cette boutique, c'est Aglaya qui nous a choisi cette boutique.

Bien sûr, son choix s'est porté sur une boutique de sous-vêtements, rien de très étonnant venant d'elle. Anthony est notre chef de sécurité, ça va faire bientôt cinq ans qu'il a commencé son travail auprès de nous, et deux ans qu'il sort avec Alicia.

Je comprends très bien ce qu'elle lui trouve, il est grand, musclé avec un cul à se faire damner une bonne sœur. Mais je fais quoi là ? Il faut que j'arrête, Aglaya commence à déteindre sur moi.

Mais il faut dire que ce grand blond d'un mètre quatre-vingt-dix a de sacrés arguments, des yeux gris où l'on peut si perdre, un corps musclé digne d'un apollon, qu'il continue à sculpter avec les séances de sports quotidiennes, mais je crois que le pire c'est son style « surfeur californien ».

Je vois très bien pourquoi notre petite Alicia a craqué, et je vais dire qu'elle n'a pas mauvais goût, tout en lui est un appel à la luxure.

Non mais là il faut que je me calme, c'est le mec de ma copine. Aglaya sort de mon corps !

Elle et ses histoires de manuel pour réveiller ma libido m'ont carrément retourné le cerveau. Allez, Olympia, concentres toi et reprends tes esprits.

Une fois mon calme revenu, je m'avance vers Anthony, mais plus je me rapproche de lui plus le stress se lit sur son visage.

— Anthony, tout va bien ? Dis-moi ce qui se passe, à voir ta tête je prends peur.

— Viens !

Sans un mot de plus il me prend le bras et nous conduit à une porte dérobée derrière le magasin qui nous mène tout droit vers un ascenseur.

— Ouille, tu me fais mal là !

— Pardon, mais on a un très gros problème.

— Ce n'est rien, mais tu vas me dire ce qui se passe à la fin !

— Oui, quand on sera arrivé en bas.

Bon là, c'est officiel il me fait carrément flipper, l'ascenseur s'arrête et il faut que je rentre un code pour que l'on puisse continuer à descendre (je sais tout donne vraiment l'impression que l'on atterri dans la Batcave, mais je vous rassure tout de suite, je ne vais pas me transformer en catwomen et sauter de toit en toit.).

Nous arrivons enfin dans notre QG, c'est une grande salle avec de multiples écrans sur les murs qui nous permettent de tout surveiller, au milieu de cette pièce se trouve la console centrale qui est surplombée d'un écran géant. Pour gérer tout ça, Anthony a recruté trois personnes.

— Bon maintenant, tu vas me dire ce qui te mets dans un état pareil, vu la tête que tu fais on pourrait croire que le ciel est sur le point de nous tomber sur la tête.

— Regarde l'écran, tu y trouveras ta réponse !

Je me tourne pour faire face à l'écran, et je vois en gros écrit rouge :

« ALERTE, RECHERCHE NON AUTORISÉE SUR LA REINE DE CŒUR »

— Oui et alors, tu ne t'es pas dit que ça pouvait être mon futur mari, qui a voulu faire des recherches sur moi !

— Je te confirme que c'est bien lui qui a fait cette recherche, mais quand il a tapé cette recherche un malware s'est lancé depuis son ordinateur.

— Je vois, mais tu crois que quelqu'un peut avoir mis ça pour une raison précise ?

— Ça, je ne sais pas. Mais je trouve tout ça très étrange, je pense qu'une personne, en plus de ton futur mari, cherche à avoir des infos sur toi !

— Tu sais quoi je vais faire des recherches sur le Deep web, pour savoir s'il sait quelque chose, je suppose que personne ici ne l'a fait ?

— Non Olympia, ça c'est ton domaine !

— Passe-moi un ordi qui n'est pas relié à notre réseau, et je m'y colle !

—Ok, je vais te laisser tranquille, à tout à l'heure.

Bon, ça va le faire, même si ça fait un moment que je n'ai pas fait ça, c'est comme le vélo ça ne s'oublie pas. Mais c'est vrai, je ne vous l'avais pas dit, mais je suis aussi se qu'on appelle communément un pirate informatique, mais chut !

Ça fait partie d'un de mes nombreux atouts, et puis de nos jours, ce n'est pas que dans les rues qu'il faut être les plus forts. Plus personne ne se passe de son ordi ou de son téléphone, je peux vous dire que pour moi, tout ça c'est une mine d'informations, et le mieux c'est les réseaux sociaux !

Ça fait des heures que je cherche, mais tout ce que je trouve, c'est que le malware a été implanté dans son ordi par le fait d'un simple mail de pub qu'il a ouvert, personne ne lui a appris à ne pas ouvrir les mails de pub qu'il ne connait pas. Mon Dieu ! Ces hommes, de toute façon, quand on vivra ensemble, je protégerai son ordi et l'installerai sur notre réseau, mais il ne verra rien, et nous, nous verrons tout !

Je vais voir sur un forum du darknet, pour voir s'il n'y a pas des infos sur moi, et puis peut-être que quelqu'un parmi eux sait qui est l'auteur de cela ? Mais personne ne sait rien, je déprime, soit les personnes qui ont fait ça sont très discrètes dans le milieu, ce qui m'étonnerait, soit c'est la personne que tout le monde appelle le fantôme qui est derrière tout ça, mais personne ne peut me dire plus sur lui !

Je suis tellement concentrée sur mes recherches, que je ne sens pas qu'Anthony est près de moi, je sursaute sur mon siège quand il pose sa main sur mon épaule.

— Désolé je ne voulais pas te faire peur !

— Ce n'est pas grave, et puis je devrais être plus attentive, mais vois-tu, là je me prends la tête.

— Pourquoi ?

— Personne ne peut me donner des infos sur un nouveau pirate qui se fait appeler le fantôme, mais vu ce que j'ai appris sur lui, je suis quasiment certaine que c'est lui qui est derrière le malware.

— Eh ! Vu que tu connais pas mal de pirates, tu n'as pas une petite idée de qui ça peut bien être ?

— Tu sais, il n'y pas beaucoup de pirates qui se permettront de faire ça à une famille de la mafia, et ceux que je connais ne sont pas fous à ce point là !

— Tu sais quoi, je me dis que tôt ou tard on va savoir qui se cache derrière ça, tu ferais bien de rentrer te coucher, demain tu as une journée chargée.

— Tu as raison ! Dis, tu viens avec Alicia en Italie pour mon mariage ?

— Bien sûr, puis Alicia et moi avons décidé de nous installer nous aussi en Italie !

— Quoi !?

— Ne fais pas cette tête-là Olympia, on s'est simplement dit tous les deux que nous n'allions pas te laisser toute seule là-bas, et puis si je ne suis pas là pour te protéger, qui le fera ?

Il éclate de rire, c'est vrai que même si je sais me défendre, ça fait toujours du bien d'avoir une personne sur qui on peut compter !

— Mais pour le QG ici, tu vas faire comment ?

— Ne t'en fais pas pour ça, moi je gère tout ça, et toi tu vas t'occuper de ton mariage et de ton futur mari.

— Merci, je ne sais pas ce que je ferais sans toi et toute l'équipe.

— C'est un plaisir, mais là il est grand temps que tu rentres.

— OK, bonne nuit beau gosse et surtout n'oublie pas de faire un bisou à Alicia pour moi, et dis-lui que demain je la veux en forme, alors pas trop de bêtises cette nuit.

— Bonne nuit à toi aussi, il faut vraiment que tu sortes sans Aglaya, elle commence à te déteindre dessus, une ça suffit, pas deux !

— Ahahah, bisou.

Me voilà enfin arrivée chez moi, ou plutôt chez nous.

J'ouvre la porte et le premier truc que je remarque c'est qu'il y a des fringues partout, comme si une tornade était passée dans l'appart. Je ne me pose pas longtemps la question de ce qui a pu se passer, car j'entends des gémissements qui proviennent de la chambre de ma super coloc. Elle n'est pas croyable !

De toutes les choses que je vois ici, celle-ci est bien celle qui ne va pas me manquer. À pas de loup, je file dans ma chambre, je n'ai pas envie qu'elle sache que je suis rentrée.

Il ne manquerait plus qu'elle me propose un plan à trois, rien que cette simple idée me donne des frissons.

Pour ne plus entendre les gémissements de plaisir des acolytes d'à coté, je prends mon ordi et mon casque, je me pose dans mon lit et mets en marche ma playlist. La première chanson que j'écoute est l'une de mes préférées, c'est « secrets » des OneRepublic, j'ai toujours trouvé cette chanson magnifique, à chaque fois que je l'entends j'ai les larmes aux yeux. Cette nuit, je m'endors bercée par la musique.

Ce matin, je suis dans la cuisine en train de me faire un café avec, en fond sonore Charlie Puth et Selena Gomez, quand je vois arriver ma tête blonde préférée.

— Un café ma puce, s'il te plaît.

— Mais bien sûr ma très chère Aglaya, rude nuit dîtes moi !

— Tu ne peux même pas imaginer ! Ce mec m'a fait des trucs que l'on ne m'avait jamais fait !

— Chut ! Je ne veux pas en savoir plus, mais ça m'étonne qu'à toi la grande prêtresse du sexe, on t'ait fait des choses que tu ne connaisses pas.

— Eh oui ! Il m'arrive encore de découvrir des choses, et puis tu sais ce n'est qu'en les découvrant tous que je pourrai devenir une déesse du sexe !

— Tu sais que tu es grave toi comme fille, mais vu ce que j'ai entendu hier soir, je crois que ce travail-là te plaît bien !

— Désolée ma puce je ne voulais pas te déranger, mais même avec toute la volonté du monde, je n'aurais pas pu me retenir tellement il est doué ce mec.

— Ne t'en fais pas pour moi ce n'était pas la première fois, mais tu sais quoi ? Dans quinze minutes on part alors, tu mets ton super coup dehors et file te préparer.

— OK, as-tu passé un coup de fil ce matin aux QG pour voir s'il n'y avait pas de problème ?

— Non pas encore, mais je vais le faire le temps que Sa Majesté Aglaya se prépare.

Elle repart dans sa chambre, un mec en sort et sans demander son reste quitte notre appartement. J'entends l'eau de la douche couler, c'est bon la miss se prépare. J'attrape mon téléphone et appelle le QG.

Ce coup de fil ne m'a rien appris que je ne savais déjà, tout se passe bien dans le monde, juste quelques tensions en Italie, mais ça vient du fait que personne n'apprécie que mon père laisse les rennes à Dario, donc vu que tout va bien, on peut aller faire notre journée shopping, entre filles, tranquillement.

Après je ne sais combien de boutiques, je n'ai toujours pas mis la main sur ma robe de mariée, et je commence sérieusement à ne plus y croire.

Quand j'entre dans cette nouvelle boutique, je vais directement voir la vendeuse pour lui demander si elle a ce que je recherche.

— Bonjour, je voudrais savoir si vous aviez une robe de mariée qui soit de couleur bleu clair ?

— Je vais aller voir ça tout de suite mademoiselle !

Oui, je sais une robe de mariée est blanche en général, mais comme je l'ai si bien dit à mon père, je ne veux pas de la robe traditionnelle, je peux vous dire qu'au début il n'a pas été d'accord avec ça, mais au final j'ai eu gain de cause. La vendeuse revient avec une robe dans ses bras.

— Allez passer celle-ci, je crois qu'elle vous conviendra.

Je file dans la cabine pour l'essayer et là... c'est le vrai coup de foudre pour cette robe coupe sirène bleue, avec par-dessus une fine mousseline, dos nu, sur le devant un joli bustier simple, et elle a une traine courte. Je n'ai pas le temps de sortir de la cabine, que je vois la tête d'Aglaya passer par les rideaux.

— Olympia, c'est cette robe qu'il te faut, tu as l'air d'une reine dedans !

— Oui, je crois que j'ai trouvé ma robe.

— Oui ! Avec un voile en dentelle et les jolies Louboutin qu'on a vu tout à l'heure, tu seras parfaite.

— Si tu le dis !

Je regarde mon reflet dans le miroir, et j'y vois une belle jeune femme qui est prête à se marier avec un homme dont elle ne sait rien du tout. J'espère que tout va bien se passer, et que mon secret restera bien gardé.


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